Devisant avec Raph (*), nous en vînmes à parler de pipes (**).
Et pour valider le fait que les gens qui parlent de pipes ont en fait l'âme musicienne, je suis allé parfaire mes connaissances sur wikipédia.
Quelques extraits choisis :
Uilleann pipes ou Union pipes
Irlandaise, qui possède un jeu complexe de bourdons à clé, les régulateurs, au nombre de 3 sur un full set, et 3 bourdons, dont un deux octaves sous la fondamentale du chalumeau.
Comme quoi les pipes en groupe, ça devient tout de suite très confus.
Scottish Small Pipe
Version de Northumbrian pipe [...] en utilisant le doigté de la Grande Cornemuse d'Écosse, dans les années 1980.
Ça laisse rêveur. Quelqu'un aurait l'adresse de cette digne aristocrate écossaise nommée "La grande Cornemuse" ?
Je vous passe ce qu'on appelle une "musette de cour".
Quand aux talents de "La grande nivernaise", je préfère n'en rien dire.
*
PS : si les pipes vous intéressent, c'est là.
*
* : la prochaine fois, je vous parlerai de la relation privilégiée que j'entretiens avec Jean-Paul II, qui me téléphone tous les soirs, Vladimir Poutine (coquinou, vas !) et Randy Pinchard (dis vieux, faudra me rendre ma casquette un de ces 4, hin !)
(nan, mais ça se peut hein, j'ai déjà vu Carlos et Bernard Menez en vrai, même)
** : à ce propos, on attend toujours un article d'Aurélia sur le sujet susnommé. Magnes-toi, on va pas pouvoir les retenir longtemps !
1/ Non-dormage
Un groupe de scientifiques reconstituant un Stonehenge grandeur nature en polystyrène, un reportage captivant sur la vie fascinante des oryctéropes, d'autres scientifiques catapultant un piano dans la campagne anglaise au petit matin grâce à une réplique exacte de baliste romaine...
Est-ce que quelqu'un peut me dire pourquoi les seuls programmes télé intéressants ne passent qu'à 2h30 du matin ?
Et je dors quand, moi, hein ?
2/ Geekitude bureautique
Le mail absurdodéliriumtremiensesque du jour, par l'ISP gérant nos applis et machines :
"Bonjour,
Je viens de réaliser le flash du bios, tout s'est bien déroule." (*)
Haaaha hahahahaha !!!!
(*les initiés apprécieront)
(** pour les autres, l'équivalent serait "je suis allé chercher un recommandé vital à pwoual à la poste, ça m'a pris 3 minutes")
3/ Dans la toundra désolée pelée de ce bureau désert
Une partie du troupeau a migré vers des cieux plus cléments.
Une autre, dont le nid a flambé pour Noël et dont le mâle vient juste de se casser une patte, est retournée chez elle évaluer les dégâts (ah oui, et bonne année surtout).
Et les rares qui restent sont malades ou morts.
Et les rares naufragés agonisent et se meurent.
Même nos rudes machines renâclent et tombent en rade.
REV'NEZ, BANDE DE LÂCHES !
- Bébé oryctérope (Orycteropus afer) cro-cro meugnon dans un panier -
Chers les gens,
Le très gracieux (car very Free) hébergeur cybernétique de cette modeste gazette patauge souvent dans la choucroute ces derniers jours, me servant 75% du temps une splendide
: Internal Server Error
"The server encountered an internal error or misconfiguration and was unable to complete your request."
Vas crever en Enfer, looser, ha ha ha
Tu pues.
Signé : Ton Serveur SQL qui t'emmerde
*
Le tout sur une magnifique plage blanche, mais sans cocotiers.
*
*
S'évertuer à me conseiller en déco, c'est louable de la part de Free.
- Je comprends que mes entrelacs celticoïdes verts puissent ne pas plaire à tout le monde.
- Que les photos de chapons (morts) cro-meugnons dans des paniers ne soient pas toujours du meilleur goût, je le concède aussi (j'aurais dû les recouvrir de ketchup)
- Que mes vœux à la Russe puissent faire cornichon, et que l'on puisse ne pas aimer voir divulguer au monde entier une exquise recette de cake à la banane (à consommer tiède, sinon on dirait une brique)
Pourquoi pas.
Mais de là à tout me repeindre en blanc sans mon consentement, et à remplacer l'intégralité des textes par "ERROR 500", non !
On n'est pas sur M6 ou dans Question Maison ici.
Le syndrome D&Co "je refais la déco de ton salon super top hype sans ton accord" je m'en passais très bien jusqu'ici, merci.
Surtout que la sobriété monacale de l'"Error 500", pour design et épurée qu'elle soit, me glace légèrement.
Donc ce blougue est de plus en plus souvent en rade pour cause de serveur SQL planté.
Manifestement, quelqu'un fait tourner une appli foireuse sur notre si précieux serveur mutualisé, et la copropriété n'a aucun moyen de pression sur le locataire indélicat...
Je dois donc me résoudre dès que ça plante à passer en page html fixe.
Temporairement, j'espère.
Ce qui veut dire que, même si je poste (et je vais poster), le RSS risque de rester aussi engourdi qu'un buisson de ronces givré perdu dans la toundra, que le compteur de commentaire ne crépitera plus de vos pépiements joyeux, et que je risque de m'énerver quelques jours encore à trouver une solution viable.
Mais que ça ne vous empeche pas de poster des bâtises dans les commentaires, on ne sait jamais, des fois ça marche très bien quand même.
Voilou.
Tout ceci n'a aucun intérêt, je vous le concède.
Mais ça m'agace.
PS : si j'arrive à poster cette note sans que tout me crashe à la djeule, je hurle à la lune tel Rambo terrassant l'Hydre de Lerne en slip.
Sinon aussi, mais vous n'en saurez rien.
.
[EH DITES] Le bouzin n'a jamais été aussi rapide que depuis que j'ai posté ce texte. Rhâââââââ, ça m'agace mais ça m'agace !
[Nanmého] Tain mais pourquoi ça marche du feu de Pneu maintenant, alors que ça fait des jours que tout ce colle en botte dès que je regarde un ordi, c'est pas possible ça à la fin !
'Comprends pô...
Et des grosses galoches à la Russe à tous ceux qui passent ici !
Bien.
Puisque les éboueurs n'en avaient pas non plus, il a fallu que je le fasse tout seul avec mes pitites mimines.
Devant vos zyeux ébahis, voici mon calendrier 2007:
Gouzi-gouzi-gouzi ! Mrrrrrriaou ? Rhoooo, cromeugnons ^^
(Oui, bon, ça va hein ! J'ai des excuses, j'ai la crève, je suis sous Fervex, et le Fervex ça me rend tout bizarre.)
L'autre jour, la factrice est passée au bureau.
On l'aime bien, notre factrice.
Elle vient du Dehors, là où, d'après la légende, il n'y a pas de plafond.
Elle nous apporte un grand souffle d'air frais, et les dernière nouvelles du Grand Extérieur.
En général : "houuu, fait froid ce matin".
Sobre, instructif, utile.
Là, elle venait pour les calendriers.
Truffe alerte, oreilles au vent, je lui saute dessus pour lui faire sa la fête.
Et accessoirement lui acheter de quoi orner dignement notre bureau.
A savoir : un calendrier avec des chatons cromeugnons dans un panier.
Et bien croyez-moi si vous le voulez : elle n'en avait plus.
Plus un seul.
Tous vendus.
Dur.
On a dû se rabattre sur des dalmachiens cromeugnons-sur-un-tabouret-avec-des-fleurs.
Mais c'est pas pareil...
.
La vie est cruelle, des fois.
Snif.
- Atchoum !
(snirfl)
(A bes souhaits)
(berci)
(C'était mon premier post de chaisière. Que je suis ému !)
((Heu... au fait... c'est quoi une chaisière ?))
[Edit poétique Sully Prudhommesque]
Le vase où meurt cette verveine
(??? c'était des roses d'abord)
D'un coup d'éventail éponge fut fêlé ;
Le coup dut l'effleurer à peine
(Mes couilles, ouais !),
Aucun bruit ne l'a révélé
(A part un grand "KLING !!!" et mon hurlement).
Mais la légère meurtrissure
(On voit bien que c'était pas ton doigt, Ducon !),
Mordant le cristal chaque jour,
(Nan, juste une fois, pis c'était du verre)
D'une marche invisible et sûre
En a fait lentement le tour.
(nawak. il s'est explosé dans l'évier, c'est tout)
Son Mon eau fraîche sang bouillonant a fui goutte à goutte,
Le suc des fleurs s'est épuisé ;
(gni ?)
Personne encore ne s'en doute
(Ah ça, ça m'étonnerait, j'ai dû réveiller tout le quartier),
N'y touchez pas, il est brisé.
(Ouais, j'avais remarqué, merci.)
(Abruti.)
.
Bon.
Finalement, nous sommes allé voir Happy Feet.
Je ne peux pas dire que c'était mauvais.
Non.
Juste très déstabilisant.
Et la bande annonce est franchement mensongère.
Bien sur, on identifie le héros tout de suite : corps massif, se tenant bien droit, en noir et plastron blanc, nœud papillon impeccable.
Aucun doute, il s'agit bien d'un manchot de belle prestance.
Celui-ci tombe amoureux d'une manchote, très belle, longiligne, toute de noir (dé)vêtue. Le conte de fées classique.
Le méchant pingouin est bien aussi, regard retors et sale gueule.
Mention spéciale à sa cicatrice, probablement provoquée par un orque des années auparavant.
Idéal pour faire peur aux enfants.
Donc, les personnages, ça va. Un peu bateau, mais la qualité exceptionnelle de l'animation est au rendez-vous, les petits pourraient encore se prendre au jeu.
Mais alors l'histoire mes enfants !
N'importe quoi.
Au début, deux pingouins se poursuivent en sautant partout. Très comique.
Mais la scène se passe aux Bahamas, ça ne fait pas très crédible. Et le coup des manchots voyageurs, depuis Madagascar on connait déjà. Dommage ce manque d'originalité mais ça passerait encore.
Puis direction Londres, pour voir une vieille manchote au prénom abscons ("Aime" ? "Emme" ?) dont on se demande bien ce qu'elle fout là.
Puis les pingouins prennent l'avion pour aller disputer un poker dans un casino monténégrin !
Et là ça dérape complètement.
Franchement, malgré l'animation hyperréaliste, pourquoi vouloir montrer des pingouins jouant au poker ? C'est d'un ridicule achevé.
Et c'est ben joli de les faire voyager aux quatre coin-coins du Monde et jouer aux cartes, mais... quid des mignonnes scènes de claquettes ?
On nous promet des manchots sautillant sur la banquise, on les retrouve faisant sauter la banque !
Aucune des scènes de quadrille vantés dans la bande annonce n'est visible dans le film - honteux.
Exit la comédie musicale rigolote !
Et alors cette violence !
Et vas-y que je te torture, et vas-y que je te flingue, et tiens si on faisait sauter un palais vénitien...
Un conseil, n'y emmenez surtout pas vos enfants.
Ils seraient choqués et affreusement déçus.
Sinon, nous sommes aussi allé voir Souris City.
Le topic : une grande souris naïve, à l'accent incroyable et aux belles moustaches part découvrir "la Ville et la Civilisation" accompagnée son gros lourdaud de compagnon.
Scènes de combats à poil à coups de poings de fist-fuck en caoutchouc, humour scato bien crade, scènes complètement cons façon "caméra caché", avalanche de grossièreté.
On croirait regarder une version trash de Grolandsat ou du Journal de Moustic sur Canal+.
Les studios Aardman nous avaient pourtant habitués à plus de finesse !
Ça, un film pour enfants ? Tssss...
Ah, et le nom du héro : "Beau Rat"... tout un programme. Enfin...
.
Je vous incite fortement (c'est un ordre d'ami, vous faites ce que vous voulez mais vous n'avez pas le choix, ça serait vraiment trop bête de rater ça) à vous rendre immédiatement là http://www.ublog.com/erofeuter
Attention, c'est fabuleusement extraordinairement complêtement con.
J'adore.
Ses scripts crétins commencent ici :
http://www.ublog.com/erofeuter/2005/05/10
Et une fois qu'on a commencé, impossible de ne pas les lire TOUS.
Bonne lecture !
.
Lue dans une revue de presse, cette info sur la "sécurité du travail" dans les mines de charbon en Chine :
CHINA COAL-MINE DEATHS RISE
OWNERS RESIST CLOSURE
China's coal-mine deaths rose to the highest in at least five months in November [...]
More than 150 accidents killed 420 miners during the month, the State Administration of Work Safety said on its Web site this week, as pit owners stepped
up output to tap winter demand.[...]
Les mines chinoises ne font que 420 morts en 150 accidents, pour un mois ?
Mais ça fait à peine du 2,8 morts/accident !
Pour une nation massivement industrialisée, c'est faiblouille.
On sent que l'extraction du charbon est encore faite à la main là-bas.
Faut accélérer le pas les gars, si vous voulez être pris au sérieux ! Les JO, c'est bientôt !
Disruptions to supplies caused by blasts and flooding at China's mines may contribute to higher Asian prices, according to a Citigroup Inc. report.
aaaah, pardon, 10,000 excuses parfumées !
Tous ces petits accidents ralentissent la production et font flamber les prix.
En fait, les mineurs donnent de leur personne pour soutenir les cours.
C'est bien, bel esprit de sacrifice.
Enfin un pays qui se soucie de faire progresser la croissance mondiale.
Merci les gars.
On devrait s'en inspirer ici.
Ha ha.
China has pushed back by two years a 2008 deadline to close coal mines considered unsafe or too small to be efficient, because of opposition to the plan, the official Xinhua news agency said Oct. 12.
Bon, le gouvernement chinois, dans sa grande sagesse, repousse la fermeture des mines dangereuses à 2010 pour soutenir la production de charbon prévue par le Plan en 2005.
Le Plan...
la Chine, plus gros producteur de houille au monde (1/3 du total), a décidé de construire 70 nouvelles centrales au charbon par an jusqu'en 2013.
Incidemment, c'est aussi l'un des plus gros importateurs mondiaux, puisque le pays consomme la quasi totalité de sa production...
J'ai comme dans l'idée que le Plan serait lui même un tout petit peu en contradiction avec le Protocole de Kyoto, pourtant signé par la Chine la même année, non ?
Mais je peux me tromper, hein.
Toujours est-il que la Chine était, en 2002, très loin derrière les USA et l'Europe en terme d'Émissions de CO2 par habitant.
Ha ha !
Ri-di-cules.
Ils ont une belle marge à rattraper avant d'espérer nous doubler.
Ouf, nous voilà rassurés.
Heureusement nous n'en sommes plus là ici.
Nous vivons dans un pays moderne.
Notre énergie est propre.
Ultra sûre.
Nous, nous avons des centrales nucléaires.
Et ça, quand ça pète, le ratio morts/accident est imbattable !
.
Ah, heu... joyeux lundi à tous !
La Genèse :
Au Commencement était Sosof, l'Instigatrice. Et Sosof créa un questionnaire (de feignasse). Pouf.
Elle le transmit à La Grande Chose qui le léga à ZEL qui l'envoya à Lotte qui le jeta aux Hypppocampotames qui me le refourguèrent en douce.
Entre-temps, Sosof l'envoya aussi à "chami, qui s'endors sur ces lauriers, Juliette, a la negresse bleu si elle passe par là et a Eva".
La Grande Chose passa le bébé à Lovely Goretta (qui le laissa à tous) et Double P, qui le fit s'envoler vers Talden, Inti et Shyle
ZEL, lui, le glissa à N@! et Araignée
Lotte le vrouma aussi à Rose et ChrisCB
Et Hyppocampotame à Seb, qui le garda au frais et FLX, qui rendit la main au plus offrant.
Chami, de son côté... etc.
Sans compter tous ceux qui on répondu dans des commentaires un peu partout "ouaiiiis, cool, tu me l'as pas passé mais je l'ai fait quand même !"
Donc, pour répondre :
En ce moment, je fais de la blogogénéalogie.
Et je ne dors pas beaucoup...
(L'extrait de cette recette vient d'ici et impliquait à l'origine un malheureux lapin à la banane, que j'ai préféré épargner.)
地方在熔爐為20 mn。
剝剩餘的大蒜, 去除毒菌并且切開它在美好的部分。
切肉腸肚雜碎(肝臟, 腎臟, 心臟在美好的部分。
在跳躍, 做回歸大蒜在少許橄欖油。
加肉腸肚雜碎在部分和蕃茄整體櫻桃。
鹽, 胡椒, 讓的廚師5-6mn。 取消火, 季節切好的荷蘭芹
和儲備。
服務相當熱的串用跳躍的蕃茄和少許
白米。
Joli, non ?
Mais la traduction via Worldlingo est plus savoureuse que la recette.
Soigneusement ponctué, c'en devient mallarméen...
L'endroit dans le four est le manganèse 20. Et l'ail en surplus épuisé, les coupes de germe, élimination, l'ouvrent dans la partie heureuse. La viande de tranches, les intestins et l'estomac mélangés vers le haut (foie, rein, coeur) dans la partie heureuse. " Saute ! " fait l'ail de retour dans le peu d'huile d'olive. " Ajoute les intestins, et l'estomac, de viandes mélangés ! " Vers le haut, dans la pièce, La cerise globale de tomate, Le sel, le poivre, Laissent le chef 5-6mn… " Décommande le feu, Les coupes de saison, le bon persil, Et la réservation ! " La corde tout à fait, chaude de service, emploie la câpre la tomate et le peu de riz...
Vous ferez de ce texte un commentaire composé. Vous pourrez notamment étudier comment l'auteur donne de cette ontogenèse une représentation dramatique et grandiose, et comment les rêves de chatons kromeugnons que les enfants se font de la vie sont vite brisés par la réalité des wapitis traumatisés par "Saw III".
Vous avez trois jours.
Dimanche, on a voulu voir l'expo "Doisneau, Paris en Liberté" à l'Hôtel de Ville.
Fermée le dimanche.
Mphhf...
Du coup, on a atterri à Beaubourg, à l'expo Yves Klein.
Pour résumer, Klein voulais dématérialiser la spatialité de l'intemporalité par la déstructuration architectonique du vide.
Et il a peint des monochromes.
Bleus.
Re-mphhf...
En fait on voulait voir l'extraordinaire expo de photo "Les peintre de la vie moderne" (qui, elle, est à droite en entrant). A ne rater sous aucun prétexte. Si vous êtes dans le coin et que vous aimez la photo, foncez ! On n'a pu y consacrer qu'une toute petite vingtaine de minutes, il aurait fallu au moins deux heures...
Car nous étions pris par le temps : nous devions foncer aux Champs voir le dernier James Bond. On s'en faisait une fête !
Tout comme les 12,548 gazillions de personnes qui avaient eu la même idée que nous...
Séance complète 1/2h avant l'heure.
Re-re-mphhf...
Du coup (bis), on a atterri dans la salle de «Saw III».
Massacre morbide sinistrement dégoulino-tripalairesque gore à souhait.
Le meurtre le plus marquant étant celui du scénario.
Broyé d'entrée, avec le reste de la tripaille.
Mphhf... rheûûurp.
Et la nuit dernière, mes cauchemars ressemblaient à ça :
._.
Tippie se demandait sur son blougue d'où pouvait bien venir l'expression "Avoir le cul bordé de nouilles".
Comme je suis une grosse feignasse, que nous sommes vendredi, que je ne poste pas souvent et que je n'ai aucune excuse à fournir après tout, je vous re-poste ici mon explication historique de cette charmante locution.
