Oyez oyez messires, accortes damoiselles et rebondissants lapereaux, la merveilleuse histoire du fromage de dri.
Il était une fois, dans une contrée très haute et très lointaine, un gentil petit barbu givré qui s'en retournait taquiner les sommets himalayens pour la seconde fois.
De son premier séjour, il avait gardé le souvenir ému du regard tendre des yaks au grand gros cœur.
Ainsi que la furieuse envie de réussir à les approcher de plus près. Sales bêtes.
Or il existe une...
- I. Loi de thermodynamique qui rêgle la proximité du You au Yak :
L'été :
Prenez un yak - que nous appellerons Jigme Tsetang Gudak Le Terrible Yak pour faire simple. Posez-le sur un chemin à 5000m d'altitude.
Yak, programmé pour, monte.
Prenez un You, que nous appellerons euh, You. Posez-le sur le même chemin, 20m derrière le yak.
Le You, motivé par la perspective d'une bonne photo, suit.
Miracle de la science, il se trouve que distance du You au Yak ne sera jamais, en aucun cas, inférieure aux 20m de départ, et ce quelle que doit la quantité d'énergie investie par You pour rattraper Yak.
Et même, plus le You se mettra à accélérer, manquant de tomber en syncope par manque d'oxygène, y compris en tentant de courir (ce con), plus le yak s'éloignera, d'un pas égal, calme, déterminé et puissant, et creusera la distance.
Provoquant asphyxie, suffocation et frustration du You.
Un tel animal, dont le cœur doit bien faire la moitié de la cage thoracique, mérite le respect.
L'hiver :
Même Yak, chemin, 1,5m de neige.
Même You, même chemin, même neige.
Là, le phénomène s'inverse avec le froid : plus le yak est près, plus il se trouve être de face, plein de cornes, buté, borné, et moins il bougera. Et plus le You doit le contourner prudemment pour éviter de se prendre un coup de corne dévastateur.
Un tel animal, dont l'inertie mauvaise doit bien faire un millier de fois ce que pourrait supporter ma cage thoracique s'il avançait d'un pas, mérite un respect prudent.
- II. Attachons nous au régime alimentaire de l'animal :
L'été, le yak tire profit du riche environnement des montagnes himalayennes.
Il mâche des cailloux.
L'hiver, la nature est bien faite, il croque des voyageurs téméraires de la glace.
- III. Nous en arrivons au point qui nous intéresse : le fromage
Le yak est un bovin, les ladakhis utilisent le lait de ces bestiaux pour produire du fromage.
Aaaah, le fromage de yak ! Un Saint-Graal !
Paradoxalement, au pays des toges bordeaux, des bonnets safrans ( c'est bon les pluriels pour les couleurs ? J'ai oublié la règle et mon lynx pentadactyle a mangé mon Bled) et de la farine d'orge grillée, c'est très dur à trouver, le fromage de yak.
Une véritable épreuve pour le voyageur motivé.
J'en ai cherché toute une matinée d'hiver sur le marché de Leh.
« - Hi ! Yak cheese, do you have yak cheese ? »
« - Ah ? Yak cheese ?! No, no, hihihi ! »
« - You know, yak, yack, big horns – cheese, good, miam ? »
« - Hahaha, no no, no yak cheese, hihihi ! »
Après deux bonne heure de recherche infructueuse à me taper tous les stands du marché (drap posé au sol, denrées inidentifiables, édentés hilares adorables) ponctuée de dénégations tartinées de grands sourires rieurs, au cœur même du pays ultime où se produit cette nourriture rare... chou blanc.
Finalement, une dame très gentille, émue par ma détresse, m'a expliqué par gestes que la nature avait pourvu le yak d'attributs qui l'empêchaient physiologiquement de produire un lait dont on puisse faire des fromages.
Donc qu'on se le dise, le fromage de yak n'existe que dans la fange nauséeuse d'esprits zoo-pervertis.
Tandis que le yak croque des caillasses et effraye le voyageur, c'est sa femelle, la dri, qui produit le fromage.
Apparemment ça les a bien fait marrer les maraichers de Leh, que je leur demande du fromage de taureau pendant des heures !
