Catégories: Balade, Photos

Mardi 10 Mar 2015

Vive le vent, vive le vent...

” – Alors, ces vacances en Islande ?”
” – Oh, sympa…”


Isande, février 2015. Quelque part au nord du Hofsjökull.
Astex, ce poulet, décide de retirer ses skis pour essayer d’avancer.

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Mardi 10 Fév 2015

Assurance-voyage

J'ai enfin trouvé un cabinet d'assurance pour couvrir notre prochain virée islandaise :

Je compte leur soumettre notre prochain projet de voyage :

Une belle diagonale Péninsule de Crimée – Dagestan en rollers, puis plein sud jusqu’à Téhéran, retour par l'Afrique Etrenelle.

Comme j'aime la montagne, un petit tour par le Pakistan et l'Afghanistan voisin en trottinette sera plus que bienvenu (Des "zones tribales", ça fait rêver !)
Ensuite, plein ouest via Mossul jusqu’à Damas sur les traces des civilisations disparues de la Mésopotamie antique. Histoire avec un grand Hash, me voilà !

De là, en toute logique après la Syrie : Israël par le Golan en skis à roulettes, Palestine et Sinaï en couch-surfing.

Puis traversée intégrale de l’Arabie Saoudite en monocycle, déguisé en chanteuse de cabaret pour faciliter les contacts et amuser les enfants.

Quelques jours de repos au Yémen histoire de recharger les batteries, et hop ! Traversée de la Mer Rouge en baignoire.

Après, balade côtière, de l’Erythrée à la Somalie. Quelques jours de tourisme et de farniente dans la Perle de l’Ocean Indien, Mogadiscio.

Enfin, plein Ouest à travers le continent Africain : Vallée du Rift, Sud Soudan, République Démocratique du Congo... Et retour au nord via le Tchad, le Niger et le nord du Mali (Gao-Kidal-Tombouctou, des « must-see » !)

De là, je verrais bien une traversée saharienne Tombouctou-Tripoli en tricycle solaire bio-équitable.

Et un coup de bateau-stop sur la Méditerranée depuis la côte libyenne pour remonter en Italie, il paraît que ça se fait beaucoup.

Le retour à la maison se ferait en pédalo.

Qui me suit ?


Lundi 29 Déc 2014

La Diagonale des Fous de Bassan *

Suite à une intéressante remarque de l'Autre Givré, nous ne partirons pas user les semelles de nos skis au Spitzberg cet hiver.

Vous savez sans doute que j'aime les destinations de vacance fraîches.
Une passion pour ces lieux déserts où l'on observe, captivé, la nuit faire virevolter ses soieries d'aurores boréales froufroutantes, pendant que gèlent les poils de nez.

Je voulais le Spitzberg.
Astex, mon coéquipier sur ce genre de plans foireux, m'a répondu "Ours blancs".
- Et alors ? Fusées de détresse pour les éloigner, fusil (il est obligatoire), et quarts de nuit !
- On est deux. Faire des quart de veille à deux, pendant trois semaines par -30°C, après une journée de ski dans les pattes dans les vents catabatiques ?
- Ah, ouais, pas con. Plan B ?
- Traversée intégrale de l'Islande en février.
- Toi aussi, il faut que tu ailles te faire soigner. Bon, faut signer où ?

Et voilà comment l'on se retrouve à préparer des vacances vivifiantes en Islande à la plus belle période de l'année.

Nous nous attendons à :
Du vent
De la neige
De redoux soudains et des torrents en crue
Des bourrasques terribles
De la grèle horizontale
Des ouragans furieux
Un réveil volcanique abrupt
Des tempêtes monstrueuses
Un nuage brûlant de scories, de cendres, de gaz et de souffre
Et une demi-heure de soleil un lundi en fin d'après-midi.

Cela me donnera l'occasion de vous abreuver une fois encore de clichée de touuute beauté, du style :
Sööbre

Astex vivant à La Réunion, à quelques 9500 km à vol d'oiseau de chez moi (soit 6,143,111 brasses en passant par Gibraltar, et en forçant le crawl en passant au large des côtes somaliennes pour échapper aux pirates), vous vous doutez bien que la préparation du périple est simple.