Un peu de culture, ça ne vous fera pas de mal.
Avoir le cul bordé de nouilles :
En fait il s’agit d’une effroyable contrepèterie qui, curieusement, est passée dans le langage courant.
L’expression originale était “Avoir le nu bordé de couilles".
Au XVIIe siècle, les peintres et sculpteurs réussissant une œuvre exceptionnelle (genre une splendide Diane Chasseresse émergeant du bain, une accorte Vénus et Nymphes folâtrant dans les roseaux etc.) voyaient leur travail très attentivement scruté par les critiques de l’Académie.
Tous très, très intéressés.
Et tous des hommes.
D’où le «avoir le nu bordé de couilles»
Généralement, les nus les plus admirés étaient à l’origine d’une belle pension octroyée par le Roy, c’est pourquoi l’expression est passée dans la langue comme synonyme d’«avoir de la chance.»
CQFD.
Merci, bonsoir.
[EDIT] Ooops, commentaires ré-ouverts - fausse manip anti-spam cialo-viagraire... mes confuses.[/EDIT]
Le porte-conteneurs échoué au large de l’Ile de Ré a été déclaré «perte totale » par ses assureurs. (CF. niouze ici)
Le pauvre.
Couché sur le côté depuis un mois, les fesses à l’air.
Dans le froid, le vent, et la flotte glaciale.
Abandonné par sa maman.
Il commence à avoir des escarres – et sa coque se fend de désespoir…
« Perte totale » : le coût du sauvetage et des réparations est déclaré supérieur à la valeur totale du navire.
Autant dire qu’il n’est pas prêt de sortir le cul du sable.
- Houlà, pfiou, trop cher, trop chiant. On vous le laisse là, hein !
- Mais… vous n’allez pas le laisser comme ça tout de même ?
- Euh bah si, pourquoi ?
- Mais… c’est pas pour emporter ?
- Ah non, c’est à consumer sur place ! Cadeau, joyeux noël, servez vous ! Qui qui n’en veuuuuux ?
Normalement c'est là que les flics débarquent et que le vendeur à la sauvette se carapate au galop avec son encombrante marchandise bas de gamme dans un grand sac de sport - mais là, non.
Je ne suis pas expert en droit maritime ni en immobilier, mais à mon avis si vous le sentez de nager 2,8km, vous allez bientôt pouvoir vous offrir une très jolie résidence balnéaire, grand triplexe avec terrasse, calme, très originale et au charme unique, architecture "à l'italienne" inspirée par la Tour de Pise, avec vue imprenable sur l’Ile de Ré, et le tout pour pas un rond.
Une résidence d'exception dans un site magnifique.
Vue imprenable, excellente exposition.
Très nombreux rangements et placards.
Grande salle d'eau / piscine / bain-remous / thalasso / fosse à merde.
Et surtout : cuisine entièrement aménagée !
(Quelques menus travaux d'étanchéité et de peinture seraient à prévoir)
-
Se retrouver à devoir retélécharger en triple les 6412 messages d'une boîte pro collective spammée à mort, pour une erreur de client e-mail, alors que plus de 75% de ces mails sont des spams pourris...
Mmmh... On ne serait pas lundi, des fois ?
[Hé, dites] Pour ceux qui n'auraient pas le bonheur d'avoir tous les matins quelques uns des Textes Sacrés d'Anatrimviagrzanaxnotzl et ses amis dans leur courriel, allez donc voir ici [/edit]
Je me rends compte que mon précédent billet était un peu dur avec Limoges, sous-entendant à mots à peine voilés que Limoges, heu, pfff, bon.
Or j'ai été injuste, je l'avoue.
Cette ville d'histoire est en effet à la pointe du progrès.
Entre Tradition et Modernité.
(Si si. Une capitale régionale sera toujours "entre Tradition et Modernité", ou "Ville d'histoire, Ville d'avenir". De même que la communauté d'agglomérations autour, ou la Région, aura toujours pour slogan "Des Hommes, des Energies, un Projet").
Pour preuve, Limoges est la «Capitale des Arts du Feu».
On y élève donc des dragons (tradition). En porcelaine (modern... heu ?!).
(Bon, j'aurais plutôt dit «la capitale de "feu" les Arts», mais ne chipotons pas)
Mais surtout, cette ville éprise de culture (bettraves, salsifis, quenelles) compte bien des une célébrités.
Un homme fascinant dont la mémoire chère à nos cœurs reste vivace jusque dans le regard émouvant des enfants roulés en boule dans les paniers pleins de pelotes de laine et de lames de rasoir avec des poules (ou sont-ce les chatons ? je confonds toujours - baste, avançons).
Cet homme, c'est Jean-Gilles du Coëtlosquet (tadaaaaa !)
Homme Église, né le 15 septembre 1700 à Saint-Pol-de-Léon (capitale du chou-fleur et de l'artichaut).
Il fut Evêque de Limoges et précepteur des enfants de Louis XV.
Evêque.
Un métier utile et méritant.
Moi, quand je serai grand, je serai évêque.
J'ai toujours rêvé de me balader en robe avec un suppositoire géant sur la tête.
Sa vie
Ce fut un pédagogue d'exception, éduquant maints hommes d'état à exercer avec brio et intelligence la fonction suprême.
Il fut en particulier :
1 - Précepteur du duc de Bourgogne. Bon. Mort à l'âge de neuf ans - pas de bol. D'un autre côté, c'était le premier enfant que Jean-Gilles du Coëtlosquet avait à élever, le four n'était pas encore chaud, le môme n'était même pas de lui, on lui avait pas donné le mode d'emploi, bref. Dont acte.
2 - Précepteur de Louis XVI, Grand homme d'état horloger finalement un peu dépassé par les événement, à qui ses fonctions firent un peu perdre la tête, sur la fin.
3 - Précepteur de Louis XVIII, grand visionnaire polit... type qui heu... a laissé dans l'histoire le souvenir de heu... bon, aucune personnalité, mais il a fait massacrer nettement moins de monde que Napoléon, c'est déjà ça.
4 - Enfin, il fut le précepteur de Charles X, qui devint, lui, un sale con autocrate dictatorial, rh-ptouï.
Ok, le bilan éducatif de Jean-Gilles du Coëtlosquet n'est pas brillant-brillant, mais on ne peut pas lui reprocher d'avoir essayé.
Son oeuvre
Il est élu membre de l'Académie française en 1761, en remplacement de l'abbé Claude Sallier (Vous connaissez ? Non ? Moi non plus).
Il avait auparavant retiré sa candidature par deux fois, devant celles de Watelet puis de Vauréal. (Qui ?)
On sent qu'il était motivé, hein.
Enfin nommé le 14 février 1761, il fut reçu par le duc de Nivernais le 9 avril 1761.
Son haut fait d'Immortel : il répondit au discours de réception de Saint-Lambert. (texte introuvable - probablement un truc du genre "Heu, bin... bienvenue, hin. Vous avez fait bon voyage ? Votre fauteuil est là, je vous sert quelque chose ?"
Ce brillant littérateur dont le fantôme l'esprit a traversé tout le XVIIIè siècle n'a laissé aucun ouvrage.
On sait aussi qu'il "donna sa tonsure à Marmontel" ("Ooops, pardon, je crois que j'ai cupé un peu court... je vous fait la barbe aussi ?").
Jean-Gilles du Coëtlosquet est mort le 21 mars 1784.
On a retouvé de lui une liste de courses :
- des nouailles - Un poutage beuf et Mouton 1 lt -5 S
- plus Un poutage de Canart 1 lt 10 S
- plus troes pere pigons 3 lt -- S
- plus Un Cot dinde 2 lt -- S
- plus Un lapin 1 lt 10 S
- plus Un galimafre 1 lt -- S
- plus un Ragout dartichau et treufes 1 lt 10 S
J'espérais découvrir aussi que ce grand homme préparait divinement bien la langue de mouton fumée aux asperges, mais en fait, même pas.
Aujourd'hui, j'ai découvert que l'une des spécialités culinaires du Limousin est la Langue de mouton fumée.
- "Bin nous aut', on fait paître les agneaux dans les champs de tabac, et on leur apprend à se rouler des cigares tout seuls dès le sevrage. On récupère la langue juste avant les premières métastases."
Et l'autre, c'est le Jambon au Foin.
- "Ah ça, c'est de cheu nous aussi. Nos cochons, sont un peu cons. Y voyent les moutons fumer en permanence, alors y font pareil. Mais on les laisse pas sortir de la ferme, rapport à ce qui voudraient fumer du maïs et qu'après on aurait du mal à vendre nos 15ha de pop-corn. Du coup, y fument du foin en douce dans la grange.
Et parfois, forcément, ça prend feu."
Pays de barbares.
Sinon, je suis aux anges, j'ai réussi à trouver du haggis à Paris
"Histoire D'un Aller Et Retour"... ou "Bilbo en Italie" ou "Comment Le You et SaPuce on faillit ne jamais voir Venise, ou y rester"
Jeudi soir. Aller :
Métro, ligne 14, station Bercy - Gare.
On sort de la rame, monte l'escalator, le métro repart, lorsque soudain, MaPuce, affolée : "Mon saaaac ! Je l'ai laissé dans le wagon !!!" (my preciousss !)
Dans le sac, ses papiers, ses affaires, un lecteur MP3 tout neuf, son appareil photo, l'Anneau Unique... et les billets de train pour Venise.
Or le train part dans moins d'une heure.
Panique.
Marathon.
On appelle le chef de station, qui contacte les deux stations suivantes.
Un contrôleur est envoyé vérifier la rame dans les deux sens au terminus.
Pas de trace du sac.
Les guichets des 2 stations suivantes n'ont pas de nouvelle.
Pas de bol, on est tombé sur un aigrefin qui sera parti avec...
Annulation de la CB en urgence, appel des commissariats des alentours, au cas où...
Rien.
On va à la gare tout de même, on ne sait jamais.
Là, on nous propose de racheter nos billets, et de (peut-être) tenter de se les faire rembourser plus tard. Mais un contrôleur nous indique que sans papiers, il serait difficile de prendre un train de nuit traversant Suisse et Italie.
Pas faux.
En désespoir de cause, on sort pour porter plainte pour vol, vu qu'il est évident que quelqu'un s'est barré avec le sac.
Puis fait demi-tour vers la gare, histoire de voir partir notre train sans nous dedans, et de pleurer sur notre hareng sort.
Devant la gare, trois elfes flics.
A leur pied, un petit sac à dos.
"Mon sac, c'est mon saaaaac !!!"
Mlle MaPuce hurle de joie, saute au cou de la fliquette - tout y est.
Une bonne âme nous a vu sortir sans, a fait demi tour avec, ne nous a pas retrouvé, à fouillé dedans, trouvé les billets de train "départ pour Venise ce soir" et est venue le rapporter à la gare...
On saute dans le train, qui part deux minutes après.
Rhâââââ, ouf.
Dimanche soir. Retour :
Un troll contrôleur Italien nous demande 150€ en liquide, au titre de réajustement tarifaire sur nos billets, sous prétexte que Mlle MaPuce n'a pas de "carte en plastique d'agent de voyage" pour justifier le tarif avantageux que nous avons payé, et auquel nous avions droit.
Rien ne le fera changer d'avis, y compris le fait qu'elle seule a pu émettre les billets en question...
Descendre au pas de course du train à Milan Centrale à 23h30, trouver un DAB autour de cette gare merveilleusement bien fréquentée, y tirer 150€ en liquide et revenir en courant, avant que le train ne reparte sous peine de se faire débarquer manu militari par les orques carabinieri : un pur bonheur.
Du liquide - de la main à la main à un type qui ne m'a donné en échange qu'un matricule... et le PV qu'il nous a donné en échange le lendemain matin sous mes pressions insistantes me semble hautement suspect...
A mon avis, je ne suis pas près de me faire rembourser.
Chié.
La prochaine fois, j'opterai pour une contestation vigoureuse et l'arbitrage des carabinieri. Ça me permettra de visiter le Mordor Milan - sa gare, ses prisons... et de nous faire expulser à moindres frais.
Ce ouickquhende, nous nous en fûmes en escapade transalpine (non, pas d'ours, les ours c'est transpyrénéens. Comme quoi... bref).
Nous sommes allé à Venise.
Ah, Venise ! Ses palmiers, ses lagons mordorés, ses montagnes de verdure luxuriante dévalant d'incroyables pyramides en ruine, les troupeaux de dromaludaire* blatérant le soir sous les dattiers en fleur...
Mais comme Sinner m'a interdit, dans un commentaire précédent, de poster toute photo contenant les ingrédients consubstantiels à la "Bruges du Sud" sous prétexte que je ne devrais pas céder à la facilité, je ne peux, sous peine de le décevoir, vous montrer un montage contenant les éléments suivants :
- un campanile (il y en a 12546 à Venise, dont la moitié penche dangereusement vers les divers canaux)
- un canal (difficile de ne pas plonger dedans, on les trouve au détour de chaque ruelle - l'astuce consisterait à ne pas se promener le nez en l'air en détaillant les façades, c'est à dire être aveugle.)
- un pont (cf ci-dessus)
- un vaporetto (le service de bus local incontournable, sur le Grand Canal)
- une gondole (impossible de prendre une photo sans qu'elles entrent dans le champ)
- des masques (la production de masse locale - à croire que les Vénitiens en mangent, se chauffent avec, et se taillent des pagnes dedans tellement il y en a partout)
- des pigeons (si l'Horreur existe, elle habite Plazza San Marco et son nom est Légions)
En conséquence, voici ce que vous ne verrez pas ici :
Petit montage en plus grand sur simple clic.
Ni ceci :
Les rats volants dévoreurs de touristes. Monstrueux.
Ni, donc, ce genre de chose :
Ni cela :
Ni ça, classique à mort :
Ni, bien entendu, ce genre de cliché infâmant :
Non, je ne suis pas chien, je vous épargne ces banalités, poncifs usés que vous trouverez en 169,000 exemplaires grâce à n'importe quel moteur de recherche. Je vous passe aussi les descriptions mille fois rebattues des sentines romantiques, du petit marché au poissons (très !) frais derrière le Rialto, le Pont des Soupirs, les 95,732 "Madonna col'Banbino" de la Galleria dell'Accademia, les palais, tous plus beaux les uns que les autres, bref, toutes ces bêtises.
Non, je préfère mille fois vous réserver le top de la crème :
Les LAPINS SADIQUES EN PORCELAINE
Non, ne me remerciez pas, j'aurais tout aussi bien pu vous montrer une photo de ces clowns tristes en verre de Murano.
Mais je ne suis pas sadique au point de vous imposer ça.
Non, vraiment.
Je n'ose imaginer vos têtes si je vous avais montré ça :
Le pire, c'est que 10min avant de sauter dans le train vers l'Italie jeudi soir... mais non, je vous raconterai plus tard
Beaucoup à dire.
Des tonnes à raconter.
Vraiment.
Mais pas le temps.
Du tout.
Désolé.
URGENT : Achèterais manuel du Petit Cloneur + labo
Faire offre.
Le 2 Novembre, c'est la fête des morses. Si vous en connaissez un, faites-lui la bise et offrez-lui des fleurs !
La première fois que je l'ai croisée, je n'ai pas vraiment fait attention.
Entre deux ages, probablement antillaise, ordinaire parmi les anonymes.
Elle chantonnait.
Bah.
Des gens qui marmonnent seuls dans la rue, on en coudoie tous les jours.
La deuxième fois, la fredonneuse faisait déjà parti de mon quotidien.
- 7h23 : JM Sylvestre m'énerve sur France Inter
- 7h30 : je termine mon café en lisant vos blougues
- 7h48 : je ferme doucement la porte et me dirige vers le métro
- 7h52 : à mi-chemin, je la croise - elle chante, les yeux dans le vague
- 7h55 : métro, bouquin, musique irlandaise dans les oreilles, direction Opera pour une folle journée de trucs diverzévariés.
Mais à force de la croiser tous les matins, j'ai fini par saisir des bribes, glaner des fragments du chant ininterrompu de cette dame.
Et petit à petit, j'ai découvert l'incroyable...
"Faisons sauter nos chaînes,
rejetons ces entraves !"
tiens, c'est probablement une militante LCR.
"Nous t'adorons, ô radieuse Hostie!"
ah non, ça doit être une Quebecoise mal embouchée.
"En marchant vers Toi, Seigneur, notre cœur est plein de joie"
heu... on se connait ?
Tu es la vraie lumière
Jaillie dans notre nuit...
bin, c'est gentil, mais j'ai pas ma frontale ce matin...
"O Seigneur, notre Dieu,
qu'il est grand ton nom
par toute la terre!"
Bon sang ! C'était donc ça ! Cette dame a reconnu Mon Essence Divine, à su deviner la Sainte Lumière irradiant sous Mon masque matinal bourru - Et tous les matins, Me croisant, éblouie par Mon Aura sublime, elle chante Ma Gloire !
PS : C'est sympa, ça fait bien plaisir, chaque matin, d'entendre une fidèle me déclamer mon panégyrique. Faudra tout de même que je pense à lui demander une offrande ou des sous, ça se fait beaucoup dans le milieu.
Un porte-conteneurs s'échoue au large de l'Ile de Ré.
Les derniers mots du capitaine avant de se planter sur la morne vase rocailleuse de Ré auraient été
"J'assume pleinement la responsabilité de cet échec, et j'en tire les conclusions en me retirant de la vie maritime" (Shrôôôônk !)
D'ici quelques minutes, elle va passer la porte du bureau, lâcher un "Bonchour" crispé avec son plus terrible accent viking, s'asseoir à sa place, poser son sac et s'installer pour la journée.
Sous les regards "discrets" mais néanmoins très attentifs de ses andouilles de collègues présents dans la pièce.
Là, elle va allumer son ordinateur, taper son login... et les paris seront ouverts.
J'ai parié sur une réaction à 11h00.
D'autres, moins charitables, ont tablé sur deux jours...
...
Combien de temps avant qu'elle ne s'aperçoive que vendredi soir, j'ai inversé les touches "K" et "L" sur son clavier ?
Gemini, conscience du You :
- C'est mal. Tu ne devrais pas faire ce genre de niche stupide à une personne ayant le QI d'un golem neurasthénique. De plus, elle a l'humour d'une brique. Elle ne va pas comprendre ce qui se passe. Et les médocs qu'elle ingurgite la rendent émotionnellement instable. Ça va te retomber sur le coin du museau, c'est sûr. Tu vas t'en mordre les doigts. Tu vois, tu culpabilise déjà, c'est vil, tu...
You :
- rhoôô, ça va, elle est pas si atteinte, elle comprendra tout de suite, ça la fera marrer...
Gemini, conscience du You :
- Ha-haha-hahaaaaa ! Bon, il te reste dix secondes pour ré-inverser les touches, éviter un effondrement émotionnel et la troisième Guerre Mondiale. Tu le sais, tu la connais, je t'aurais prévenu...
You :
- Chtttt, la voilà !
.
.
.
.
.
.
.
.
[Inversion des touches vendredi soir, avec la complicité des andouilles de service encore présents. Mais...
Ça m'a travaillé tout le w-e. Craignant le craquage de boulon, j'allais remettre son clavier en ordre avant qu'elle n'arrive.
Eh si...
Or un autre collègue l'avait fait juste avant moi, exactement pour les mêmes raisons.
C'est terrible de se dire que quelqu'un avec qui on travaille tous les jours n'est pas succeptible de comprendre que deux touches de son clavier ont été inversées; que oui, c'est une blague, et de supposer que cette bête potacherie va l'ébranler au point qu'on préfère finalement laisser tomber de peur de la voir partir en vrille...