Tout le monde s'étant copieusement foutu de ma gueule, j'ai fini par l'acheter, mon fameux fromage de dri.
J'en ai pris deux sacs.
Gros.
Trop gros.
- IV. Organoleptie :
Le fromage de dri, un fromage de terroir :
Alors, vous demandez-vous, le fromage de dri, ça ressemble à quoi ?
Il en existe deux sortes.
Eté : boulettes de cérumen. Même consistance, même goût.
Hiver : gros gravier pête-dents inattaquable, au goût prononcé de poussière âcre, et de vieux pied-pneu mort macéré dans la douleur, datant du paléolithique inférieur.
Se déguste au marteau-pilon, avec GRANDE modération.
Ne pas avaler.
Mon tigre du Bengale, après s'y être pété deux canines, refuse désormais d'y toucher.
Si jamais je viens à vous en proposer, REFUSEZ !
La météo du jour s'y prêtant, j'ai replongé dans mon journal tenu lors de notre balade sur le Chadar gelé l'an dernier. C'est... saisissant.
Extrait de mes notes, prises d'une graphie congelée dans mon journal de bord :
"Au réveil, grand ciel bleu, grosse caillante.
Avons définitivement adopté l'Echelle de Nives pour suppléer à notre défunt thermomètre [qui a claqué le premier soir]:
Froid (de base).
Assez froid.
Bien froid.
Très froid.
Là, il fait Bien froid.
"This is Chadar" dit Gyaltsan [notre guide]
Départ rapide, glissades puis glace craquante, piles d'assiettes de porcelaine.
La rivière gronde sourdement sous nos pieds. Flippe.
Temps un peu trop splendide - soleil - glace limite.
Cascades de glace titanesques - grandiose - photos - pied passe à travers la glace jusqu'au genou.
Soir : Sorels [bottes de marche] gelées, impossible d'en sortir le chausson.
Tant pis, restera dehors, trop froid - dodo.
Lendemain :
Grand beau temps ! Pipi dehors cette nuit, ciel clair milliards d'étoiles scintillantes, pics vertigineux, magique ! -30°C, grand maxi.
Ce matin, fait Très froid. Astex chante à tue-tête, Viclio grogne. Mes pompes ont tellement gelé que je dois les assouplir à coups de marteau pour les chausser (...)
Encore une journée extraordinaire !!!"
A relire ce journal bien au chaud avec une bonne tisane aujourd'hui, pas de doute, nous étions givrés.
.
'Tain, faut que j'y retourne!
Marcher sur de la glace est un spectacle permanent. Un catalogue complet des chorégraphies ridicules.
On y rencontre des danseurs de claquettes,
qui jouent des castagnettes avec les dents :
Des danseurs de passo-doble - le pas de deux subtil consistant à rester debout en toutes circonstances (ou au moins à éviter le plongeon dans l'eau libre)
Des fadas du fox-trot, toujours prêts à amuser la gallerie au son mélodieux de la glace qui cède sous leurs entrechats (krrrrr... krrrrrrrr... krâÂÂC-PLOUF !):
Des amateurs de danses plus populaires, friands de queue-leu-leu de fin de soirée :
De virtuoses dandys glissant sur le parquet ciré :
Et des fondus de rock acrobatique !
Bien entendu, le plus dur n'est pas de danser - ça vient tout seul, bon gré mal gré.
Non, le plus dur, c'est de trouver le ou la partenaire à votre mesure. L'être qui saura vous faire tourner le tête, virevolter en gigues en guinches, de valses en mazurkas !
Et là, ce n'est plus le talent qui joue, mais la chance...
Aglaoüntzh !
Que de questions pertinentes suite au dernier billet !
Je suis tout ébouriffé d'avoir un lectorat aussi attentif. Et réactif.
Surtout sur un sujet pareil.
Commenter une rédaction dont le sujet est "Racontez vos vacances"... non mais vous n'avez vraiment rien d'autre à foutre ?
Seigneur... Bon, puisqu'on n'a que les lecteurs que l'on mérite (ah elle est belle, la France qui se lève tôt pour gagner ses Rolex à la sueur du front des travailleurs, tsss), je m'en vais de ce pas répondre à quelques unes de vos remarques les plus brulantes.