Aussi, pour la première fois de ma vie, je prendrai une balise de détresse.

* Définition :

La Réunion est le théatre d'une compétition sportive de type "ultra-trail", appelée La Diagonale des Fous. Elle consiste à traverser l'île volcanique de part en part en passant par les hauts, en courant.

Le fou de bassan est un oiseau migrateur marin, dont l'Islande abrite l'une des plus grosses colonies au monde. Il est connu pour ses piqués redoutables.

Notre Diagonale des Fous de Bassan sera donc une migration ultra-sportive à skis, à travers les hauts plateaux d'une ile volcanique, entreprise par deux redoutables piqués...


---
A suivre...

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Mercredi 26 Mar 2014

50 nuance de Taïg-argh (Bonus)

Or donc, dans l'épisode précédent, j'ai réussi à nous faire passer, mon impétrant et moi-même, pour deux parfait poivrots disciples du Captain Igloo-Igloo-Hips .
Démenti formel : en parfaits gourmets, nous avons fortement privilégié la qualité à la quantité.

Talisker ? Oui, mais du 18 ans. Une tuerie.
Laphroaigh ? Pareil : un whisky majeur, en age de conduire sa motoneige tout seul.
Cognac ? "Leyrat fait de très belles choses", comme on dit sur les blogs gastronomiques.
Port Charlote ? Je vous laisse vous renseigner comme des grands...
Quant à la goutte artisanale du grand-père d'un ami, je préfère me taire tellement ce genre de délice papillaire est, et doit rester, confidentiel...

Bref, du bon, avec toute la modération qu'impose la vie dans un congélateur.
A savoir : à la moindre connerie, on perd des doigts...

Bref.

C'est donc parfaitement à jeun et après une journée sportive de pas loin d'une trentaine de bornes sur la glace, que nous nous somme arrêté dans une cabane.

Une cabane finlandaise, à savoir un havre de paix en rondins.
Dans une crique, au milieu de nulle part.
Entourée par les rennes.
Avec un poêle.
Et du bois pour le faire tourner.
Ils ont vraiment le sens de l'accueil, ces Finlandais.

Bon, c'est pas le tout, mais ça caille.
Qui dit poêle dit bûchettes, qui dit bûchettes dit refente : mon coéquipier sort la hachettes, et banzaï, il s'affaire derechef à tailler des cure-dents pour allumer le feu.

Tchac-tchac-tchac-tchreuk... grumphf...
Tchac-tchac-tchac...
"Dis, ça nécessite tout de même un certain apprentissage !"
Tchac-tchac-zip... mheu ? Mais... Aïeu !

Bon, rassurez-vous, plus de peur que de... euh... enfin...
En tout cas ça prouve l'utilité d'affuter sa hachette comme un rasoir : c'est absolument indispensable pour obtenir une coupe propre et nette, réparable au fin-fond de la taïga avec du scotch SterilStrip sans conséquence gravissime .

Sous réserve, bien entendu, de se couper selon un angle qui ne tranche pas totalement le pouce.
Mon compagnon a eu cette intelligence.
Une sorte de palliatif en attendant d’acquérir l'"intelligence de la main".

Et ce n'est qu'après cet épisode chirurgical que nous avons terminé Laphroaigh, Talisker et cognac.
Je n'avais pas d'autre anesthésique dans notre mini-pharmacie...

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Mercredi 26 Fév 2014

50 nuances de taïglagla (La suite)

Je réalise qu'il est temps de démythifier un peu ce voyage et ses protagonistes.

Certes, il m'est flatteur de vous servir l'image épique de deux aventuriers du froid, héros hirsutes et inflexibles perdus dans l'immensité glacée de la taïga infinie, bravant tempêtes boréales et rennes sanguinaires.

La réalité est légèrement différente.

Comme nous sommes parti fin janvier, les journées furent courtes.
Voici le déroulement d'une journée typique de deux marathoniens de l’extrême :

08h : Une vague lueur point : le jour se lève. Pas nous.