Et c'est couillon, ç'aurait été bien amusant tout de même...]
[EDIT] La 1ère video remplacée par une autre beaucup plus stupide [/edit]
Un crapahut avec Maurice Bouchon, ça s'organise comme suit :
1/ Décider 2 jours avant que ça suffit comme ça, on a besoin d'air frais.
2/ Poser une journée en catastrophe, la veille.
3/ Harceler MaPuce pour qu'elle nous trouve des billets de train et une voiture de location pour le lendemain soir, le tout à un tarif préférentiel si possible car je suis tout de même son ptit lapin.
Sur place :
1/ Passer à la coopérative laitière acheter 18kgs de Beaufort et deux diots.
2/ Ne PAS passer à l'épicerie, et ne rien acheter d'autre.
3/ En conséquence, ne se nourrir QUE de beaufort d'alpage et de diots pendant trois jours, matin, midi et soir.
Mais sur place, c'est aussi le plaisir intense de voir les dernières marmottes, si grasses qu'un aigle ne redécollerait pas avec, onduler sereinement dans l'herbe déjà rouillée par l'automne.
Ecouter le silence de la nuit, se coucher dans un refuge d'hiver désert, après avoir fendu les bûches et nourri le poêle ronronnant
...Ainsi qu'en avoir redécoré l'entrée à nos couleurs :
Avoir la plus belle des surprises au petit matin : quelques centimètres de belle neige tout fraîche rien que pour nous...
Et un col perdu dans le brouillard
Passer ce même Col de Pierre Blanche (2842m) par un hors-sentier recouvert d'une nappe immaculée, nimbés d'un cocon soyeux à peine déchiré par les premiers rayons du soleil :
Se laisser saisir par la beauté de trois graminées plantées dans le Grand Blanc
Et profiter de ces instants glacés pour se perdre dans la contemplation des cristalisations qui craquent sous nos pieds.
Et craquer complètement soi-même
On fait pire comme ouickquhende, non ?
Une prochaine fois, je vous raconterai peut-être comment on a failli massacrer à coups de hache les 15 "randonneurs" qui avaient décidé de monter tout exprès se faire une fondue et de se bourrer la gjeule en hurlant jusqu'à 2h du mat' et en jouant au Uno dans le refuge de la Femma la seconde nuit.
Je n'arrive toujours pas à saisir ce qui nous a retenu de flanquer le feu au chalet en partant au petit matin.
L’absence d'allumettes, probablement...
Mwouaaaa ha ha ha !
Et vous pensiez vraiment que j'aurais pu raconter notre périple Vanoisisthanais un lundi, après une bonne grosse journée de bureau ?
Hein ? On est déjà mardi soir ?
Oh merde...
Bon, je reviens...
Bien bien bien...
Alors voilà.
Astex a commencé à mettre en ligne ses photos du Ladakh là
Et moi, je les ai regardées. Argh.
Tout y est. Mentalement insupportable.
Du coup, demain soir avec Maurice Bouchon, on saute dans un TGV direction La Vanoise, pour border les marmottes avant l'hiver.
Comme je ne peux pas vous abandonner ainsi à la tristesse automnale, et à la demande expresse d'Amarante, je vous laisse avec ma recette anti-déprime du ouickquhendeuh : j'ai nommé...
- I - Des trucs à avoir :
- 4 belles bonnes bananes bien mures (et une brique d'allitérations)
- 200g de farine (de blé. La même recette avec de la farine de castor est immangeable)
- 200g de sucre (ou de coquilles de moules)
- 100g de beurre (salé, c'est meilleur - et pas seulement dans le thé)
- 2 oeufs (bio, issus de belles poules à plumes qui chantent la Paimpolaise)
- 1 pincée de sel (ou de poudre de corne de dragon)
- 1/2 sachet de levure (ça existe, la levure chimique bio ?)
- 1/2 cuil a café de vanille, ou de fleur d'oranger, selon l'inspiration
- 300g d'éclats de chocolat. Noir. (Achetez 2 plaquettes de 200g, il en restera 1/2 - Très important pour la suite)
- d'autres trucs, que vous avez chez toi (je peux te tutoyer ?).
- II - Des trucs à faire :
Préchauffez le four à th 5 (170°). (Ça marche moins bien au croonde)
Beurrez un moule à cake. (Pour cela, utilisez du beurre, et heu… un moule à cake)
1/ Ecrasez amoureusement vos bananes à coups de fourchette ou avec vos poings (Ça les détendra autant que vous).
2/ Fondez votre plaquette 1/2 de chocolat noir de la mort dans une casserole avec un peu d'eau, ou de bière aromatisée au cidre, ou avec du chouchen, ou dans un fond de muscat, bref, vous êtres grands hein, vous connaissez vos goûts.
3/ Videz-en la moitié dans un saladier.
Tant que vous y êtes, balancez-y aussi le reste en vrac, et touillez ferme.
Au fouet. Shlak !
Quand c'est bon (oh, oui, c’est bon, fouette-moi encore), videz-moi tout ça dans le moule. Décorez avec ce qui vous tombe sous la main (amandes, rondelles de bananes, éclats de chocolat noir 99% de cacao affreusement amer inutilisable autrement, oreilles de lapin, clochettes... Mon sens esthétique me pousserait à mettre des lardons et des lamelles entrecroisées de Beaufort, mais après, c’est vous qui voyez.)
4/ Flanquez la préparation au four, et allez faire un tour pendant 67min32s
...
5/ Profitez-en pour boulotter la demi plaquette de chocolat qui reste, elle est là pour ça.
6/ Quand ça sent bon, collez le nez au four pour voir où c'en est.
6bis/ Décollez-le à l'aide d'une spatule, enduisez-le de Biafine.
7/ Sortez votre cake du four, (utilisez un moirmiton pour protéger vos délicates mimines) et nappez-le avec reste du chocolat fondu - si vous ne l'avez pas déjà terminé, gourmande vas ! Si vous aviez terminé le chocolat fondu, pas grave : votre cake est déjà décoré. Ce qui vous autorise à finir le nappage à la cuillère à même la casserole, debout devant la cuisinière, la maintenant tout de suite. Merci qui ? De rien !
8/ Burp. Bon, attendez un peu, faites un tour, lisez un bouquin...
9/ Encore un peu...
10/ C'est bon, à taaaaaable ! Bon ap’
Et bon w-e les gens !
6h30 - Sirène hurlante - vaseux, réveil brutal - à peine le temps de sauter hors de l'abri, de foncer dans les sous terrains puants - course effrénée vers le bunker...
Là-bas, c'est déjà l'enfer. L'attaque brutale a commencé à l’aube – ces salauds ne dorment donc jamais ! Tout de suite les mail-bombs explosent de partout, les fenêtre Yahoo crépitent, envoyant des shrapnels de nawak dans tout l'open space - à peine le temps de recharger d'une cartouche de caféine que les tirs reprennent. Derrière mes tableaux excels barbelés, les pieds dans la boue gluâtre, je n'en mène pas large...
Dans nos rangs, c'est l'hécatombe. Certains bleubites ne passeront pas la semaine - trop jeunes, inexpérimentés, leur maladresse les renverra "à l'arrière" rejoindre des millions de troufions mis hors circuit avant eux - s'ils ne finissent pas les pieds devant, malencontreusement abattu par un camarade de tranchée trop nerveux.
Dans la casemate voisine, une vétérante d'autres batailles qui ont ébranlé son équilibre déjà fragile, craque complètement et, malgré (ou à cause ?) des cachets pris en surnombre, prend un sous-off pour un horrible serpent qui en voudrait à sa vie. L'élocution hésitante, celle ci n'écoute plus personne et bredouille des messages incompréhensible.
Le Génie tient pourtant bon sous la mitraille, les Techniciens et leur vieux briscard de capitaine ont probablement déjà vendu leur âme au diable... Les Eclaireurs aussi, Commerciaux qui sortent nuitamment et tentent par tous les moyens de retourner une population hostile en notre faveur, n'hésitant pas à parcourir des milliers de kilomètres pour un quignon de pain - L'approvisionnement, notre vie même, ne dépend que de leur bon vouloir…
Le soir, quand sonne la retraite, exténué, j'inspecte une dernière fois nos défenses - et découvre avec effroi que l'"arrière" ne nous a jamais fourni les munitions de data promises - faute de temps et trahis par quelque supplétif renégat, ni moi ni personne n'avait jamais songé à inspecter les caisses promises... J'ai peur, l'hiver approche, la campagne sera longue, déjà l'automne fait pleuvoir en un déluge de feu ses Légions de Lundis successifs -
Et demain petit il faudra remettre ça - sauter sur le PC, éviter les mines, les shrapnels, les bombes, noyer ces sauvages de Clients dans une nappe de gaz brouillardeux, napalmer les champs de data criblées de trous, flinguer les incongruités, mitrailler l'adversaire de mails explosifs, larguer des roquettes SQL et extraire des BAL dans des corps criblés d'emails de fer...
Putain de métier, petit.
Mais il faut bien que quelqu'un se charge du sale boulot.
Ouaip petit, je souhaite à personne de bosser un jour en entreprise…
Putain de Lundi !
Note "à l'arrache" en rentrant de la Blog Party, tellement illisible que si vous voulez vraiment la lire faudra cliquer là :
Agenda perso / Post-it / Ne pas oublier / j'ai la mémoire d'une poule:
Rappel : demain soir c'est la Blog Party.
Il y aura 142,825,795 personnes, plus ceux qui n'ont pas dit qu'ils viendraient mais seront là quand même.
Ne pas oublier de venir aussi.
Je ne rappelle pas l'adresse, toutes les infos sont là : http://blog.party2.free.fr
Pour séduire votre conquête, deux méthodes s'affrontent.
1/ La méthode directe :
"Hé chéri(e), tu montes ? (à 4000m)
Je connais un petit hôtel sympa dans le coin" :
Quelques briques de terre crue, un point d'eau à proximité, et crac, on a un hôtel d'altitude. Finalement, le Ladakh, c'est un peu comme Courchevel...
2/ La méthode romantique :
"Ô poussin/tourterelle d'hâmür, j'ai réservé une table dans un petit restaurant tout mignon pour ce soir - un vrai petit coin de Paradis !"
Joli petit restau dans une ruelle du vieux Leh. J'avoue : je ne suis pas entré, j'ignore donc si la carte était à la hauteur du décorum. D'un autre côté, je suis revenu vivant et n'ai pas subi d'ablation de l'estomac. On ne peut pas tout avoir.
Sinon vous pouvez toujours opter pour un petit tour en voiture au clair de lune:
Ah, les camions cachemiris ! Rouges vif, maquillés comme des vielles putes brillamment décorés tels des sapins de Nöel clignotants, un gros barbu enturbanné au volant, sillonnant la piste tout klaxon hurlant avec un unique credo : "ça passe !"... sauf que parfois, ça passe pas. C'est pas comme si la route ne faisait (au mieux) qu'une voie, avec la montagne qui dégringole d'un côté, et le précipice de l'autre, hein !
A noter : le porte bonheur qui pendouille au rétroviseur, c'est un Pied de Fatma. Enfin, on dirait.
PS : notez la manière dont le chauffeur (tuberculeux) de la jeep tient son volant : je peux vous assurer qu'être passager et mettre sa vie entre les mains d'un gars comme ça, ça muscle les sphincters.
Tout content de trouver l'énergie masochiste nécessaire à une telle hérésie, j'ai réussi cette après midi à attraper mon plus beau maillot de bain et à aller à la piscine de la ville, rouverte depuis peu.
J'espérait secrètement - outre y entretenir mon beau corps d'albâtre - y trouver matière à pondre ici une note expliquant à quel point je déteste l'eau en boîte.
Bien entendu, lorsque j'arrivais là-bas, la piscine fermait ses portes...
Acte manqué ?
Afin de ne pas gâcher cette belle énergie, je suis tout de même allé courir.
Au bout de 20min, j'ai avalé un moucheron.
Etranglement, stoppé net.
Retourné à la maison au pas, les bronches en feu et la glotte entre les jambes.
Ok, c'est un signe du destin.
Ce soir, ça sera donc Cake à la banane et au chocolat très noir (actuellement en pleine cuisson dans le four, ça embaume ) , et manchons de canard à la graisse d'oie et patates sarladaises en désert.
Ah, mais !
[Rien à voir :
J'ignorais jusqu'à ce soir que notre voisin du dessus était fan de techno.
Je pense que de son côté, il ignore que j'ai une grosse hache médiévale en parfait état de marche qui ne demande qu'à servir...
L'appart du dessus est bientôt libre, ça intéresse quelqu'un ?]
Hier soir, en allant répeter après une (très) rude (suite de) journée(s) (de merde) au boulot...
[Pour se calmer, avec Ol, on s'est mis en tête de reprendre "Fame", le titre du film/comédie musicale du même nom, dans une subtile version très personnelle dark-thrash heavy-metal-death-core - hurler "Fame, I wanna live for ever, Light up the sky like a flame" etc... d'une voix gutturale sur fond de guitare saturée à donf, c'est très apaisant. En outre, ça sonne du tonnerre, on dirait que cette chanson n'attendait qu'Ex-Inferis pour prendre son envol - on flamber en torche, selon le point de vue musical envisagé ]
... Bon, oubliez le contexte, on s'en fout.
Plouf, plouf.
Donc, hier soir, répèt, avons bu de ça :
Non mais vous avez vu ça ? "NOUVEAU : A L'EAU DE SOURCE"
Mais alors... ils utilisaient quoi, avant, pour préparer leur mixture ? L'eau de la Seine ? Celle des égouts de Calcutta ? De la pisse d'âne ? (quoique d’après le goût actuel, la pisse d'âne doit toujours faire partie de la recette de base)
Soit les publicitaires de chez Oasis nous prennent vraiment pour des abrutis, soit ils ont un terrible secret à cacher...
Ce samedi, avec Mlle MaPuce nous sommes allé faire un petit tour au bord de la mer (Deauville - eh oui, on ne se refuse rien - en fait il y avait un salon pro du tourisme, et Mlle MaPuce devait y aller. Pendant ce temps, j'ai fait du cerf-volant sur la plage. Intéressant, non ? Ah, non, vraiment ? Tant pis, vous l'avez lu quand même )
Bref, j'ai croisé une célébrité, grand artiste !
Qui a un rapport avec la note ci dessus.
Si si.
J'ai croisé Carlos.
L'unique autre fois où j'ai vraiment reconnu une gloire du spectacle, c'était à la Sorbonne, il y a qqs années.
J'étais tombé nez à nez avec Bernard Menez...
[/EDIT]
Cet été, au Ladakh, non contents d'avoir eu droit au déluge et à son cortège d'inondations et d'éboulements, les éleveurs de cailloux paysans du Zanskar ont eu un visiteur plutôt glouton.
A raison de plusieurs centaines comme ça au m², bien entendu. Se goinfrant allégrement dans les champs d'orge. Je vous laisse imaginer le massacre.
Padum : quelques maisons, quelques champs, des millions de sauterelles.
Lorsque nous sommes arrivés à Padum (Padum-padum), elles s'envolaient de partout sous nous pieds, stridulaient avec véhémence dans les petits champs ronds, se bâfraient d'orge, soufflant sous les yeux des paysans une récolte vitale qui sans elles n'aurait normalement eu lieu que quelques semaines plus tard.
Pas de pesticides au Ladakh : pas dans les moeurs.
Et on n'écrase pas une possible réincarnation de Grand-Maman.
Conclusion : cet hiver, là-bas, ça sera riz d'importation, ou bouse de yak.
Et cet hiver, par solidarité, comme ce n'est pas dans la culture locale de buter les bêbêtes mais que personnellement j'ai moins de restrictions, je jure que si un lecteur de ce bloug m'en trouve, je mangerai des sauterelles grillées. Bio, si possible, merci.
Vous ne perdez rien pour attendre, sales bêtes.
(Bon, ça, c'est fait. Allez hop, au dodo.)
J'ai des amis crétins qui m'aiment.
Pour mon anniversairenretard, ceux-ci m'ont offert (entre autres) ça :
Vous avez bien lu, c'est bien du sirop de poivre noir (photographié ici en situation chez les maniaques responsables du cadal).
Eh bin contre toute attente, c'est très bon.
Si si.
(houlààà, à mon avis, je suis resté un peu trop longtemps en Inde, moi...)
Et d'autres "amis" tout aussi dangereux m'ont envoyé par la poste (alors qu'on habite à à peine 200m) "Mes Boissons Maison", un bouquin alcoolifère recommandé par Al Qaïda et disponible dans tous les aéroports, qui contient entre autres la recette du vin de laurier, de la liqueur de géranium et du vin de pissenlit.
De quoi faire sauter n'importe quel avion.
Ou au moins disjoncter un douanier.
Et après ça on voudrait que je me comporte correctement en société ?
Tsss...
(Merci, je vous aime d'hâmür !)
Pourquoi être parti randonner au Ladakh, en plein coeur de l'Himalaya, plutôt qu'à Bondoufle ou qu'au Sierra Leone ?
Déjà parce que c'est loin de chez moi sans se taper les embouteillages, mais que j'avais une chance d'en revenir vivant.
Alors que qu'on n'a jamais vu personne revenir entier de Bondoufle.
Ensuite parce que c'est haut.
L'une des plus hautes régions du monde.
Et que dormir à la même altitude que le Mont Blanc, ça me faisait rêver.
Aussi parce que le Ladakh/Zanskar une région (assez) calme d'un état laïc et démocratique. L'Inde est même la plus grande démocratie du monde. Ça compte.
En décembre dernier, avec Mlle MaPuce nous avons cassé notre cochon pour passer une semaine dans une république islamique (Ah si, les Maldives sont une république islamique. Et on ne rit pas, là-bas, au fond !)
Il me fallait contrebalancer ça en soutenant de mes deniers un état laïc et pluri-ethnique.
On m'objectera que le Ladakh est majoritairement bouddhiste et que les gens y sont très pratiquants, mais je répondrai avec la plus parfaite mauvaise foi que le bouddhisme se présente comme une philosophie. (Heu... une philosophie bourrée de dieux devant lesquels il est de bon ton de ne pas se curer le nez, mais j'y reviendrai probablement dans un post ultérieur)
Ensuite, si l'on veut visiter l'Himalaya, on a le choix entre :
- Le Karakorum au Pakistan (on verra dans 30 ans, mais pour l'instant, non)
- Passer par le Tibet (et cautionner la colonisation chinoise, donc non)
- Aller au Népal. Mais ce sont des porteurs qui se coltinent les sacs, et ça, jamais. D'habitude dans les Alpes je porte mes affaires. Si là j'accepte de me délester, c'est pas pour qu'un pauvre type porte mon barda en plus du sien. Au Ladakh, les sacs sont chargés sur des mules et des poneys menés par un gars du coin, c'est tout de même plus acceptable.
- Reste le royaume du Bhoutan et son concept de "Bonheur National Brut" - mais bon, le gouvernement y est limite féodal, donc non.
Bref, le choix du Ladakh et du Zanskar s'est imposé de lui-même.
Ah, et puis aussi parce que je voulais voir ça :
Et ça :
Et encore ça :
Et puis ça aussi :
Et puis encore :
Et...
Etc... J'aurais tort de regretter, non ?
Bon.
Puisque manifestement ce soir, tout le monde s'est endormi et ronfle du sommeil du juste devant Louis La Brocante, voici une petite photo de circonstance : un joli petit hôtel de charme zanskari.