Pour commencer, à celle de Drenka qui me dit à propos de lutte contre la caillante :
- "Dans ces cas la, on dit toujours qu'il faut tuer un poney, lui ouvrir le ventre, et se rouler dans ses intestins."
Pourquoi pas.
Je l'ai vu faire avec un chameau par un maniaque. (La vidéo est visible ici. Aussi gerboïde qu'instructive sur ce qu'il faut faire pour se chopper stupidement un septicémie et mourrir étouffé DANS un camélidé innocent)
Mais là, comment dire... Déjà à la différence du chameau ci-dessus, non seulement les poneys du Zanskar sont (très) vivants, mais en plus ils sont cornus, portent de gros piercings, des tentacules sous le menton, et ont un regard un tantinet intimidant.
De plus, ils ne laissent jamais le passage dans les chemins étroits.
Vous comprendrez donc que plutôt que de l'éventrer sauvagement avec mon opinel et me rouler dans ses tripes encore fumantes en hurlant "Raaahaaaannn", j'ai préféré plus sagement remettre un pull.
.
(La suite glacée au prochain numéro.)
- Alors, c'était comment ?
- Frais.
Frais ?
Oui, frais. Frais comme dans "Houla, fait point chaud hein, pfiou !"
Frais comme quand la "salle de bain" de la guest house dans laquelle on dort les premiers jours ne permet pas d'avoir de l'eau libre. Et qu'on doit casser la glace se formant dans le seau. Et virer les morses des toilettes.
Frais comme quand les vitres de la chambre sont couvertes d'une épaisse couche de givre au réveil.
Frais comme quand on hésite à se laver les cheveux de peur qu'ils ne congèlent et cassent.
Frais comme quand, en trek, le thermomètre placé à l'extérieur de la tente claque le premier soir.
Frais comme quand les cils se couvrent de mascara blanc, la barbe cristallise, et que l'on doit faire tomber d'épais stalactites qui encombrent sa moustache.
Frais comme quand on apprend à absolument tout faire avec des moufles. Tout. Prendre des photos, faire ses lacets ou lire un bouquin.
Frais comme quand le premier thé du matin gèle dans sa tasse pendant qu'on roule son duvet ; frais comme quand après deux minutes sans moufles, on réchauffe ses mains directement dans la flamme vive du feu pour les ranimer...
Frais comme quand on passe ses vacances dans un congélateur géant.
Bref, vivifiant.
La suite dès que j'aurais décongelé mes deux mille photos...
Zanskar/Chadar gelé : J-4, départ imminent.
Samedi je m'envole vers les pentes glacées de l'Himalaya, marcher trois semaines sur une rivière gelée perchée à 3500m d'altitude.
J'en ai déjà parlé ici.
(D'ailleurs je ne parle que de mes vacances)
Mon sac est prêt.
Ok, il est prêt depuis des semaines.
Il y a des geeks pour tout : je suis un digne représentant de la classe des geeks de la randonnée.
Côté matos
Sac à dos robuste et léger, choisi entre 10 (qui vont gentiment attendre mon retour à la cave), sacs étanches, moufles très spécifiques, bonnets (oui, "bonnet" prend un "s" au pluriel, surtout quand ils sont plusieurs sur la même tête), polaires à poils longs, duvets au gonflant douillet, futal coupe-vent, gilet en duvet d'oie du Périgord, et foie gras (car je me suis bien nourri ces dernières semaines, histoire de tenir le froid).
Tous les éléments de mon paquetage ont été pesés, comparés, choisis avec le plus grand soin.
Tout.
Jusqu’à la texture de mon papier toilette.
Papier toilette bio, solide et inflammable aisément pour ne pas laisser d'infamantes fleurs de PQ dans la montagne. Feuilles comptées, enroulées serrées sans rouleau (gain de place) dans un sac congel, accompagné d’un firesteel et d’un micro flacon d’alcool en gel.
Et d’une flute irlandaise de 30g.