09h : ...

10h : ...gnu ?... mh.

11h : Nous finissons enfin par vaguement ouvrir un œil. Chacun s'extirpe de ses sacs de couchage, on relance le feu.
Petit dej' chocolat/céréales, car je n'ai pas réussi à me procurer assez de saucisses/haricots avant de partir.
Et quickstart au Talisker, histoire de huiler la machine.

12h : Bon, c'est pas tout ça, mais faut y aller. Le camp est vite plié, on attelle les pulkas, chausse les raquettes et en route !

13h : Stop ! c'est l'heure des cacahuètes. On fait glisser avec une lampée de Laphroaigh. S'agirait pas de rater l'apéro.


Le paysage reste sobre. Lui.

14h : Euh... On va par où au fait ? C'est quoi l'île toute noire à gauche ? Käyränokkasaaret ou Salasalmensaari ?
Bon... d'après le soleil on se dirigerait vers...
Ah bah non, pas de soleil...
Ok...
Et merde : on s'est encore perdu.
Bon, on s'en fout, il nous reste de l'eau de vie de prune.
"Kippis !" comme on dit dans le coin.

Mouiiii...


Bon bon bon...


Ah, un panneau ?


Ah. Spartiate. Au moins c'est raccord avec le paysage.

15h : Une poignée de graines, fruits séchés, chocolat. Fait faim dans ce frigo.
Tiens, on a de la visite...

16h : "Houlà, il se fait tard, la nuit ne va pas tarder. On dort où ?".

Là, c'est pas mal.

On aborde une ile, trouve le côté sous le vent et youkaïdi-youkaïda, c'est parti pour une heure de bûcheronnage.

Tchoc-tchoc-tchoc à la hachette, abattage d'arbres morts à la main, refente du bois congelé à cœur au couteau.

On déblaie un peu de neige sur la glace, une plateforme de rondins pour éviter que le feu ne coule tout de suite au fond du lac et paf, un beau feu qui crépite !

17h : On a bien bossé. Ça se fête. Armagnac !
Pendant que la neige fond dans la bouilloire, on peaufine notre nid douillet pour la nuit. Deux bâches, un sandwich de matelas, et nos duvets par dessus. Royal.

18h : A taaaaable ! Lyophilisés. Des bons.
Si si, je vous jure, ça existe.
Ça doit faire six mois que j'en teste le midi au bureau : les collègues me prenaient pour un barge.
Mais depuis mon retour, pour eux, je suis "celui qui dort avec les ours polaires".
Une légende.
Hééé ouais.

19h : On a refait nos réserves d'eau liquide, dans les Nalgènes bouillantes qui rejoignent le fond de nos sacs de couchage. S'agirait pas de les laisser geler dehors cette nuit.
Tiens, d'ailleurs, on boit quoi nous ? L'était pas mal le petit Port Charlotte d'hier soir, un whisky plus fruité que le vieux Talisker de ce matin. On se les compare, avec une tranche de salami grillé ?

19h12 : Grouaaaarh... Dodo.

Enfin, dodo... c'est vite dit.
Car dès que je m'endors, je ronfle.
Ce qui réveille mon compagnon de banquise.
Qui me réveille à son tour, pour me faire taire.
Alors, le loooong cycle infernal de la nuit polaire commence...

Ce qui explique notre épuisement au petit matin, et les réveils tardifs.

Une prochaine fois, chacun sera totalement autonome question matos, et dormira sur une île séparée d'au moins un mile de distance.
Ça nous évitera de nous entre-tuer.

Parce que là, avec nos hachettes affûtées comme des rasoirs et nos énormes coutelas d'une coudée de long toujours à portée de main, on est pas passé si loin du drame nocturne.

Au point que l'un d'entre nous, un soir, dans une cabane, a fini par s'adonner à l'auto-mutilation...

(A suivre...)


Samedi 22 Fév 2014

50 nuances de taïga (Première partie)


Hoplää,

De retour de la taïga finlandaise, à taquiner le 69°N par des températures digne du dieu KongëëlaThor.