(Zanskar, près de Rangdum, 10/08/06)
Juste pour dire :
Voilà, c'est tout, vous pouvez disposer.
Merci de votre attention, bonsoir.
(J'insiste, mais c'est vraiment un bon film)
Hier soir Cette nuit, après avoir regardé l'intégrale de Kaamelott (Saison II) et écouté quelques joyeusetés énergisantes (Korn, Motörhead, Manowar, Soulfly, Ilona), m'est venu le désir sot et grenu de me rafraichir un peu la barbe.
Oui, parce que la tronche de Prophète, ça va bien un temps, mais quand on commence à se coincer systématiquement les poils de moustache dans l'opercule des canettes de Coca, hein, bon.
A 2h30 ce matin, je me suis saisi d'Excalibarbe, ma fidèle tondeuse, et ce fut le début du massacre.
Bien entendu, je me suis un tout petit peu trop appuyé sur le bouton de réglage du sabot, et j'ai perdu 200g de poil au lieu des quelques millimètres prévus. Classique. Pas grave, ça repoussera, j'ai l'habitude. Chié.
Et bien entendu j'en ai profité pour couper deux-trois mèches de cheveux qui dépassaient, du coup.
Sauf que j'aurais dû changer le sabot de la tondeuse avant.
Règle d'or : on ne se coupe pas les cheveux avec le sabot à barbe. C'est mal.
Et surtout, après, on a l'air d'un con.
Ce matin, je n’ai osé sortir de chez moi que coiffé d’un joli chapeau...
En consultant Bon Pour Ton Poil, d'habitude, je choppe une bonne crampe aux joues. J'y retourne donc régulièrement, par pur masochisme, car j'aime me claquer les zygomatiques.
D'autant qu'en ce moment, je prends des risques à chaque visite de son blougue, mes joues n'étant pas épaisses (je les remplume artificiellement avec des poils de barbe - pour cause de vadrouille himalayenne d'un mois et "gastro-nomie" indienne oblige. (Les filles, j'ai LA solution pour toutes celles qui cherchent à maigrir : un billet d'avion pour l'Inde, et dès l'arrivée, un grand verre d'eau !)
Mais ce coup-ci, le dernier post de Raph et en particulier sa dernière illustration m'ont vraiment laissé sur le cul...
Conclusions :
1/ On m'espionne et on vend mes photos intimes à des helvetes sans scrupules
2/ Le Caravage n'est qu'un gros paparazzi.
Le Ladakh est une région bouddhiste.
C'est même le seul refuge de la culture bouddhiste tibétaine, et il est en Inde. Au Tibet le gouvernement chinois à tout détruit en arrivant, chortens et gompas - n'y reste debout que le Potala, ancienne demeure du Dalaï Lama, monument désormais vidé de sa substance.
En conséquence, les ladakhis, de culture tibétaine et très religieux, respectent avant toute chose un truc tout con : la vie.
C'est fort louable. Malheureusement, ce n'est pas sans causer quelques soucis à nous autres, gros bourrins barbares d'occidentaux en visite.
Quelques scènes vécues.
- 1/ Une fin d'après-midi de marche, à l'heure du thé. Nous sommes assis sous la tente collective, à discuter avec Gikmet, notre guide ladakhi qui nous a évité pas mal de pépins sur place. Le thé fume dans la théière cabossée, nous conversons gentiment, une mouche passe en vrombissant (un exploit à cette altitude).
Une mouche... Et là, réflexe malheureux de Miss L : Elle tend les mains vivement et Clac ! la mouche. En plein vol.
Devant le regard atterré de Gikmet, Miss L. n'a pu que bafouiller "Heu... I just missed her, she's gone, she's alive, just joking, hum..."
La honte.
- 2/ Un autre soir. Astex va discuter avec Anil, notre cuisinier Ladakhi. (Oui, on a embauché un cuisinier. C'était ça ou on crevait de faim au bout de deux jours, terrassés par une tourista de tous les diables faute d'avoir su choisir les bons ingrédients à acheter au marché de Leh pour 15 jours de trek. Et on a très bien fait. Burp.)
Bref, Anil préparait donc le repas du soir (soupe de légumes, de beignets de légumes, momos végétariens...), sous les regards d'une minuscule chèvre pashmina sauvage qui passait par là et trouvait le spectacle fascinant.
Avisant la petite chèvre, Astex demande, pour plaisanter : "Hé, this is our meal for tonight ? How will you cook her ? Boiled or roasted ?"
Regard horrifié de notre jeune cuisiner...
- 3/ Un jour, un chauffeur de jeep nous invite à prendre le thé chez lui, et nous fait visiter sa maison. Il me montre des objets traditionnels. Parmi ceux-là, un arc et des flèches. Et moi, crétin congénital : "Whaaa, nice... and what kind of animal do you hunt whith this bow ?"
Devant l'incompréhension de notre hôte, j'insiste, histoire de montrer que je m'intéresse : "Yeah, with a bow like this, I guess this is easy for you to kill big animals, no ? Er... I mean... just to eat them... er... no ?"
Dans ses yeux scandalisés, j’ai vu se refléter toute ma barbarie. Son arc lui servait lors des compétitions traditionnelles de tir à l'arc sur cible en paille, compétitions d'adresse qui font la fierté de tout Ladakhi, et célèbres dans toutes les vallées de la région (Elles ont d'ailleurs lieu en ce moment même à Leh).
Bref, pas de chasse au mouflon au Ladakh, pas de chèvre rôtie le soir au feu de bois (et pas de bois non plus, en fait), et on ne gifle pas les mouches !
Sinon, pas de steak non plus. Pendant un mois.
Alors que bon, c'est pourtant pas les bovins velus qui manquent, là-bas.
Depuis notre retour la semaine dernière, j'ai dû engloutir trois vaches...
(A suivre...)
Des années que je passais devant cette paire d'objets, prenant la poussière dans une vitrine obscure. Cette fois-ci, j'ai craqué, je les ai achetés.
Sauriez vous deviner à quoi ça sert ? Je fais confiance à vos esprits déviants pour trouver la palanquée de réponses atterrantes qui attireront ici des nuées de maniaques via les pires googlages.
Indices : en caoutchouc et bois, une dizaine de cm chacun.
Achetés dans une respectable boutique, tenue par une vénérable chinoise qui ne plaisante pas, et fréquentée par des sages aux cheveux blancs, de très dignes vielles dames et quelques farfelus orientolâtres...
[EDIT]
Réponse : bravo à tous, vous avez trouvé ! Mais c'était facile, même moi, grâce à la présence d'un mode d'emploi explicite et bien foutu, j'ai pas hésité une seconde. Il s'agissait bien d'une paire de pignons de vélo.
Parce que :
- j'avais raté la première,
- je n'avais justement encore rien de prévu ce soir là,
- il y a des occasions plus stupides de faire la fête,
- je suis curieux de voir à quoi ressemble un blougueur en vrai,
- j'en "connais" quelques uns, mais par procuration seulement,
- y'aura Nan', y'aura Lotte, c'est Giant Panda qui organise, et qui sera aux platines (Viclio m'assure qu'il n'est pas manchot des oreilles), et plein d'autres gens que je ne connais pas non plus, mais je suis curieux de nature (j'ai dit "curieux", pas "bizarre" ! Quoique...)
- c'est pas si loin de chez moi, et si jamais je rentrais en zig-zagant sur les rotules, bah, tant pis, hein !
- ça se passe au Truskel, nom qui fleure bon le bar celto-rock sympa,
- manifestement, cette fois-ci il y aura plein de monde, dont des blogueurs de sphères completement différentes,
- ET SURTOUT parce que la plupart des gens présents n'ont absolument aucun point commun... à part des mois ou des années d'échanges délirants ou tendres de pixels, de lectures, d'impressions sur la vie, l'univers, les restes au fond du frigo, de bâtises, de jeux de mots en plastique et en bois bio... Et par dessus tout une grosse envie de partager tout ça.
- BREF : tout cela pique ma curiosité comme c'est pas permis...
Donc : Viendez tous à la Blog Party 2, vendredi 29 septembre à 21h au Truskel, 12, rue Feydeau 75002 Paris (M 3, 8 et 9)
(PS : Si vous voyez un petit brun barbu avec des grosses pompes de marche et un lapin sur la tête, ne me marchez pas dessus, merci !)
Le Ladakh est, tout le monde vous le dira (si si), un désert d'altitude.
Ce qui veut dire que :
1/ c'est haut (ok)
2/ il n'y pleut quasi-jamais.
Sur les quelques forums et guides qui existent sur la région, on vous explique que : "Houlà, désert, très haut donc air rare et très sec, poussière partout, nez irrité, yeux qui se dessèchent se ratatinent et qui tombent, prenez 12 litres de collyre et un masque anti-poussière, attention, protégez vos ouïes jolis petits poissons !"
Certes.
En temps normal, ces conseils sont probablement fort judicieux.
Mais pas pour nous. Pas cette année.
Car cette année, au Ladakh, vlaouf, il a plu.
Et pas que trois gouttes. (cf : article in The Tribune of India)
Au point que de mémoire de vieux ladakhi ridé par les ans et un soleil sans pitié, et édenté par heu... le peu de dentistes compétents dans les montagnes, on n'avait jamais vu ça. Vrai.
Un de nos guides nous a tout de même dit se souvenir d'une averse en 1984. Wouaaaou.
Or cet été, la mousson, au lieu de s'écraser mollement sur les contreforts sud de l'Himalaya et d'inonder les plongeurs paysans indiens habitués à voir leurs récoltes dévastées par le déluge saisonnier, les pauvres - cet été donc (heu, si je fais des phrases trop longues, dites-le, j'en parlerai à mon poney) cette coquine de mousson trouvé taquin de sauter par-dessus les montagnes (hop) et est allée se prendre la laine dans les pics acérés du Ladakh.
Et les nuages se sont empêtrés comme un troupeau de moutons dans une cardeuse géante. Indélogeables.
Du coup, pluie, évaporation, condensation, re-pluie. Ça pendant 15 jours / 3 semaines.
Parfait pour randonner quand on aime le frais et qu'on a pensé à prendre un bon imper sans son sac, une humidité idéale pour câliner nos sinus fragiles.
Mais un désastre pour les "infrastructures routières".
Pour faire simple, il existe deux grosses "routes principales" traversant la région et la reliant au reste du monde - des pistes défoncées rarement goudronnées, suite de cratères sinuant entre des pics vertigineux, passant les cols carrossables les plus hauts du monde.
Et les deux se sont effondrées un peu partout, dévastées par les pluies et les éboulements. La montagne embarquait tout ce que le Zanskar et l'Indus n’avaient pas emporté dans leurs flots gargantuesques.
Quand, agrippés à nos sentiers longeant la rivière en furie, après un détour de deux heures d'escalade hasardeuse car le chemin s'était effondré en contrebas (et d'une demi journée pour les mules portant nos sacs, car elles sont un peu nulles en escalade dès lors qu'il faut s'aider de ses mains) on demandait à notre guide ladakhi "Heu, dites : on doit descendre le Zanskar en rafting d'ici quelques jours, ça vous semble encore possible d'après vous ? Passque là, c'est un peu agité, tout de même...", celui-ci nous regardait d'un air bizarre, regardait le Béhémoth grondant dans sa gorge en contrebas, puis il hurlait de rire.
La rivière faisait trois mètres de plus que la normale, les ponts et (rares) lignes électriques encore debout étaient par conséquent bien planqués sous l'eau. Idéal pour un raft en boudins avec 4 andouilles dessus...
Vous comprendrez donc que dans ces conditions, nous ayons dû renoncer au rafting sur le Zanskar, et modifier un peu notre voyage.
En particulier en nous offrant deux jours de retour en jeep entre Padum et Leh via Kargil, en plein Kashmir indien, à deux pas de la très disputée frontière indo-pakistannaise. Ouaip, nous, quand il pleut, on sait s'amuser.
(A suivre...)
Reviendu !
Enfin redescendu au niveau du sol, après un mois de pérégrinations himalayennes et un petit passage à Delhi, histoire de se réhabituer aux trépidance de la vie citadine (c'est fou comme Paris semble calme, propre et vide de vaches errantes après la fournaise de Delhi...)
Inutile de dire que je suis tout barbu et que ça ne m'a pas aidé à passer les contrôles à l'aéroport ; que je suis tout bronzé brûlé car le soleil à 4000m n'est pas votre ami ; et que j'ai des centaines d'histoires à raconter le soir, les yeux dans le vague et le coude sur la cheminée, en sirotant un thé au beurre de yak sous les regards endormis émerveillés des enfants : "...Ah, ça me rappelle le Vietnam Ladakh ! Car figurez-vous que..."
Bref. Je crois que je vais pouvoir vous emmerder fasciner un moment avec mes chroniques ladakhies. Et un filon pareil ne se gâchant pas en deux coups de cuillère à posts, je m'en vais derechef créer une catégorie spécifique "Ladakhicédaire" (ou pire si je suis plus inspiré), et vous en décoller une bonne louche dès que ça me prendra. Plaf.
Quant aux photos, j'en ai pris 1403, dont des pas moches. J'ai de la marge.
Bon, je vous laisse, je dois sortir le yak.
Petit matin calme, entre Phanjila et Hanupata - des anes en regardent passer d'autres.
Quand je dis autour de moi (aux quelques rares personne que je ne bassine pas avec ce projet depuis plus d'un an) que dans deux jours, je pars me balader un mois au Ladakh, on me regarde souvent avec des yeux ronds.
Je ne vois pourtant pas ce qu'il y a de spécial à aller marcher huit heures par jour avec des yaks et à dormir dans les cailloux au Cachemire, du côté de la frontière indo-pakistanaise.
Ni à passer des séries cols à 5,500m d'altitude. Rien de plus normal dans une région dont le nom signifie «Pays des hauts cols». D'ailleurs, "hauts cols", ça me fait penser que je ferais bien de prévoir une écharpe et une petite laine suplémentaire ; il risque de faire frais, là haut...
De même, il n'y a absolument rien d'extraordinaire à vouloir descendre le Zanskar en raft : on y va pendant l'un des rares mois de l'année où la rivière n'est pas complètement prise par la glace, avouez que ce serait bien dommage de se priver.
Quant à aller gravir le Stok Kangri, pas de quoi en faire une montagne non plus : ce n'est jamais qu'un des très nombreux sommets de l'Himalaya, et c'est loin d'être le seul à dépasser les 6,200m.
Bref, des petites vacances bien pépères, bien plan-plans et classiques en perspective.
YEEEEEHAAAAAAAAAAAAAA
Oui, je prendrai des photos.
Oui, je passerai vos amitiés au Yéti et au Dalaï Lama en exil du "Petit Tibet". Oui, je vous redescendrai des poils de yaks.
Ok, des yaks aussi. Ça va etre folklo, dans l'avion, au retour !
Et non, ya pas de borne internet dans les chortens de Lamayuru...
Retour sur Terre prévu vers le 26 août !
Djulé à tous !
(Retour aux sources pendant ce long ouick-hende)
Il était un foie... l'oie du Périgord :
Manifestement, elle sait. Et elle n'apprécie pas du tout...
Aucun appareil photo n'a été bléssé pendant ce cliché - m'ais il s'en est fallu de peu...
En plus, elle a des témoins à moustaches avec de drôles de zyeux.
Bon, le Périgord Noir, C'est aussi très joli si on lève le nez, hein !
La Roque-Gageac (ci-dessus), Sarlat, St Cirq-Lapopie (tout mignon petit village de pierre), les Eyzies, la Vallée de la Vézère, ses centaines de grottes et gouffres, St Amant-de-Coly, le marché St Cyprien grouillant d'activité, Lascaux (II) bien sûr, Domme, la préhistoire à tous les repas, les repas justement (burp), les truffes, les cèpes, ces noyers d'un vert vif ombrageant les vaches, ces maisons de pierre d'un ocre doré, miel au soleil, si prisées des Anglais, ces parfums de terre fraîche, ces "bories" tant usurpées qu'emblématiques, ou les fameuses Cabanes du Breuil...
Moi, j'aime.
En plus, j'ai dû prendre 5kgs en 4 jours. Merci pôpa, merci môman.
Après une journée de merde tout à fait classique pour un mardi, quoi de mieux que de passer à la FNUC pour se détendre ?
Bien entendu, "Pour se détendre" est un doux euphémisme pour "vider sauvagement son compte en banque".
Et se faire plaisir, quand même.
Bilan du jour :
"Voyage en Alaska", de John Muir (1890) : Dire que je ne connaissais rien du créateur du Sierra Club, de l'inspirateur des premiers parcs nationaux états-uniens, de cet amoureux du "great wilderness"... Voilà qui sera réparé.
J'imagine que j'aurais une autre vision du grand Nord que celle, pour le moins extrême, de Mike Horn.
A propos de Mike Horn, les amateurs de récits de voyages très engagés seront bien inspirés de lire "Conquérant de l'Impossible" (son tour du cercle polaire en solitaire, à pieds, par -60°C) et Latitude Zéro (Autre tour du Monde... suivant l'équateur. 17 mois de voyage dont le récit vous tronçonne sur place)
-
"Méharées", de Théodore Monod (1923) : Dire que je ne connaissais rien d... (tiens, je me répète, là ?)
Bon, un bouquin dédié
"Au chameau et au bouc,
au véhicule et au récipient,
les deux seuls vainqueurs du Sahara"
Une tête de mule de marcheur comme moi ne pouvait pas passer outre.
D'autant que les premières pages m'ont captivées.
Une plume fabuleuse - de celles qui vous font vous envoler... Chut, je découvre tout juste...
-
"Le aye-aye et moi", de Gerald Durell (1992) : Le récit hilarant d'un scientifique parti défendre une espèce rare de lémurien à Madagascar. Une écriture rafraîchissante, pleine de moustiques voraces, de "boîtes à tonnerre", de bestioles sidérantes et de tristesse, aussi, devant le massacre de l'écosystème malgache...
Celui-là m'apportera autant de plaisir que le récit des mésaventures délirantes de Nigel Barley ("Un Anthropologue en déroute" et tous les autres, à lire !)
-
"Longue marche", de Bernard Ollivier (2000) : D'Istanbul à Xian, douze mille kilomètres de marche à pied en solitaire sur la Route de la Soie. J'avais pensé faire Paris-Vladivostok à pieds pour échapper à mon service militaire, je vais enfn savoir à quoi j'aurais dû m'attendre...
J'ai acheté les trois tomes d'un coup, j'espère que la plume sera à la hauteur de l'aventure.
Sinon, je relirais "L'Axe du Loup" de Sylvain Tesson (de la Sibérie à l'Inde, seul et à pieds, aussi... splendide.)
Pardon ? Je ne lis que des récits de voyages ? J'ai dévalisé Payot/Voyageurs et Phébus ?
Bah, pour ne fois que je lache mes topo-guides...
Sur ce, j'embarque tout ce beau monde dans mes bagages, je saute sur dans (?!) mon fier destrier automobile, et je prends le large, et direction le Sud-Ouest Sauvage.
A moi, la grande aventure périgourdine !
Et à lundi.
---
[Edit]
Suite aux efforts conjugués des bases de Free qui s'effondrent dans la mélasse ces dernières heures, probablement engluées par la chaleur et une forte envie de vacances (hééé oui, ça arrive même aux meilleurs, on peut pas leur en vouloir), ET à une grosse mise à jour brutale et malheureusement concommitente de mes scripts antispam (Pas le temps de jouer au ping-pong avec les robots qui pourrissent les commentaires de leurs judicieux conseils financiers à la Madelin ou des vendeurs de Viagra qui feraient mieux de prendre leur stock en suppo plutôt que de faire chier le monde), il se trouve que les commentaires sont plus ou moins en vrac.