Ce qui me permet d’avoir sous la main :
- Un allume-feu de première catégorie (PQ+Alcool+étincelles)
- Un contenant souple, léger, étanche et transparent pour rapporter des trucs (le sac congel)
- Une trousse de désinfection, un pansement de fortune
- Un élément de signalisation nocturne (étincelles du firesteel)
- Une flute irlandaise.
Comme ça, si une nuit je me perds dans le noir par -30°C en allant faire mes besoins hors de la grotte, et que je me gaufre sur un rocher glissant, je peux allumer un petit feu de PQ, me signaler, boire dans le sac, me désinfecter sommairement, jouer de la flute en attendant les secours, et, très accessoirement, me torcher proprement.
C’est très étudié, non ?
Ne manquent plus qu’une dizaine de torches, une épée longue, une potion d’invisibilité et 20m de corde, et je peux partir sereinement à l’aventure.
Côté théorie
Ces derniers soirs j’ai engrangé une quantité phénoménale de connaissances sur :
- le froid, sa vie, son œuvre, philosophie et physiologie de la caillante,
- la glaciologie comparée (Craquera ? Craquera pas ? Et si on danse ?)
- les textiles naturels et synthétiques (laine toujours humide vs polaire inflammable)
- leur tenue à l'humidité, au gel, à l'abrasion, leurs capacités de séchage en cas de plongeon dans l'eau glacée,
- les techniques de réchauffement rapide en cas de plongeon dans une eau à 0°, Th extérieure de -20°, avec du vent (se mettre immédiatement à poil, s'isoler du vent, faire 50 pompes, s'habiller de sec, refaire 50 pompes, se frotter vigoureusement en poussant de grands jurons à faire trembler la montagne, avaler un litre d'huile bouillante, tenter d'allumer un feu si possible en faisant des pompes, faire un 100m, avaler un cheval. Le tout en même temps. Puis se glisser dans 3 duvets, et continuer à faire des pompes)
Et j'en passe.
On verra bien ce que ça donne en pratique.
Côté météo
Manifestement, je vais aussi devoir prendre un slip de bain en peau de morse et réviser mon crawl, les dernières infos de notre contact au Zanskar n'incitant pas à l'optimisme quant à la qualité ni à la robustesse de la glace du Chadar. Les températures sont à peine négatives en journée et peinent à descendre à -20°C la nuit. Grosses chutes de neige.
Un hiver doux, quoi.
En bref, le mois de vacances qui commence samedi s'annonce passionnant.
J'ai hâte !
La scène se passe dans un célèbre magasin d’articles de montagne parisien, un soir de semaine :
- Bonjour monsieur le marchand ! Je pars dans l’Himalaya en janvier prochain, marcher trois semaines sur une rivière gelée instable perchée à 3500m d’altitude, par -10 à -30°C. Qu’auriez-vous à me proposer pour protéger mes petites mimines ?
- Bonjour monsieur le client ! Alors justement nous avons ici d’excellentes paires de gants de ski qui…
- Ah non, pas de gants. Trop froid. Je veux que chacun de mes doigts profite de la chaleur apportée par ses petits copains. Impératif. Il me faut des moufles.
- Ah, oui. -30°C ? Nous avons cette superbe paire de moufles en pur duvet d’oie qui…
- Oui, mais non. Pas de duvet. Quand la glace craquera, on tombera à l’eau. On sait déjà que ça va nous arriver, ça arrive à tous ceux qui le font. Or le duvet trempé sèche très, très mal, s’agglomère, gèle, et là adieu mes doigts mignons, bonjour les moignons.
- Certes, mais un bon coup de sèche-cheveux le soir en rentrant et…
- Trois semaines. Pas d’électricité. Nuits dans des grottes à flanc de falaise, et dodo autour d’un feu de bouses de yak séchées. Moufles en duvet exclues, je veux du synthétique qui reste relativement isolant même humide.
- Euh… je sais ! Ce qu’il vous faut, c’est des gants de plongée.
- Du néoprène, par -30° ?
- Ah, euh, oui, euh, non. Bon, en moufles on a celles-ci qui…
- Elles sont modulaires ?
- Gni ?