Dans une région qui s'est choisi comme armoiries... un poisson à cornes de rennes.
"Hiekka hopea lohta yllään poronsarvia kulta".
Nääwak.

Cette fois-ci accompagné d'un cobaye tout neuf, novice désirant découvrir le Grand Frais.
Comme c'était sa toute première fois "là-haut", il m'a fait confiance. Ce qui fait que non content de ne pas prendre de réchaud pour faire chauffer notre eau (hop, tout au feu de bois, ça fait la b... les bras), j'ai aussi abandonné thermos et tipi sans qu'il ne s'en formalise.
Pas de tente cette fois-ci : nous avons dormi sous une simple bâche.

Enfin, pas la première nuit.
Paris-Helsinki, Helsinki-Ivalo... et 40 minutes glaçantes de bus de nuit erratique conduit à un train d'enfer sur une route totalement verglacée par un chauffeur n'ayant pas froid aux yeux.

Un gros bus fonçant dans la nuit sur la glace, ça vaut son pesant de frissons.

Pour nous remettre de ces 12 heures voyage, conclues par une belle suée, rien de tel que de partir directement sur la glace du lac Inari.
De nuit, donc.
A la frontale.
Et de dormir sur la neige.
A la belle étoile.
Sans transition.
Paf.

Il faisait -20°C.

Heureusement je ne suis pas un tortionnaire, et les nuits suivantes furent nettement plus confortables civilisée similaires.
Confort
Grand confort : Ce n'est plus une bâche, c'est un palace !


La petite maison dans la prairie : vue imprenable sur le lac, sous nos pieds.


Velum à la romaine. Spartacus représente, wèch !

Ne manquaient que les esclaves nues pour nous gaver de raisin congelé.
Mais ça, dans le coin, ça manque.
Et les rennes ne sont pas très coopératifs...

(Suite au prochain numéro, avec une journée typique de guerriers du Grand Nord)


Dimanche 28 Oct 2012

Noëlloween

(hop, retour léger, sur la pointe des oreilles orteils...)

A la maison, en bon snobs bo(no)bos, nous suivons les modes et les saisons.
Mieux, nous les anticipons.

Ainsi, alors que dans les commerces de la Capitale du Monde il est du dernier chic de mettre les décorations de noël dès la Toussaint passée, nous devançons la tendance et montons notre sapin encore plus tôt.

Genre, aujourd'hui.
Un 28 octobre, parfaitement.

Oui mais que faisons nous d'Halloween, la toute dernière fête à la mode ?
Eh bien nous pourrions l'abandonner à sa ringardise, tout simplement.
Car Halloween est mort, ne le saviez-vous point ?

Ou alors, justement, maintenir les fantômes de cette fête bientôt oubliée bien vifs, envers et contre tout ! Le revival néo-vintage pré-futuriste, ça ça a de la gueule.

Une sorte de nécromancie frankensteinienne de la fête.

Et hop : fusion, Nôelloween is alive... ALIIIIVE HAHAHA !

D'ailleurs, fond d'un carton, on a trouvé un renne d'outre-tombe, manifestement mordu par le Père-Noëlsferatu.

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Vendredi 01 Jun 2012

Oups

Programme pour ce houïckquhendde :

1. Chercher un sommet de 3000m accessible en train depuis Paris
- ✔ check

2. Prendre un billet SNCF pour foncer lui flatter la croupe en aller-retour express
- ✔ check

3. Re-vérifier la météo du week-end
- ✔ check

4. Oh. Constater qu'il y a eu une mise à jour tendant vers l'humide...
- euh... ✔ check...

5. Ajouter une combinaison de plongée et un tuba dans le sac à dos, remplacer les crampons par des palmes.

Bon, paré.
Je sens que ça va être festif.

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The Mönstrous Kazette von der Alpages

Et youpi tralala, Glürtenzfeildt ein that Mönstrous Kazette von der Alpages ! Un p'tit bouquetin découvre le monde... et le grand Nawak Universel. Curieux/se? Cliquez sur le mouton

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