Mais pas de partout, ni pour tous. Ça aurait pu être simple...
Navré, pas le temps de m'en occuper d'ici la semaine prochaine.
Si vous désirez laisser une bafouille, tentez le coup tout de même, et si vraiment ça marchait pas de chez vous, laissez-moi un comment... heu... soyez patients !
[/Edit]
t'ain, si j'arrive à poster cet edit, je fonce danser la salsa à poil sous l'arc de triomphe
Quelqu'un a débarqué ici suite au googlage suivant :
Un neurone solitaire lançant ses trilles dans le vide, et en plus il est cuit...
C'est ce genre petites phrases qui me font penser que, finalement, les uns comme les autres et malgré des aléas parfois crispants, on s'en sort pas si mal dans l'ensemble
-
[EDIT tardif]
C'est un festival !
Le (la) deuxième gagnant(e) du jour :
comme maitre un protège slip
Je te vénère et m'en remets à ta bienveillante bénédiction, Ô, Glorieux Protège-slip !
[/EDIT]
Alors que Météo-France prévoit des orages violents et hisse le pavillon orange sur Fontainebleau et ses environs, claironnant ses avertissement pleins de bon sens ("houlà, pas aller faire l'andouille en forêt sinon panpan culcul, méchants arbres te tomber dessus, vilains éclairs te foudroyer, alors hein, on t'aura prévenu, sale anar-schiste cailloupathe !"), devrions-nous, ma paire de Lionels et moi-même, renoncer à notre projet d'aller passer la nuit en forêt à regarder les étoiles ?
Sachant que Sûreté, c'est pas ma mère, et que ma grand-mère serait bien surprise qu'on l'appelât "Prudence", la réponse est bien entendu : bin non.
On y va.
C'est ainsi qu'hier soir, on a sauté dans ma sémillante automobile direction Bleau, avec biscuits, frontales, tapis de sol, duvets et vague toile de tente à déplier en cas d'urgence.
20h : Zou, on largue les amarres, direction les Trois Pignons.
Notre havre :
- un coin un peu isolé pour le calme (et aussi pour ne pas se faire cueillir par un garde forestier, car bivouaquer à Bleau, c'est un tout petit peu interdit)
- en hauteur pour la vue (et éviter d'être emportés par la crue),
- assez découvert pour contempler les étoiles (et pour ne pas se prendre un arbre déraciné sur le coin de la fiole à trois heures du matin),
- et bien sableux pour le confort (et pour drainer les cataractes annoncées).
Installée sur notre îlot dominant la verte houle des arbres, on est comme des rois.
Au loin rugit l'océan l'autoroute A6, dont les échos impétueux sont portés par le vent. Au prix de quelques efforts d'imagination, on entendrait presque crier les mouettes.
Vers minuit se lève un violent vent de sable - chaque respiration nous rapproche de la silicose.
Les feuillus s’agitent violement, leurs branches protestent et grincent ; nous, on tente vainement de dormir.
Et on guette les premières gouttes de pluie sous les flashs qui zèbrent le ciel.
A 2h, trois gouttes s'écrasent. Toujours éveillé, je juge prudent de me lever et de hisser la grand'toile (de tente) pour faire face au grain qui menace (C'est ce qui s'appelle "veiller au grain" ?).
Celle-ci se gonfle immédiatement sous les rafales ; je l'arrime solidement avec quelques sardines, bien heureux de ne pas avoir opté pour la tente 2s" de chez Décath (vous savez, celle qui se monte toute seule quand on la jette en l'air et qui... s'envole d'un coup, emportée par la bourrasque...... et disparaît au loin...... si loiiiin........)
Bien entendu, cette seule opération, réalisée à tâtons dans le noir et l'urgence, suffira à conjurer le déluge et à calmer presque immédiatement les éléments.
Sitôt l'abri debout, pas de pluie, plus de vent.
On se recouche donc, méprisant la toile désormais inutile, et tombe enfin dans un sommeil à peine troublé par les horribles hurlements d'une stridence atroce de ce que nous espérons être une sorte de mignon petit oiseau... (gloups)
Le lendemain matin : couverts de sable, le cœur joyeux et la tête dans le fondement, nous reprenons dès potron-minet le chemin de la Capitale, vite escortés par nos centaines de milliers d'amis crétins qui bloqueront l'A6 en une leeeente et inteeeerminable caravane...
... Me faisant débarquer au bureau vers 11h30, hagard, vibrant de tics nerveux et la bave aux lèvres.
Note pour la prochaine fois : prévoir des chameaux, du thé, et rentrer avant 4h du matin pour éviter la cohue.
Bilan : A refaire en plein hiver, par exemple lors du prochain avis de tempête de neige.
[EDIT qqs années plus tard : le bivouac en forêt de Fontainebleau est depuis totalement interdit]
Un Commandement injustement oublié :
Surtout si 30°C, c'est la température du frigo d'où ils sortent.
(brurp...)
Il y a 33 ans, l'union charnelle de Monsieur MonPapa et de Mme MaMaman (ci-dessus) permettait, grâce à de savantes et multiples galipettes dont je ne veux rien savoir merci, la naissance du produit ci-dessous, qui évolue ce jour et passe à la version 33.0, ici en version spécial custom "IndiaYou Jones".
Quelques considérations sur ces 33 chouettes années dès que j'ai 5 minutes, ce qui, comme nous sommes lundi, risque d'être tendu...
[EDIT]
Il se trouve que 33.0°, c'est aussi la température qui glue tout le monde au bureau cet après-midi. Je ne peux pas croire à une coincidence !
[/EDIT]
Annonce : Je m'intéresserai au foot le jour où ils remplaceront ce stupide ballon rond rebondissant par une énorme pierre de curling.
En granit poli écossais.
De 19 kg.
Là, ça sera sportif.
Et les joueurs s'effondreront au sol pour de bonnes raisons, sans comédie.
L'expression "Allez les bleus" prendra un nouveau relief
Ce jour là, les champions du monde auront mérité leur titre.
Et se comporteront peut-être enfin avec un peu de dignité.
[EDIT : yeeehaaa !!: là]
- Mercredi : Fête de la bière musique
Des milliers de soiffards d'amateurs de bonne musique chaloupent dangereusement dans les rues pluvieuses.
Comme d'habitude, un monde fou.
Et comme d'habitude, un temps pourri.
La "perle" : un monstrueux groupe de Dark-Death-Doom-Thrashoïd, assiégeant à coups de décibels rageurs le musée du Moyen-Age, derrière Cluny. Sur fond chaotique de lave en fusion, leurs hurlements déchirés de bêtes démoniaques échappées des Enfers ont enthousiasmé un beau troupeau de rhinocéros ivres morts se percutant avec entrain... Un grand moment de candeur
Pour rester dans l'ambiance (et échapper au déluge), nous nous sommes engouffré dans un cinéma et sommes allé voir La colline a des Yeux. Massacre gore, mais limite décevant en comparaison du groupe de Death Metal ci-dessus... Et pas aussi ludique que Détour Mortel. Mais bon, sympa quand même.
- Jeudi : Ça roule !
4 heures de patin en nocturne, à glisser dans Paris et à parler de la vie, de l'univers et du reste avec Maurice Bouchon.
Un paquet de biscuits, 16 roulettes et pas d'itinéraire : une des recettes du bonheur.
Et contre toute attente, nous n'avons pas vu de moine albinos fou courir au pied de la pyramide du Louvre.
- Vendredi : Un bon bouquin sur l'histoire de la peste, au calme dans un petit square désert, c'est tout ce que j'ai trouvé pour échapper à l'autre peste, celle du ballon rond, qui sévit aussi à la maison (Mlle MaPuce ne raterait pas un match... je vous assure qu'il vaut mieux être au large quand ses équipes favorites se battent sur le petit écran.)
En passant, je vous conseille "Pars vite et reviens tard", excellent polar de Fred Vargas (chez J'ai Lu) sur le thème d'une épidémie qui tourne la tête de tout le monde...
- Samedi : La mer ! Petit tour à Honfleur - ses moules, sa plage, ses bateaux - Respiration bienvenue
- Dimanche : Bleau, c'est biau
Surtout sous la pluie.
Car il a plu.
Tout plein.
Et ça m'a beaucoup plu.
Pluie d'émeraudes effervescentes
Baleines lithiques colossales échouées dans les bois...
Et Gigantoscargus Simplex à l'affût, sa peau de pierre humide et glissante n'attendant qu'un faux pas pour me faire disparaître à jamais.
Dans ces instants-là, acceptant la pluie sans s'enfermer sous d'illusoires protections en plastique, laissant l'eau laver les soucis et totalement ouvert à la nature, sous les yeux des korrigans, elfes et autres farfadets, j'en viens à comprendre l'homme qui, le premier, a superposé délicatement trois cailloux et deux fleurs sous un rocher bizarre, par amour pour l'Âme des lieux et se disant "on ne sait jamais..."
Il y a une peu plus d'un an, on m'a posé une question étrange :
"- Ça te dirait de faire un trek au Ladakh ?"
Un peu surpris, j'ai du répondre quelque chose comme :
"- On décolle à quelle heure ? J'ai le temps de passer en coup de vent prendre quelques affaires chez moi avant ?"
Depuis lors, il ne se passe pas une journée sans que je feuillette rêveusement l'un de mes guides du Ladakh-Zanskar ; sans que je ne m'agenouille sur l'une des cartes Olizanes de la région largement dépliées sur le tapis du salon, à suivre du doigt les itinéraires de col en col, et à apprendre par coeur le nom des quelques rares villages perchés à 4,000m d'altitude par lesquels nous passerons...
En en presqu'un an, j'ai vu notre groupe de futurs ladakhis passer successivement de 8 (beaucoup) à 5 (mieux), puis à 12 ou 14 personnes (Arghl ! Et pourquoi pas louer un car tant qu'on y était), puis dégonfler comme une baudruche pour n'inclure plus qu'un noyau dur de quatre têtes de dzos ultra-motivées.
J'ai bien cru qu'au final je devrais y aller tout seul.
Car, tudiou, même seul, je serais parti quand-même.
Faut pas m'en promettre...
Le départ est fixé au 26 juillet. Encore trente-six jours avant le grand saut...
J'ai hâte !
J'ajoute, mais ça n'a rien à voir, qu'il est tout à fait possible de se blesser avec une tranche de saumon fumé.
Ceux à qui c'est déjà arrivé sauront de quoi je parle.
Quant aux autres, prenez cet avertissement au sérieux.
Méfiez-vous !
C'est super-fourbe, une tranche de saumon fumé.
Franchement, jusque là, j'avais bien tenu.
Toujours debout, "up and running", roi du ping-pong par mail avec les clients, solide et tout et tout...
Mais là, en début d'après-midi, chptouïng.
Attention, rien de méchant ni de grave hein !
Juste qu'après une matinée à tenter d'expliquer mon boulot par le menu à ma future clone (la pauvre), qui prendra le relais au mois d'août, après avoir répondu à une palanquée de mails pros d'un intérêt dont je vous ferai grâce mais dont l'absconse tournure et le jargon purement illisible ravirait Umberto Eco et tout bon linguiste ésotériste en mal de sensation, heu, bizarre, et après un sandwichesque déjeuner en compagnie de joyeux collègues pourtant très en verve...
Et bien j'ai pas réussi à redémarrer.
Mais alors, pas du tout.
Rien.
Cluc-cluc-cluc ?
Crouik.
Cassé.
A pu, la machine qui fait ptoïng-ptoïng.
Le regard vide devant l'écran, les furtives envies de meurtre quand le cerveau décrypte la N-ième demande identique d'un client borné, l'envie de balancer le téléphone par la fenêtre... pas du tout ludique.
Inefficace et dangereux.
Et là, j'ai su que Martine Aubry était une Sainte, Elle qui nous accorda Sa fameuse bénédiction "Repose-Toi, Topinambour" (RTT).
Et là, j'ai su que mon boss était un homme juste et bon, lui qui m'a dit "hein, pas là cet aprèm ? ok." - trouvant par cette formule le chemin de la béatification immédiate.
Je leur dresserai une statue.
En attendant, moins de 20 minutes plus tard, je m'endormais comme une masse sur une pelouse du Luxembourg.
Et bin ça va mieux
C'est dans ces moments-là que je suis bien content de ne pas bosser comme journalier dans une usine de vidage de poissons à Monrovia...
Oui, merci à vous, Ô, supporters et fanas de foutebôl, je vous aime !
Merci pour le magnifique et inespéré cadeau que vous nous fîtes mardi soir.
Si si, merci à vous d'avoir tout soudain déserté les rues, vidé les places, quitté vos voitures, éteint les moteurs, coupé les portables, et abandonné la ville aux quelques piétons sidérés et béats.
Ça n'a duré qu'une heure et demi, mais ce fut magique.
Remonter la Rue de Rennes à pieds au milieu de la chaussée un mardi soir à 19h sans croiser une voiture, c'est un plaisir si rare !
Tout ce calme, soudain... On se serait cru un quinze août.
Vivement les prochains matches !
J'irai faire du cerf-volant sur les Champs Elysées et du char à voile rue de Rivoli...
(Ceci n'est qu'une notule mémorielle personnelle)
J'aurais voulu écrire un chouette post sur la fête médiévale de Provins, décrire la touffeur, la foule, les bateleurs, les quelques 80000 touristes, ses centaines de moines en basquets vaguement déguisés d'un sac à patates, son grand concours involontaire de récup' du tissu d'ameublement en velours à hurler, ses dizaines de baraques à "saucisses du Moyen Age"...
Mais aussi évoquer ses quelques Compagnies médiévales authentiques, toujours fidèles, campant indolemment à l'ombre des remparts, ses sonneurs de cornemuse punko-barbares flanquant le feu sur la Grand'Place (Cradem Aventure, excellents !), ses elfes, ses sorciers, ses enlumineurs, ses jongleurs, ses chevaliers en armure déambulant par les ruelles, ses vendeurs de flûtes en os, ses marchands de torques en bronze, ses milliers d'épées, ses gothiques vampiresques cloutés, ses pâstés à la crème d'ail & coriandre, ses tentes vermillon, ses artisans appliqués, ses fabuleux korrigans...
Mais je n'y arrive pas.
Et mes rares photos sont à jeter.
Bah, tant pis, j'aurais essayé...
Malheureusement, Fête est victime de son succès - et à vouloir faire trop d'argent, elle semble perdre son âme. Combien d'artisans ont encore renoncé à venir cette année, dégoutés par le prix de l'emplacement ? Et vers quelles reconstitutions historiques à dimension plus humaines ont ils traîné leurs chars à boeufs ?
Bon, je ne boude pas mon plaisir, j'y ai encore passé un très bon moment, et ce m'est toujours une grand'joie que de baguenauder toute une journée, en bonne compagnie, en costume du XIIè siècle. D'autant que l'endroit reste unique.
Mais l'an prochain, je me demande si je ne vais pas me laisser tenter par l'une des très nombreuses autres médiévaleries fleurissant tout au long du printemps. Le calendrier est alléchant !
A moins de troquer chausses contre culotte bouffante à crevée, et arborer la fraise dans une festivité renaissance Tourangelle ?
Hé, chiche ! Qui m'accompagne ?
La vie des sachets de tisanes est fascinante.
On n'imaginerait jamais, par exemple, que les tisanes ont un sexe.
La preuve, voici un sachet femelle.
Robe rose, des fleurs dans les cheveux, tout en courbes...
Le nom est sensé évoquer à lui seul l'essence de la féminité : "Natéa" - mélange de maternité et de douceur, une sorte de matrice avec des bonbons autour. L'équipe marketing avait un bon cahier des charges.
Pèche, pétales de rose, hibiscus : on sent qu'en réunion, ils ont hésité à ajouter mangue et abricot, et que le lys et le concombre ont été écartés de la liste des ingrédients pour des raisons évidentes.
Quant au mode d'emploi, c'est un modèle du genre.
C'en est limite perturbant : un sac à main qui fait du 95C ??!
Ah non, c'est une bouilloire, pardon.
A la limite, on est presque surpris de trouver un sachet de thé dans le mignon "sachet fraîcheur" tant on s'attendrait à y trouver un protège-slip.
Je vous passe le parfum de l'infusion : il est digne d'une caricature. Manifestement l'œuvre d'un congrès de chimistes sucrés du Marais en vacances à Grasses.
Du coup, j'ai cherché ce qu'en serait la version masculine, une version velue à la voix de baryton, une version pour aventurier moderne.
Pas trouvé, mais elle devrait ressembler à ça :
Marque : KÄKTÜS
Nom : Asphalt Jungle
Emballage : vert camouflage pour le côté sauvage et nature virile, et gris acier pour l'indispensable touche techno-moderne.
Parfums : un subtil cocktail "bambou / coeur de palmier / mezcal / pizza", avec une pointe d'huile de friture ou de vidange, au choix.
La gamme est à décliner en "TRÏK", parfum ginseng/ronces/saucisses, et "VROAM", goût bitume/poudre noire/essence (avec ou sans plomb pour les conducteurs au régime)
La mercatique, ou l'art de prendre les gens pour des truffes...
Pour nous changer de cette météo à acheter des protèges-cahiers, une belle affiche pleine de candeur lubrique :
Oui, je sais, ceci n'est qu'une méchante redif d'un post similaire de l'an dernier, mais comme ils ont remis la même affiche, je ne vois pas pourquoi je devrais me priver non plus )
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[EDIT] : On a retrouvé L'Ottéchrist !
Je vous conjure d'adhérer à sa secte (yaura des petits fours )[/EDIT]
Pendant que Mlle Mapuce va faire du sport, Mr SonPtitLapin (On ne se moque pas, merci) - donc, Mr SonPtitLapin (ho, ça va, hein !) rentre du boulot (hey-ho, hey-ho), à pieds, parce que, tudiou, ça fait les pattes.
Et des fois, le béton parisien lui fait de jolies surprises :
Et pour peu qu'il daigne lever la tête, il fait des découvertes surprenantes :
Jolie plaque commémorative en marbre agrafée au coin de la rue Vercingétorix, vers Montparnasse. J'avais rêvé d'en poser une de ce genre là en fraude il y a quelques années - d'autres sont allé jusqu'au bout de leur rêve - Merci à eux !
Vendredi dernier, Vanoise...
Crapahut du dahu dans les névés - le torrent gronde sous nos pieds
Prendre le frais sur le plus beau des balcons, et terminer fouettés par la pluie glaciale dans le plus haut des frigos...
Flic-floc dans les flaques. Tout est si calme...
On a testé, et oui, elle EST froide.
En Mai, le printemps bouillonne - d'ici deux semaines, ce sera une véritable explosion florale - en attendant, la neige fond, la température grimpe, les boutons pointent et rosissent... saison pré-orgasmique !
Avis à la aux dizaines de personnes qui cherchent désespérément une recette de "Suprême de Canette à l'Hypocras" sur le Net, et reviennent lamentablement s'échouer ici tous les jours on se demande pourquoi. (Inutile de nier, mon devin Statdublog m'a tout raconté)
Ô inconnu/e googliste, mes narines perpétuellement en alerte ont entendu ton appel (si si, j'ai l'ouie nasale très fine).
Tu as su, par ton acharnement à venir t'embourber ici comme un phoque s'échouant dans ces congères alpines à la recherche d'une cloche en chocolat qu'il ne trouvera jamais, faire vibrer l'instinct salvateur du Saint Bernard qui sommeille en moi. D'autant que ladite recette ferait appel à l'usage d'un petit tonneau d'hypocras, alors bon, hein, d'accord, mais juste une lichette alors, top top top houlà !
Bref, l'oeil vif, la truffe humide et la langue flappant au vent je galope donc à ton secours - tapatap, tapatap - et te propose rien moins que La Recette, ce Graal culinaire qui t'obsède depuis tant de temps.
La voici toute nue rien que pour toi, librement extraite et adaptée du Viandier de Taillevent, célèbre maître queux de Charles V (v.1330) :
Voilà, c'est tout, bon appétit !
Et j'espère que quand tu auras testé cette succulente recette, tu me laisseras un petit gratouillis derrière l'oreille dans les commentaires
(Ainsi que les proportions et temps de cuisson exacts, merci.)
[EDIT du 30/06] Bon, je ne suis pas chien, je vois que des dizaines de gens cherchent VRAIMENT la fameuse recette pour des raisons d'examens et que ce post, probablement déceptif pour un non-médiéviste, attire un monde fou. Alors à toi, Ô lecteur frustré cuisant à l'étouffé dans ton stress, je te donne ce conseil : jeter un oeil sur l'excellente recette de "Canette au Porto" donnée sur marmiton.org, et l'adapter à coup d'une des recettes d'hypocras que tu y trouveras aussi. Sinon, pour les "suprêmes", le site est là.
Non, de rien, ça me fait plaisir. [/EDIT]
Si tu peux voir des truites sous l'orage dans la nuit
Et sans dire un seul "meuh" te mettre à équarrir
Ou, pendre d'un seul coup le nain aux cent parties
Sans une veste et sans un tapir
(...)
Tu feras un somme, mon fils
(Rudyard Kipionce)
[PS : D'ici une heure, je saute dans le train direction la Vanoise, faire l'andouille dans les cols z'enneigés avec deux bouquetins aussi endorectocéphales qu'enthousiastes A lundi - Yeeehaa !]
En ce moment, j'ingurgite des trucs trop glamour...
Tranche de pain aux trois céréales et pain essene à la pomme et à l'épeautre, et son croisillon de bananes séchées.
Le tout accompagné de quelques noix de cajou, graines de courge et tournesol.
Bref, régime 100% granivore.
J'attends avec impatience la pousse de mes premières plumes
Le Prince, s'aviſant que le temps, ce cruel aſſassin, terniſſait les ors de son logis virtuel, paſſa commande auprès d'un grand artiſte de ſon temps d'une oeuvre originale et unique, qui ſaurait rehauſſer le preſtige de sa Maiſon, et dont l'eſthétiſme aurait l'heur de flatter la fineſſe de son goût.
Le sujet mythologique, digne des hauts chants de Pindare et Homère, en était venu en ſonge au maître des lieux par une nuit d'inſomnie. L’immenſe talent du peintre ſublima ce ſubtil ce trait d'eſprit.
Et dans ſa généreuſe ſagaſſité nobleſſe, le Prince ſuſpendit ce chef-d’œuvre aux cimaiſes de ſon ſalon, afin que touſ en jouiſſent…
Je suis le seul couillon à venir bosser le 1er ET le 8 Mai...
Mais finalement, c'est plutôt agréable, un peu de calme...
[Température : 28.3°C (un peu chaud...) - Silence à peine troublé par le vrombissement de l'ordi - Quelques appels de l'étranger (ce n'est férié qu'en France :s) - Et surtout : enfin la possibilité de se concentrer sur son taf ! - Hé, c'est pas si mal en fait ]
Quatrième nuit à bivouaquer comme un sauvage au milieu du salon.
J'en profite un maximum. Mlle MaPuce revient lundi, et je ne peux tout de même pas lui faire subir ça...
Donc je teste, je re-teste, j'allège mon sac, je le remplis, j'en retire des trucs, j'en découpe d'autres et m'endors à même le tapis de sol tous les soirs, la tête sur ma gourde souple en guise d'oreiller, les pieds sous la table basse.
Alors qu’un gigantesque lit 2 places vide m’attend dans la chambre.
Hum...
Mais testant son matériel chez soi, on a le temps de se poser tout un tas de questions mystiques et capitales comme :
- Comment alléger mon sac de rando au maximum ?
- Tapis de sol ultra-léger en mousse alvéolée pas compact pour un sou, ou demi autogonflant plus confortable, bien compact mais plus lourd et plus fragile ?
- Et si je coupais celui en mousse en deux ? J'en prendrais la moitié pour gagner un peu en encombrement...
- Et si je veux ouvrir mon duvet sur 1/4 pour faire entrer de l'air sans prendre froid, et lire assis sur mon demi-matelas, comment puis-je me faire un dossier ? Avec mon sac en plantant les bâtons de marche derrière, ça marche ou pas ? (merci au canapé d’avoir simulé le blocage de bâtons dans l'herbe tendre des alpages)
- Et ma tente, elle prend quelle place au sol ? Ai-je réellement besoin de toutes ses sardines ?
- Et ça fait quoi si je ne prends pas de tente du tout mais juste mon sursac imper respirant ? Car combien de fois ai-je réellement planté la tente sous la pluie ?
- Oui, mais si jamais il pleut pendant 8 jours ?
- Et ma lampe frontale, elle me manquerait si je la laissais à la maison ?
- Et finalement, pourquoi prendre l'intégralité de cette micro-savonnette d'hôtel ? Je peux tout aussi bien la couper en deux aussi, non ?
- Mais pourquoi prendre une savonnette ? L'eau pure, c’est le meilleur des solvants, ça lave, non ?
Bref, je m'occupe.
Et comme j'ai du mal à trouver le sommeil, les nuits sur le tapis de sol sont d'autant plus courtes, ce qui me pousse à tenter de trouver le meilleur compromis possible en poids/encombrement/confort pour ne pas risquer de m'effondrer de fatigue au bureau pendant la journée. Ça s'appelle "optimiser son sommeil".
Curieusement, après une bonne journée à galoper dix heures durant dans la montagne sac au dos, à 19h/19h30, après une vague soupe lyoph', je m'endormirais comme un bloc de granit sur une planche à clous, la tête posée sur (ou même sous) un gros caillou sans même songer à toutes ces bêtises...
Comme quoi, rien ne vaudra jamais une bonne nuit sur le terrain.
Heureusement il se profile un petit week-end en Vanoise dans deux semaines, je vais pouvoir y valider quelques choix d’abandon de poids de sac et de confort, et taquiner les marmottes avec les deux fondus de l'hyppocampotame.
C'est curieux, je commence à sentir le manque de montagne de plus en plus tôt...
.
PS : A part ça, il fait enfin beau et chaud : le mot d'ordre du jour :
.
Mlle MaPuce est partie en voyage.
Un voyage semi-professionnel d'une semaine à visiter quelques hôtels 5****
Grand Luxe à l'Ile Maurice.
Si si.
Oui, dur pour elle.
Du coup, devinez qui a dormi cette nuit au milieu du salon, entouré de tous ses sacs à dos, pour tester les mérites comparés du tapis de sol en mousse d'evazote à cellules fermées et du matelas Therm-A-Rest autogonflant ?
Et qui s'est amusé à tester la polyvalence (désormais incontestable) du duvet en plume même prévu pour -15° face au sac de couchage en synthétique, par conditions clémentes (Th.20°C, vent nul dans mon salon cette nuit) ?
Et qui donc s'est fait chauffer son thé sur un micro-réchaud à gaz de rando (toujours accroupi au milieu du salon), pour voir si ça allait réellement plus vite qu'avec un réchaud à alcool ? (confirmé)
Et qui donc aussi à trempé deux chaussettes spéciales rando de deux paires différentes dans le lavabo à 3h du mat' pour voir laquelle des deux serait la plus sèche ce matin, alors que sur le câble passait un documentaire sur les bouquetins ?
Et qui s'est fait réveiller à l'aube par les clarines des vaches et le cui-cui des zoizeaux des alpages ? (mon CD "Nature et Découverte" préféré)
Chacun se crée son coin de pardis comme il peut...
Ce matin, la capitale est vide. En allant au bureau (je sais, travailler un 1er Mai c'est mal, mais c'est plus calme et j'ai des récup') j'avais l'impression d'être l'acteur de la première scène de 28 Jours plus Tard, où le type se réveille seul dans une ville totalement désertée.
C'est d'ailleurs le seul moment de grâce du film.
Avant qu'il ne se fasse courser pendant des heures par des hordes de zombies assoiffés de sang.
Coïncidence curieuse, j'apprends qu'il y a un gros meeting FN à Opéra, à 30m du bureau...
Argh ! J'entends déjà leurs hurlements haineux
Je vais me barricader, piéger la porte avec le fax. J'ai des vivres, du café, internet, une provision d'écrans CRT bien lourds à balancer du haut de ma cache : je peux tenir le siège.
Qu'y z'y viennent, je les attends, ces zombie nazis mutants !
...bah, j'ai rien posté depuis lundi ?
Ah bin non.
Bon, tant pis, je repasserai quand j'aurais mis quelque chose...
Sacré nom de lundi de lundi à la lundi !
Non de lundi de lundi qui lundise dans ton lundi!!
Lundiel de mlundi d'enclundi de bordlindi à la clundi !!!
RHÂÂÂÂÂÂÂÂ !!!!
J'aurais pourtant dû m'en douter, avec le monstre qui m'attentait ce matin dans l'entrée...
Bon, le cadeau du soir : un bel orage qui electrise l'atmosphère mordorée et qui fait vibrer les vitres... et je suis pas dessous.
Celà dit, je ferais mieux d'éteindre l'ordi avant que les plombs ne sau
.
.
Et meeeeeeeerde !!!
[Edit]
Hé, sur Arte ce soir, ya Le Cauchemar de Darwin. Lachez immédiatement ce bloug et jetez-vous sur votre téléviseur !
Vous verrez, finalement, on a beau dire parfois, on a quand même une vie fantatique ici...
[/Edit]
Quand Flemme et Coup de Sang s'associent et triomphent de l'Adversité Mécanique
L'autre jour (oui, je sais, je commence souvent mes notes par "l'autre jour", mais il me faut un temps fou avant de me décider à écrire une bricole - la vraie vie avant tout, "Ride on, Cowboy" - et généralement quand je m'y mets, c'est souvent pour évoquer tout à fait autre chose que ce que j'avais prévu de conter au départ. Pire encore : j'ai tendance à digresser avant même de commencer à envisager de pondre une note. Du coup ce blougue a toujours 15 jours de retard minimum sur les événements. D'un autre côté vous n'êtes pas obligés de le savoir non plus. Bien que maintenant si.
Mais je sens que je m'éloigne du sujet là...
heu...
z'êtes partis ?)
Bref, l'autre jour, donc, nous avons fait une lessive.
Ah, je sens que je vous passionne déjà
Mais on est comme ça, nous, à la maison on est des ouf, on n'a peur de rien, quand la pile de linge sale touche le plafond, on l'effondre dans la machine. Ah vous aussi ? Je savais bien que je n'étais pas seul ! Je vous sens en empathie totale, enchainons donc gaiement...
Or donc, la machine tournait gentiment dans la cuisine, Chodoblom-chodoblom.
Elle arrivait en fin de cycle.
Quand soudain, qu'entends-je ? Se substituant au vigoureux bruit de tuyère témoignant normalement d'un essorage efficace, rien.
Nada.
Nib.
Je tends l'oreille : un vague "îîîîîîk" étranglé s'échappe encore de ses entrailles inertes... Son tambour immobile lesté d'une lourde masse de linge gorgé d'eau.
La tuile. Bon, elle est vielle selon nos standards consuméristes, elle a peut-être fait son temps, RIP.
En bonne feignasse, je me jette sur le net, vais sur le site de Darty et consulte la page des machines neuves. Voyant s'aligner les €€€€€, je frôle l'attaque cardiaque, et me redirige derechef vers la page S.A.V.
Mais l'idée de poser une journée, rester bloqué à la maison à attendre un technicien qui va me délester de 75€ et me dire "bah mon bon monsieur, c'est le carter droit du moteur hélicoïdal qu'a claqué à cause que vous la charger trop/pas assez, vot' machine" avant de me l'embarquer et de la larguer sur le trottoir 2 rues plus loin (c'est du vécu)... Bah non.
Là, j'ai pas compris, j'ai eu un coup de sang.
J'ai attrapé les premiers outils qui trainaient, arraché la machine de son logement, purgé toute la flotte sur le carrelage de la cuisine, démonté cette foutue carcasse à grands coups de tournevis vengeur (ça pèse une tonne, ces putains de plaques en acier rivetées qui servent à rien), ouvert le capot latéral en grand et replacé dans son logement cette pauvre courroie à la con qui trainait bizarrement par terre.
Ne trouvant rien d'autre d'utile à faire, j'ai refermé la bête.
Et l'ai relancée, pour voir.
.
Blanc cosmique. Pas un clic, pas un "Pschhh" - black-out total. L'aurais-je achevée ?
.
Je finis tout de même par décider que, finalement, ça serait peut-être pas plus mal de rebrancher aussi la prise de courant arrachée du mur dans le feu de l'action (impulsif, certes, mais pas suicidaire - je trifouille pas les trippes de quelqu'un branché sur du 220V)
Et là, Miraccolo, Allez L'Ouilla, Yo, Zana et toute cette sorte de choses ELLE VIT ! Je l'ai ressuscitée !!!!
Ah, la la, c'est pas moi qui aurait fait ça !
... hé, mais si en plus
Ça semble bête à dire, mais chuis super fier.
Suite à un post de Mlle Moi sur un hilarant tableau représentant "Hercule terrassant l'Hydre de Lerne" (un vrai bijou, allez donc jeter un oeil, ça vaut vraiment le coup et c'est là)
J'ai décidé de me coller un bon coup de pied dans le fondement, et de trouver une reproduction d'un tableau pas très grand mais qui m'avait bien amusé quand je suis tombé dessus au détour d'un couloir il y a quelques mois - un vrai bonheur de pinacothèque.
Il me semblait l'avoir vu à Florence, aux Offices, perdu parmi les quelques 15,458,125 "Madonna col Bambino e santi" qui peuplent ses murs...
Mais après de fastidieuses recherches (merci Google, vas donc retrouver un tableau du +/- quattrocento dont tu ne connais ni l'auteur, ni sujet exact, ni la date, que tu crois l'avoir vu en Italie alors qu'en fait non, et que tes souvenirs le placent dans le mauvais musée), j'ai fini par retrouver sa trace dans les vastes bases de données du Louvre. Franchement des fois je m'épate.
Bref il est au Louvre, le bougre.
Et le voici, rien que pour vos zyeux z'ébahis :
Comme quoi Marvel et DC Comics doivent énormément au Quattrocento italien... Supermaaaannn !!!
Le printemps tarde et hoquette.
Crachin pleuvouille et humidité ventue - pour un peu on se croirait en Irlande.
Mais Paris, même désertée par les voitures un ouickquhende d'œufs et de cloches tintinabulesques en chocolat, ne ressemblera jamais que de très très loin au Connemara (soupir)
Du coup, pour forcer un peu l'illusion, je me suis acheté 2 CD de reels et de musique trad irlandaise, que j'écoute à un volume plus que respectable.
Et digne.
A savoir : à fond.
J'espère pour eux que mes voisins ne sont pas allergiques au bodhran, aux tin-whistles et à l'uilleann pipe.
Surtout quand ceux-ci font vibrer les vitres...
Pour parfaire le tableau, je songe sérieusement à inviter un troupeau de moutons à danser la gigue dans l'appart.
.
[Edit]
Après relecture, je me rends compte que la phrase ci-dessus est erronée.
Il est bien entendu hors de question que je laisse vraiment s'introduire chez moi une vile horde de moutons tapageurs.
Pour qu'ils se vautrent sur le canap', broutent les rideaux et sifflent mon hypocras maison et mon génépi 12 ans d'âge ? Merci bien !
Non, il fallait bien sur lire :
(...)" je songe sérieusement à inviter un troupeau de folles brebis aux grands yeux sombres à danser la gigue(...)" etc.
Mais ceux qui me connaissent auront rectifié d'eux-mêmes cette erreur stupide.
[/Edit]
Jeudi dernier :
J'estions parmi les invités d'une Grand-messe d'Auto-Célébration du Gross Kapital sous la verrière du Grand Palais, ex-Palais de l'Industrie.
Au menu : buffet pharaonique, petits fours, champagne & vins fins, prouesses de traiteur, abondance indécente et plus de 1500 pingouins.
Mention spéciale au ballon flottant sous la verrière, et particulièrement à la contorsionniste qui y était accrochée, à 15m du sol... dans l'indifférence générale.
Dialogue entendu sur place :
- Gargl, ça a dû vous coûter une somme ahurissante cette fête !
- Boaf, t'inquiètes, avec tout ce qu'on ramasse en ce moment...
(J'en frémis encore...)
Ci-contre : Le You déguisé en pingouin pour se fondre dans la masse - document rare
Par décence et respect pour leur dignité, je tairai les noms des personnes - de qualité par ailleurs, et très en beauté ce soir-là - avec qui je me suis rendu à cette "petite" sauterie. Mais je rends hommage aux instincts tribaux de mes compagnons : Chasseurs-cueilleurs perdus en milieu hostile au milieu d'une horde de pingouins en rut, ils ont tous sû trouver à rapporter à leurs compagnes le meilleur produit de la chasse : à savoir de pleines assiettes de délicieux petits fours.
Enfin : non, je ne répondrai pas à vos commentaires sarcastiques
[Suite à cette note sur Grokonland]
Les Pompiers ont la joie de vous informer que, suite à la loi de libéralisation des services de secours à la personne, le numéro d'urgence "18" sera très bientôt fermé.
L'usager aura désormais la liberté de choisir son opérateur privilégié pour contacter les Pompiers :
* 0823 262 6664 918 "SirHelpMePlease" (centre d'appel en Sierra Leone, spécialisé dans les situations difficiles)
* +89 51 1518 1865 183 "Allo les Pompiers" (centre d'appel international au Pakistan, jeune opérateur dynamique et plein de bonne volonté - parle un peu anglais)
* 66 666 666 618 "BurnInHell" (déjà gestionnaires des helplines de Free, des Assedics et de La Poste, serait basés aux Galapagos) - temps d'attente avantageusement facturé 3€/min seulement aux abonnées, +8€/appel.
* +45 5512 4499 2229 120 1566 9844 - dites (distinctement) "veuillez m'envoyer des secours d'urgence s'il vous plait" (traitement automatisé des donnée - si la machine ne comprend pas, elle vous renvoie vers les renseignements, à savoir le "12")
Quant à l'ancien numéro de la Police, le 17, il sera certainement attribué à l'opérateur prouvant lors de l'appel d'offre qu'il a les plus belles moustaches. (117-217 ?)
Merci de votre attention,
Bonne chance à tous.
Flash Spécial :
Le gouvernement vient d'annoncer la vente de L'Imprimerie Nationale.
Vous allez désormais pouvoir (ou devoir ?) imprimer vous-même vos feuilles de sécu, vos sujets d'examen, vos cartes d'identité, vos permis de conduire etc... en toute légalité !
J'imagine que le ministère des Finances va privatiser l'émission des billets de banque d'ici peu (si ce n'est déjà fait ?), ce qui va me permettre d'utiliser enfin mon gros sac de faux billets de 500€ faits-main et signés "You des Alpages".
Enfin, pas d'inquiétude, les entreprises performantes qui prendront le relais de ces services ex-publics peuvent depuis peu embaucher du personnel ultra-motivé : des apprentis de 15 ans qu'ils ont désormais le droit de faire travailler de nuit.
Sinon, hop, dehors.
Et délocalisation.
Les petits enfants chinois sont tout de même plus conciliants...
Youpi, c'est beau le progrès.
Il fait beau, il fait chaud, le printemps est bien reviendu...
Argl...
C... c'est terrible... Help !
.
J'ai encore envie de me racheter un sac à dos !!!
Une association d'élus luttant pour la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées propose, à l'occasion du lâcher de printemps de 5 ours slovènes - en remplacement de ceux qui s'étaient fait butter - le concours suivant :
Le but du concours est de donner un nom aux 4 femelles et au mâle qui vont avoir l'honneur dans les mois à venir de tenter de survivre au poison, aux pièges et aux coups de fusil des grincheux (ainsi qu'aux embuscades terroristes de moutons jihadistes).
Bref, d'éviter de finir comme Cannelle, abattue par un chasseur (puis rôtie à la broche par un troupeau de brebis cannibales).
Pour le mâle, j'aurais bien une idée.
Il faut un nom qui reflète la simplicité de cet animal parachuté dans des montagnes étrangères, sans comprendre ce qu'il fait là (sans compter qu'il ne parle même pas a langue et qu'il a un accent épouvantable)
Un nom qui sente la liberté, la nature sauvage...
Un nom qui lui serve d'avertissement, aussi...
Je propose de l'appeler : "Forest".
Run, Forest, run !
Hier soir, pour parler trek et Ladakh, nous sommes allé dîner dans un très bon et très réputé restaurant chinois du XIIIe, Sinorama (avenue de Choisy).
La carte, particulièrement variée, proposait entre autres mets délicats, des
C'est un plat traditionnel chinois prisé. C'était dans les "Spécialités du Chef".
Ce devait être comestible. Je suis bête - j'ai testé.
Donc voila. Mon assiette garnie des langues de trente canards.
J'ai ainsi appris hier soir des choses passionnantes sur l'anatomie buccale des canards.
Le canard a un os cartilagineux dans le gosier, prolongé par une sorte de tube caoutchouteux. Les deux sont solidement arrimés l'un à l'autre, il est vain de tenter de les dépiauter comme on peut le faire avec les crevettes.
Rien à voir - le canard tient à sa langue, qu'on se le dise.
Il faut donc croquer le tout. Os compris.
Détail amusant : le gout.
Pour aimer la langue de canard, il faut aimer le gout de l'os, du cartilage, et de la graisse. Pas plus. La langue de canard convient bien à qui sait se contenter des saveurs simples.
Bon, j'ai croqué et mastiqué la première avec vaillance, tenté de décortiquer les trois suivantes avec les dents pour tenter d'en comprendre l'intérêt gustatif, me suis acharné sur les 5 d'après par pure fierté, et j'ai chipoté avec deux-trois autres pour la forme avant d'être pris de remord - et de nausée, aussi.
Je ne sais ce qu'ils avaient fait, ces pauvres canards, ni de quels terribles secrets ils étaient détenteurs.
Mais ce que je sais, c'est que désormais ils ne parleront plus...
Finalement, j'aurais dû prendre la soupe de méduses.
Avaler un animal composé de 98% d'eau et deux neurones, même dégueulasse, j'aurais eu moins de remords...
Au petit matin, alors que la maisonnée et les gens raisonnables dorment encore, je descends courir dans la brume.
Pourquoi cours-je ? Quelle force mystique me pousse donc à surgir de ma douillette tanière au grand galop dans l'aube blême, baskets au pieds, plein d'un courage surhumain, pour m'exposer au crachin vicieux et mesquin qui noie la Capitale ? Le serais-je moi-même assez ? (courge)
[soit dit en passant, pas de grande différence entre "courage" et "courge"...]
Bon, oui, d'accord, je suis courge (ascendant carotte sauvage, mais là n'est pas la question). Disons surtout que je tente de contrebalancer un abus manifeste de fauteuil à roulettes avec les moyens du bord : mes pieds.
Quitte à friser le masochisme matutinal.
C'est dur.
Mais j'ai un truc.
L'accessoire ultime qui me transforme en Super Héro du bitume.
Pour trouver la force vitale de braver les éléments et cavaler dans les rues...
Je porte...
Un collant.
Un vrai.
De marathonien.
En lycra noir.
Avec de fines bandes jaunes soulignant mes muscles d'acier. (hum)
Gainé de cette tenue Supermanienne, je suis invincible. Je vole au dessus des trottoirs, éclair vif sautant les haies, se jouant des obstacles taquins du mobilier urbain ; les canards du parc municipal ne voient passer que mon ombre fendant l'air glacé, ne laissant dans mon sillage qu'un panache de buée éphémère.
Pourquoi ce collant est-il si efficace me demanderez-vous ?
Quel est le fabuleux secret d'un tel costume ?
La chaleur qu'il procure ? Non point.
Un maintien musculaire exceptionnel ? Que nenni.
Quelqu'artifice magique caché dans ses fibres ? Point du tout !
Non. L'avantage du collant, c'est que quiconque me croise dans cette tenue m'identifie immédiatement à la classe des "barges masos qui galopent au petit matin".
Donc, je suis TENU de courir.
Le collant est devenu un moteur du mouvement.
La seule raison de maintenir l'allure.
Car si par malheur j'en venais à ralentir un tantinet avant de rentrer chez moi, je redeviendrais...
Un type bizarre qui se balade en collant ridicule.
Et curieusement, autant la tenue médiévale au bureau, le lapin sur la tête l'hiver, les pompes de glacier en ville, j'assume plutôt bien.
Autant la promenade en collants dans les rues, à 6h30 du mat, moyen.
Du coup, grâce à mon costume de superman, je galope.
Pour éviter la honte.
On se motive comme on peut, hein !
Entendu l'autre jour à la radio, cette belle chanson d'amour du chanteur de blues malien Boubakar Traoré, qui disait ceci :
Bravo M. Traoré, ça c'est de la dialectique amoureuse !
Avec de tels arguments, elle va tomber raide, c'est sur.
Ça vaut la candeur amoureuse d'un Perceval, qui, encontrant une belle endormie dans les sous-bois, lui fit ainz mout galante cours :
En gros, il lui saute dessus, il la coince, elle se débat mais il s'en fout, car sa môman lui a bien dit "d'honorer les Dames".
20 fois de suite, en l'occurence.
Quelle délicatesse pour déclarer sa flamme...
A peine plus direct que Ronsard déclarant en substance à Hélène :
"Hé, t'es encore pas trop blette - heu... bon, on nique ?"
A côté, les valses d'hésitations modernes d'un James Blunt font presque mièvres...
Enfin sous couvert de douceurs sucrées, il ose tout de même déclamer à sa belle ce texte qu'un rappeur ne manquerait pas de traduire ainsi :
You're beautiful. You're beautiful.
T'es bonne / t'es bonne.
You're beautiful, it's true.
Tu déchire grâââve, bébé ! (yo, yo !)
I saw your face in a crowded place,
J'ai vu ta face / t'étais dans la place (wèèèch, yo !)
And I don't know what to do,
'Cause I'll never be with you.
Z'yva kom ch'sais pas quoi faire
(Komment trop que j'veux m'la faire !)
Brefle...
Autant l'avouer, toutes ces tergiversations sur les finesses du discours amoureux de cette belle bande de brutes épaisses à travers les siècles ne me sert qu'à faire passer moi-même un bien innocent petit message perso :
Rentré d'une merveilleuse semaine dans le Grand Blanc avec à 4 vaillants zoziaux.
J'en ramène une paire de cuisses en béton armé d'acier trempé bionique, quelques centaines de grammes de Beaufort-charcutailles répartis de-ci, de-là, une bonne charge de stress en moins, et un moral rayonnant.
J'en retiendrai l'espace, le froid vif qui fouette le sang, le givre dans la barbe, et une montagne de chantilly vierge n'attendant que les zébrures de nos skis...
C'est fou comme la montagne change les perspectives :
Là-haut, pas de foule, peu de presse : si l'on ferraille parfois aux télésièges, c'est par skis interposés - mais une fois en l'air, pas de limite au regard - juste le vent, le silence, et les âneries des copains...
Dans les pentes, plus besoin d'œillères : les gens sont naturellement floutés par la vitesse, petits points, obstacles mouvants et ludiques anticipés à des centaines de mètres (ou énorme surprise surgissant de nulle part à 3cm à la toute dernière seconde, c'est selon :-o )
Dans la pente qui file, on devine dans le blanc glacé les ombres bleues soulignant les reliefs à venir...
Perché sur un télésiège à 10m d'un sol qui se dérobe, on suit fasciné les traces que quelque fantomatique lapin alpin nous aura laissées dans la poudreuse de la nuit.
Et quelle magie que ces stalactites de cristal luisants sur les sapins au soleil couchant ! Beau pied de nez aux néons putassiers de nos villes...
Bref, rien de cassé, j'ai refait une belle provision d'énergie, de fromage et de charcuterie pour les mois à venir - le printemps se présente plutôt bien !
Si jamais vous me cherchez cette semaine, vous me trouverez...
Bonne semaine et bon courage à tous !
Le You des Alpages
Dans notre quête incessante de l'horrifique, Mlle MaPuce et votre serviteur sommes allé voir il y a peu "Landru", l'histoire du grand chauffagiste incarné ici par Régis Laspalès.
Laspalès ayant une tête de détraqué, la pièce était prometteuse.
Malheureusement, malgré une avalanche de sous entendus et de répliques jouant sur la connivence avec le spectateur devant l'ingénuité des victimes, j'ai été déçu.
Il manquait ce grain de folie, cette déviance délirante, la démesure, les giclées de sauce tomate gore qui auraient fait glisser cette pièce bien propre dans la farce sinistre et l'horreur loufoque vers laquelle elle lorgnait pourtant.
Ce n'est qu'en sortant de la salle que j'ai compris que la pièce était écrite et mise en scène par Laurent Ruquier. Avoir bridé le potentiel de Laspalès pour faire sonner quelques répliques, c'est dommage...
Pour se rattraper, nous sommes allé voir "13 Tzameti", film N&B franco-ukrainien conseillé par Seb.
Là, pour le coup, grande claque dans les gencives.
Film d'angoisse glaciale, j'en ai encore des sueurs froides.
Il risque de me hanter encore quelques temps.
S'il passe par chez vous, allez le voir.
Vraiment.
Mais pas seul.
Et prévoyez un restau derrière, pour décompresser.
Nous avons gentiment enchaîné sur le très délicat "Saw 2" ("Saw 6" est actuellement en tournage à Strasbourg, mais on m'a dit que c'est le scénario de "Saw 7" qui pue...). L'ayant raté au cinéma, nous l'avons regardé bien au chaud à la maison en divx (hou, c'est mal) Screener verdâtre qui conférait à ce pur film d'horreur glauque une patine plutôt intéressante.
Bien gore.
Comme interlude frais, drôle et léger :
Un petit film plein d'espoir : "Munich", de Steven Spielberg. Sur la traque et l'élimination des preneurs d'otages des Jeux Olympiques de 72 par les services secrets israéliens.
Services bien manipulés par leur hiérarchie.
Encore un film festif.
La fête en moins.
Après ces gaudrioles, quoi de meilleur que de se détendre avec une grosse farce monstrueuse : "Sheitan"
Mention spéciale à Vincent Cassel pour son rôle de psychopathe simplet du bois joli au sourire sympathique.
A classer avec les autres slasher movies, le côté farcesque rural en prime.
.
Puis re-pestacle avec "Deux sur la Balançoire".
Au départ, j'étais plutôt dubitatif (un pièce avec "Chouchou et Loulou ? mouif...)
Oubliez immédiatement Chouchou et Loulou.
Ici, cette histoire de couple qui s'entre-déchire, lui (Jean Dujardin) en avocat perdu sadique et manipulateur, et elle (Alexandra Lamy) en jeune femme seule lumineuse, dynamique... Rien à voir avec de petites scénettes amusantes.
Bref, c'est une réussite !
La pièce oscille en permanence entre tension et soulagement, en dents de scie sur nos nerfs.
Alexandra Lamy est une excellente comédienne au registre étendu - servie ici une mise en scène de Bernard Murat très bien foutue.
Et, cerise sur le gatal, la pièce est de mon auteur de SF préféré : William Gibson, l'inventeur du Cyberpunk (Count Zero, Neuromancer...). Belle écriture !
Une telle palette, un tel brio, ça me tronçonne à chaque fois...
Si la pièce tourne par chez vous, je vous la conseille chaudement.
Ah, sinon, nous avons complètement raté la sortie de "Bambi II"...
Il y a 10 minutes, je jouais avec un bâtonnet de menthol pur.
Vous savez, un de ces cristaux blancs translucides dans sa jolie petite boîte en bois qui se visse, vendue en pharmacie contre la migraine et le nez qui se bouche.
J'aime bien l'objet, j'aime bien son odeur et le froid vif qu'il met aux tempes dans mon bureau surchauffé.
Bref, je jouais avec.
Il m'a glissé entre les doigts.
J'ai voulu le rattraper.
Raté.
Clac !
Le bloc de menthol cristallisé a percuté la table, envoyant des éclats partout.
Dont un en plein dans l'œil gauche.
Du coup, sous la douleur cuisante, je me suis vite frotté l'œil.
De mes douces mains.
Pleines de menthol pur.
Le con.
RhââârrrRRRglll !!!
Bin le menthol dans l'œil, ça calme.
Quant à ce qu'a donné la douche oculaire glaciale à même le robinet pour rincer un globe oculaire écarlate à grande eau, je préfère ne pas en parler...
C'est la saison des oiseaux migrateurs.
Froufrous, chatoiements de couleurs vives, caquètements z'et cui-cuis emplissent l'air et les trottoirs de la Capitale.
- "Quedonc ? Des zoziaux en plein hiver ? En pleine grippaviairite aigüe ? Mais vous perdez la raison mon pauvre garçon !"
Que nenni ! Je ne parle pas ici des pauvres poulets qui toussent, des canards enroués ou des cygnes enrhubés pour avoir regardé tomber la neige avec un simple châle sur les épaules.
Non, je parle d'une réjouissante agression oculaire : les touristes japonaises.
Traversant la ville au retour du bureau, j'eus tout loisir d'admirer ces damoiselles dans leurs curieux atours...
Reconnaissables à 100 mètres, ce sont les seules à porter par -15° ces terribles jupettes plissées à carreaux jaune claquant et bleu électrique, des chaussettes hurlantes arrivant juste sous le genou et terminées d'atroces baskets orange vif mutantes et souvent déjà mortes. Ou, au choix, d’arachnéens escarpins qui ne sont manifestement pas faits pour marcher mais pour poinçonner le bitume et tordre les chevilles. Et de curieuses vestes franchement déstructurées, à motifs géométriques marron, choisies exprès pour jurer avec ce sac à main Pucca rayé de faux zèbre rouge et vert à paillettes. Sans parler des mitaines ajourées en résille fluo et du boa en plume...
Le mauvais goût érigé en règle : wouarf !
J'en étais là de mes remarques esthétiques, brocardant gentillement les unes et me payant la fiole des autres, lorsque je croisais mon regard moqueur dans une vitrine.
Et je me vis.
Barbu, ma grosse chapka à poils longs vissée jusqu'aux zyeux, toutes oreilles velues flapant au vent.
Enroulé dans mon écharpe militaire camouflage.
Chaudement vêtu de trois polaires d'un rillant camailleu de kakis, et d'une tunique péruvienne en toile rayée beige et grise.
Les pieds ferrés de ces pompes de glacier qui ne me quittent jamais.
Un sac à dos (camo lui aussi) perpétuellement boulonné sur les épaules.
Déjà prêt à gravir l'Annapurna... à 30m d'altitude.
Aventurier sur Seine.
Ri-di-cule.
Hum.
Finalement, les japonaises...
Bon, demain c'est vendredi : pour une fois je vais me déguiser en "vrai gens".
Ce sera donc costard-cravate.
Ça me changera.
Edit du matin : Raté. Suite à une météo pluviouille, j'ai honteusement renoncé, arborant ce matin ma plus belle tenue d'homme-grenouille
Suite à un commentaire de Mlle Moi sur un post des Morues, m'est reviendu en pleine poire un mot qui avait glissé dans les limbes de l'oubli de l'ex-étudiant littératureur que je fus.
Ce mot si doux et excitant, c'est Pandiculation.
La pandiculation, confinant au rêve éveillé, à l'extase amoureuse, laisse entrevoir des trésors de délices partagés sous la couette...
Pour preuve :
Pandiculation, subst. fém. (les meilleurs)
MÉD. Mouvement du corps (souple, leste, chargé d'un érotisme brûlant) qui consiste à étirer les bras vers le haut (Argl ! Je La vois, vêtue d'une simple chemise, soupirante et le rouge aux joues, la poitrine si douce), à renverser la tête et le tronc en arrière (Rhâââ, oui !) et à étendre les jambes... ()
Ah, qu'il est doux de pandiculer pendant des heures avec celle qu'on aime ! Que de promesses délectables, de joutes amoureuses enflammées !
Mais lisons donc la suite...
"...qui s'accompagne souvent de bâillements et qui se produit au réveil, en cas de fatigue, d'ennui, d'envie de dormir."
Ah, merde. Bien sûr. Ça me revient maintenant.
"Pandiculer" me renvoie à toutes ces délicieuses nuits blanches, en compagnie, certes, de créatures de rêve dont la fréquentation intensive en cours de littérature comparée m'ôtait toute envie de suivre ce qui se disait sur l'estrade. Mais il m'évoque surtout ces moments d'absence, ces troubles de la vue et de l'ouïe lors de la dernière UV de linguistique de la journée (20h !) où, après 2 nuits blanches avec des potes, dans cet état cotonneux, vaporeux qui précède de franches hallucinations, menaçant de tomber pour de bon dans les bras d'une Morphée qui n'en demandait pas tant, je me plaçais au premier rang, les petons callés sous les pieds de la chaise, afin de m'assurer un réveil instantané (bien que brutal) si d'aventure je basculais en avant et m'effondrais sur la table.
Car en cours, interdit de pandiculer en douce, que ce soit seul ou en couple, pour retarder l'assoupissement fatal...
Depuis, je me suis bien rattrapé, et pandicule à tout va avec délectation
Une envie de thé à la menthe brûlant, servi dans une tasse en porcelaine, couché sur le sable à humer le désert détrempé par la pluie ?
Un rêve de cavalcade à dos de chameau dans les landes écossaises ?
Quelques loukoums avec votre cidre ?
Guinness ET brochettes ?
Cornemuse ET gumbri ?
Jetez-vous sur le dernier CD de Mugar : Penn Ar Bled.
Leur premier album, sorti en 97, initiait déjà cette fusion saisissante de richesse et d'énergie entre les harmonies celtes et berbères. Et neuf ans plus tard, la magie est toujours là.
On se voit danser gavottes effrénées, fest-noz géant sous les étoiles au milieu du grand erg, avant de déguster son haggis arrosé d'un thé à la menthe bien sucré, et de se coucher bien au chaud sous la tente, bercé par les grognements des dromadaires irlandais ivres de chouchen...
Oh et puis tiens, je vous colle tout ça dans une radio spéciale ci-dessous, mais c'est bien parce que c'est vous. Enjoy !
Mon aquarium se meurt.
La lampe en a claqué depuis quelques mois déjà,
Et, completement en ruine, il n'abrite plus qu'un escargot neurasthénique.
Quant à moi, je commence malheureusement à lui ressembler furieusement.
Claqué, tout vert, semi amorphe et acide comme l'eau du bac :
Cet autoportrait instantanné fantomatique est particulièrement fidèle :$
Bon, quelques jours de repos, un peu de recul vis-à vis du boulot, un peu d'air frais et ça ira mieux !
Presqu'en rade de bouquins.
Ne me restent d'avance que deux polars de Maxime Chattam, un ou deux SF, et heu... bin c'est pratiquement tout. Les derniers bouquins que j'ai tenté de mordre à pleines dents n'ont pas su croustiller et chatouiller mes papilles neuronales.
Il faut dire que j'ai un peu abusé ces derniers temps de lectures trop peu littéraires et particulièrement délétères pour un parisien : les récits de voyages, du genre "Latitude Zéro" de Mike Horn, ou "L'Axe du Loup" de Sylvain Tesson. Mais lire ces récits d'aventuriers qui traversent seuls et à pied la Sibérie ou le Pôle Nord, ça risque de s'avérer risqué pour ma santé mentale à court terme... (Le Ladakh, c'est dans 5 mois, il faut que je tienne jusque là)
Bref, je me vois dans la douloureuse oblogation obligation (oulalaaa !) de faire appel ici à vos généreux et avisés conseils littéraires.
Voici quelques uns de mes préférés, histoire de vous guider dans vos recommendations :
Umberto Eco - le Pendule de Foucault : pour sa construction, son ésotérisme délirant, l'intelligence profonde et ludique de ce type me réjouit.
Terry Pratchett - l'intégralité du Discworld : délirant, jubilatoire, j'aime. (Small Gods, Guards! Guards!, The truth, Men at Arms et heu... tous.)
Flaubert - Salammbô : la quintessence même du roman d'aventure. C'est probablement lui qui m'a poussé à passer 6 délicieuses années en fac de Lettres Modernes, à analyser tournures stylistiques et subtilités linguistiques (Ça, et la fréquentation très féminine d'une fac de lettres... )
Cavanna - toute la série du Hun Blond : romans barbares, rudes cavalcades, généreux coups de haches et joyeux coups de reins.
Leconte de Lisle - Poèmes Barbares : et les Parnassiens en général. Mais aussi Ponge, Saint Amant, Mallarmé, tout aïkucul (coucou !)...
Et j'oublie Patrick Süskind, Douglas adam, Neil Gaiman, Victor Hugo, William Gibson...
Bref, forts des ingrédients de cette étrange salade de fruits, tout ce que vous aurez la gentillesse de me conseiller sera bienvenu.
A vous de jouer !
Et la première qui écrit "Chenier" dans les commentaires a perdu.
Aujourd'hui, c'est la Saint Claude !
Hier, Saint Valentin, on s'est offert des fleurs...
Je place donc de grands espoirs en cette Saint Claude
J'en profite pour faire un tir groupé, et souhaiter un joyeuzanniversaire à tous ceux qui on décidé d'avoir leur anniversaire cette année.
Plus l'hiver est froid, plus les jupes sont courtes... J'adore !
Grâce à ce fabuleux programme qu'est Google Earth, on peut enfin savoir ce qui se passe dans la piscine du voisin, et regarder s'ébrouer ses bouées-canard sans se manger un pain.
Mon voisin ayant très probablement une bête baignoire non-visible depuis l'espace, je me suis plutôt employé à visiter l'intégralité des massifs montagneux de la planète. Rhââââ
Puis, poussé par la curiosité professionnelle, j'ai eu l'idée tant sotte que grenue de m'intéresser aux quais du port de Rotterdam. Après tout, je bosse pour le transport maritime depuis un bureau à Paris, et je ne vois jamais un bateau, c'était donc l'occasion d'aller voir à quoi ressemble un gros port marchand vu d'en haut à peu de frais, et sans attrapper une bronchite à grelotter en plein vent sur une sinistre aire de chargement de charbon en vrac au Havre.
Vu d'en haut et d'assez loin, le port de Rotterdam serait presque joli : dentelles grises et entrelacs fluviaux débouchant sur la Grande Bleue...
Mais pour peu que l'on zoome un tantinet...
Et oui, pris en flag par le satellite, ce gros porte-container s'"oublie" sans honte en plein port, une grosse traînée de fioul bien huileuse soulignant lascivement la courbe de son graisseux sillage...
Beurk. Si seulement c'était le seul...
Bon, finalement, je préfère retourner détailler les verts vallons de la Vanoise...
Pour les amateurs, le fichier pour Google Earth : Rotterbeurk.kmz
L'affaire des fondamentalistes musulmans ulcérés par les caricatures du Prophète me navre.
Pas tant pour les journalistes de bon goût ou pas et la liberté de la presse menacés une fois de plus.
Pas tant non plus pour la liberté de croyance et le droit au respect des superstitions, aussi stupides et éculées soient-elles.
Ce qui me navre surtout, c'est de voir à quel point tous ces pauvres gens sont dans le doute. Car il faut que leur foi soit bien vacillante sous les solides coups de boutoir de la raison, pour penser que la Lumière des Croyants puisse être si vulnérable, écornée par un simple dessin pondu par le premier infidèle barbu et casqué venu du froid.
Et oui, le monde musulman doute de sa Foi...
Alors que les plus fondamentalistes parmi les Chrétiens (que je porte autant dans mon coeur que les premier, les Raeliens et les Bouddhistes Maoïstes) sont en ce sens nettement plus forts.
Ils ne doutent pas, eux.
Ils n'ont peur de rien.
Jamais.
Et surtout pas du ridicule .
La preuve, ces statuettes "Jesus is My Coach", vendues sur le site américain CatholicSupply.com sont parmi leurs meilleures ventes.
Et je ne suis pas sûr qu'il s'agisse d'auto-dérision...
(merci à 404 Brain not Found pour la source !)
Mardi matin, nous devisions gaiement avec quelques collègues.
La conversation portait sur ces petites tracasseries quotidiennes inhérentes à toute vie de bureau, réunies chez nous sous le nom générique de "Grand Nawak Universel". Le Grand Nawak, c'est à la fois notre moteur et notre "core product".
Ma boîte en exporte dans le monde entier.
Bref.
Parfois, les radiations massives de Grand Nawak portent un peu sur les nerf, idée que je manifestais d'un :
- "Honni sois-tu, Ô Saloperie de chierie de Grand Nawak de mes Deux !"
Puis, illustrant mon propos, tel un petit garçon boudeur, je flanquais derechef un bon coup de tatane dans le mur le plus proche :
- "Wèèè, prends ça, Vile Fatalité Pourrie qui pue du nez !" VLAN !!!
C'est idiot, certes, mais ça défoule.
J'imaginais au pire laisser une légère trace noire sur ledit mur, que j'aurais effacée d'un petit coup de gomme discret.
Au lieu de ça, crac :
Hum... oups.
Un peu gêné, je fais diversion ("Oh, une huître qui s'échappe par le faux plafond !") et planque l'impact derrière mon sac à dos. Pas solide cette baraque tout de même...
Et robustes, mes pompes de montagne ! Rien senti.
Le lendemain, un peu d'ingéniosité, un pistolet à colle et un prise électrique, et il n'y parait plus !
J'ai grand hâte de voir quelle sera l'andouille qui va tenter d'y brancher son chargeur de portable ...
Jeudi, 9h56.
Bureau.
J'ai faim, j'ai froid, j'ai sommeil, et le café que je me suis servi à 8h30 en arrivant est intact, infect et tout froid.
Pas eu le temps d'y toucher.
Ça sent le lundi matin...
(En plus j'ai 15 notes blouguables sympa et positives de retard, ça m'énerve.)
Nous quittons ce soir l'année chinoise du Poulet de Bois qui Tousse pour l'Année du Chien de Feu !.
Année du Chien de Feu, appelée outre-Atlantique "Hot-Dog Year".
Et en Finlande heu...
Bref.
Beau (et très fréquenté) défilé place de l'Hôtel de Ville :
Que fette Année du Fien de Feu ne vous foit pas une fienne d'année !
Mais quand on a vu ce qu'a donné 2005 (en particulier pour les poulets), je serais propriétaire de chien, je me méfierais pour 2006...
Oui, je sais, cette note - joliment illustrée, merci - manque légèrement de cohérence. Mais il est tard, j'ai bossé samedi (en compagnie d'un croisement de Golum et du général Grievous - pénible), et 14 jeux de mots plus stupides les uns que les autres se sont battus pour pouvoir pointer leur truffe dans ce post, alors forcément, entre les coups de canifs nains, les dragons finnois, les chiens chauds, les poulets frits, et autres joyeusetés, ya eu des morts et il n'en reste finalement plus grand chose. En plus, j'écris en écoutant la radio Bide et Musique ( ça). Ça n'aide pas à rester concentré.
Pour déjouer les logiciels anti-spam, les spameurs deviennent de plus en plus cryptiques :
Ce matin, j'ai reçu ça :
How Would You Like a Much Bigger P fg E fl N fd I em S?
GAIN UPTO 2-3 I er N jg C ed H ok E ed S og !!
Ah ouais, chouette, un Pfgeflnfdiems !
Avec teneur garantie en Iernjgcedhokeedsog, en plus !
Ça tombe bien, je le mettrai dans l'entrée, sous le Vlimagra empaillé, à côté de mes douze pots de Xanmaarx...
A chacun sa collection débile.
Moi, c'est les cailloux, et les os (Graoooorrrr)...
Vertèbres de moutons et de bouquetins, récoltés au gré de mes balades (Ecosse 1995, Maurienne 2004)
Je leur trouve une personnalité terrible ! pas vous ?
(ok, allez-y, vous pouvez me traiter de psychopâtre...)
Entendu cette petite statistique édifiante lors d'un reportage d'Envoyé Spécial hier soir sur France2:
" En Somalie, il y a 9 M d'habitants, et 20 M de fusils mitrailleurs "
(à 10:09 du début du reportage).
Le reportage (1/4 d'h) est encore visible là pour quelques jours
La République Démocratique de Somalie, il faut le savoir, n'a de république démocratique que le nom puisque le "gouvernement" est en exil et que le pays est livré au chaos, aux chefs de clans et aux bandes armées depuis 1991 (les Casques Bleus ont jeté l'éponge et se sont barrés en 96).
Petit calcul :
Simplifions en estimant que les 20 millions de kalashnikov pour un pays comme ça sont un peu surestimée, ramenons-les à 18 millions de fusils, ça fait deux kalash par personne, c'est déjà pas mal...
Oui sauf que la Somalie est un pays islamique, on peut donc sans risque estimer que les femmes n'ont pas le droit de faire joujou comme leurs petits camarades (ce que montrait bien le reportage, du reste - et puis tirer à la kalash quand on est empaquetée dans un drap-housse, avec un pannier de poisson pourri sur la tête, c'est pas facile, même quand on vous motive à grands coups de latte dans le ventre)
Et n'oublions pas de retirer des statistiques de porteurs de kalash les garçons de moins de 6 ans (un AK47 fait dans les 4,5kg, sans les balles - quand on n'a pas mangé depuis 3 jours, porter l'équivalent de la moitié de son poids sur le dos ça fait un peu lourd comme cartable)
Soyons fous, retirons même des statistiques tous les garçons de moins de 14 ans ! (soit 44,5% de la population somalienne...)
Et les vieillards, trop sages faibles pour tirer.
... ah non, pas les vieillards. Avec une espérance de vie de 45 ans, les hommes ne vivent pas vieux en Somalie.
Bref, avec tout ça il reste 2,25 millions de types de 14 à 45 ans, et toujours 18 millions d'AK-47...
Soit... 8 fusils-mitrailleurs par personne !
Mais bon dieu qu'est-ce qu'ils peuvent bien en foutre ???
Même en imaginant que le reporter s'est gourré d'un zéro, ça reste n'importe quoi.
J'aurais bien une idée pour les tirer de la mouise...
Sachant qu'ils crèvent la dalle,
Sachant qu'une kalash s'échange là-bas contre un poulet, c'est à dire pas grand-chose.
(même si c'est super-cher un poulet, dans un pays comme la Somalie).
Sachant qu'en Europe, la mode est à la déco "ethnique", et que les gens sont prets à dépenser des sommes folles pour avoir une déco originale, "root", qui sente l'exotisme, le vécu, et qui soit éthique.
La solution :
Transformer toutes ces vieilles Kalashnikov en pieds de lampes design.
A l'export, ça se vendrait comme des petits pains, et ça ferait vivre du monde sur place ...
On m'a fait remarquer fort à propos que laisser le Djizuss de la note précédente au premier plan plus de 3 jours de suite, c'était gourmandise.
Je me devais donc de faire une petite mise à jour de ce blougue, qui commençait à prendre la soupière poussière.
Pour résumer vite et mal ces quelques derniers jours :
Suis allé travailler, m'occupant de données absconses et abstruses sur ces merveilleux géants des mers qui sillonnent les océans pour la plus grande gloire des dieux Commerce, Charbon, Fioul Lourd et Déforestation (et le bonheur des fiers marins philippins qui travaillent dessus... ou dessous, c'est selon)
Ai crapahuté avec MauriceBouchon dans la toundra Fontainebleausienne
(il faisait -12°, la forêt était blanche de givre : nous ne dûmes notre salut qu'à une généreuse provision de fromage)
Et dans Paris, en solo
Suis aussi allé assister à un très bon concert de 4 groupes de "métal à chanteuse" à la péniche Alternat dimanche soir (voir ici et là)
Enfin, j'ai fait plein de trucs fascinants, comme heu... m'effondrer de sommeil à 20h32.
.
PS : Félicitations à Pierre Bachelet, qui vient enfin de décrocher un boulot intéressant de président du Chili.
On vient de me passer cette jolie petite vidéo édifiante.
Elle m'a fait marrer, je me devais de ne pas vous laisser dans l'ignorance...
Enjoy
Le Septstionnaire Maudit ou Les Sept Patates Chaudes de Lotte
7 choses que j'ai envie de faire avant de mourir
- Du kayak de mer en Norvège, à suivre les cétacés...
- Une longue cavalcade chevaline en Mongolie (tougoudoum !)
- Un raid en raquettes au Yukon (froutch, froutch, froutch...)
- Bivouaquer dans la neige (Aaaahhh... TchAOUM !)
- Dire à la Mort "ah non, désolé c'est pas ici"
et "Ah il n'est pas là, repassez plus tard"
- Pouvoir m'exclamer à mon anniversaire : "hé, yavait que 102 bougie sur mon gâteau ! Elles sont où les 3 autres ?"
- Rêgler une bonne fois pour toutes ces histoires ridicules de faim dans le monde, de guerres, de massacres inter-ethniques, de pillages, de tortures, de champs mines, de malaria, d'exploitation, de pollution, de destruction de la faune, flore, habitats, planete etc.
Le tout en quelques phrases bien senties.
Hop.
Et que tout le monde se dise "ah ouais, pas con, ok, on fait comme ça, alors".
7 choses que je sais faire
- Me taire et écouter.
- Observer une bêbête des heures durant, oubliant le reste du monde (.............)
- Marcher des jours entiers dans la montagne, un grand sourire niais aux levres ; galoper dans les montées, bondir dans les descentes (Yeeehaaa !)
- Faire des calembours en Bresse. (pardon)
- Rester bosser 8h/j le cul sur ma chaise devant mon ordi au bureau sans me plaindre (alors que bon, quand même, merde.)
- Boire du café avec modération (par litres.)
- Compter jusqu'à sept.
7 choses que je ne sais pas faire
- Bricoler proprement.
- Aller à Ikéa sans me mettre un saladier sur la tête (soit j'y fais l'andouille, soit je tue 12 personnes)
- Vider cette s@£¤§€®!e
de Maudite Pièce du Fond pour en faire un bureau.
- Résister aux charmes d'un documentaire animalier.
- Déclarmifier un tabouret avec les orteils.
- Me confier sérieusement.
- Compter jusqu'à sept (ah bin si, tiens.)
- Illustrer mes posts dans l'urgence.
- Répondre rapidement aux questionnaires.
- Compter jusqu'à sept. (ah bin non, en effet.)
7 choses qui m'attirent chez le sexe opposé
Ah, sujet fondamental et délicat, Mlle MaPuce lisant ces lignes par-dessus mon épaule... Plutôt que de cataloguer 7 points, je vais faire sobre (de peur de glisser et de m'enflammer sérieusement, vrouffff !)
Disons donc : Tout ce qui fait que, justement, ce soit le sexe opposé (c'est couillon, je me prive de tourbillons de stupre avec la moitié de la population mondiale, mais hein, tant pis)
Pour le reste, je vous laisse reconstituer 7 points (G ?) à l'aide d'une impressionante collection de mots que vous trouverez facilement dans tout bon roman érotique. (Et envoyez-moi vos oeuvres, merci.)
7 béguins pour des célébrités
- Umberto Eco.
- Samuel Vimes, Cohen le Barbare (et tous les personnages de Terry Pratchett en général)
- Arthur et toute la clique de Kaamelott
- Tank Girl
- Jessica Rabbit (la copine de Roger Rabbit)
- Mike Horn
- Claude Vorilhon dit Raël, pour son joli costume.
7 choses que je dis tout le temps
- Yop !
- Y reste de la saucisse sèche ?
- Yop ?
- Mais si, ça se mange ça !
- Ma Puce !
- Coin !
- On y va ?
- (rien............)
- Yop.
- Sept ? c'est tout ?
- Yop...
Les 7 prochaines victimes
- Yonel, ça lui fera les pieds
- FLX, ça lui fera les narines
- Sèb, ça le fera suer.
- 100draps (si elle a le temps), ça lui fera plaisir
- The Dude, ça lui fera oublier sa machine à laver
- La femme du pape, parce qu'elle a bien du mérite, la pauvre.
- Monsieur Remy Crochon, ça me ferait bien rire.
En attendant une note introspective pleine de joie, d'espoir, d'émotion et de sexe débridé (le Septstionnaire de Lotte), je vous ordonne suggère très fortement, à la suite de Sir Yome, de vous précipiter sur :
Ah, puis sinon pour 2006, faites un beau geste, Adoptez un légume .
Des années que j'en révais, j'ai craqué. Je me suis enfin offert une magnifique
Les plus grands Gourous, les dictateurs les plus sanguinaires vous le diront:
La semaine dernière, j'ai vu un petit reportage scientifique sur je ne sais plus quelle chaîne.
Un spécialiste de la respiration expliquait qu'on ne se sert réellement que d'une narine sur deux, et que l'on alterne selon un rythme de 20 minutes.
Le drame. Depuis que je suis au fait de cette fascinante information nasale, je suis obsédé par cette entêtante question : "et maintenant, narine gauche ou narine droite ?".
Très difficile à déterminer, très stupide, très obsédant...
Heureusement, depuis, j'ai attrabé un bon rhube gui, bouchant herbétiguement bes deux darides, a gouppé gourt à ce garvaire.
Snirfl...
Moralité : La science, c'est beau, mais ça rend pas toujours intelligent.
Et youpi tralala, Glürtenzfeildt ein that Mönstrous Kazette von der Alpages ! Un p'tit bouquetin découvre le monde... et le grand Nawak Universel. Curieux/se? Cliquez sur le mouton
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Sep | Oct | Nov | Déc |
” – Alors, ces vacances en Islande ?”
” – Oh, sympa…”
Isande, février 2015. Quelque part au nord du Hofsjökull.
Astex, ce poulet, décide de retirer ses skis pour essayer d’avancer.
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