- Je veux des moufles modulaires. Des paires gigognes. Moufle chaude dedans, déperlante, plus sur-moufle fourrée étanche dehors. S’il fait « chaud », je mets juste les moufles : glace instable, plouf, mouillé, il me reste les sur-moufles en secours. S’il fait très froid, glace solide, j’enfile le système complet, j’ai chaud, je garde mes doigts. Paires gigognes. Chaudes. A coutures thermosoudées. Avec renforts anti-abrasion pour les bâtons de marche.
- Ah. Oh. En effet. Bon. Aloooors, euh… lààà, du couuup, on a pas vraiment euh…
- Bon. Ok. Changement de tactique. Je veux voir les Millet « Expert 3/1 », les Black Diamond « Mercury », les TNF « Mountain Guide » et les Engelberg. Références catalogue 445843 et suivantes. Vous pouvez me les sortir en taille M et L s’il vous plait ? Ils sont rangés en haut à gauche derrière vous, non, un peu plus haut, voiiila, merci !
Bref, à force de lectures compulsives et d’études très approfondies, me voici incollable (et casse-pompons) sur le domaine expert et pointu des moufles d’expé en milieu glacial humide.
Sur mon CV, on pourrait ajouter : "sait acheter des moufles".
Au final, j'en ai pris une belle paire.(*)
Et à cahier des charges délirant, prix en conséquence...
A moins de considérer ces cocons protecteurs comme une sorte d’ «assurance-doigts» ?
Auquel cas je viens d’estimer la valeur de chacun d’eux à 13€ pièce.
Ce qui, tout bien pesé et vu les services qu’ils me rendent tous les jours, n’est pas si cher…
D'après ce que j'en sais, l'hiver, les Zanskarpas remontant le Tchadar gelé portent des gants en laine. Et ils ont froid. Très froid. Pendant sept longs mois...
J'ai un peu honte, avec mes moufles de l'espace...
(*) Ok, c'est bon, lâchez vous, je l'ai laissée pour ça !
Nouvelles très fraîches / Shopping de la rentrée
C'est la rentrée ; je viens de faire l'emplette d'une paire de chaussures.
Enormes.
Etanches.
Canadiennes.
Spéciales très grand froid.
Garanties efficaces par -40°C.
Non, l'été n'a pas été si pourri que ça à Paris (il n'a pas plu tous les jours), et les Anciens ne prévoient pas encore l'hiver cataclysmique qui nous fera tomber les dents.
Alors warhum ?
Eh bien il s'agit d'une mesure conservatoire, visant à répondre au cahier des charges suivant : rentrer du Zanskar cet hiver avec tous mes orteils.
Car, avec quelques givrés, j'ai bien l'intention de retourner au Ladakh/Zanskar cette année.
Cet hiver pour être précis.
Entre Janvier et Février.
Nous y marcherons sur le Chadar (nom que prend la rivière Zanskar lorsqu'elle gèle).
Oui parce que l'hiver il fait tellement froid dans cette région de l'Himalaya que les rivières gèlent, devenant pour quelques temps encore la seule voie de communication entre toutes les vallées.
Ce qui veut dire que là, ça sera tout blanc :
Ici aussi :
Là, pire, et avec des yaks velus en prime :
Et que la rivière, nous en suivrons le cours en marchand dans son lit :
Encore une ruse pour retrouver un univers sans plafond...
Bon, je ne suis pas complet sur le cahier des charges. Il ne s'agit pas seulement de rentrer avec tous mes orteils.
"On" m'a bien précisé "Entier, vivant, avec tous les appendices d'origine en état de marche".
Prochaine étape : trouver un slip en fourrure d'ours polaire.
Voila, maintenant que j'en ai parlé ici, le voyage ne peut que se faire.
Et merci à Stan qui, non content de m'envoyer des fleurs en public un 15 août, m'a envoyé plein d'inconnus qui on gaillardement explosé mes stats à grands coups de visites alors que j'hibernais. Ah, bravo hein. En plus cet individu a posté un authentique gif animé de chaton en avril 2005, ce fourbe. Ces félins, aucun amour propre.
Et youpi tralala, Glürtenzfeildt ein that Mönstrous Kazette von der Alpages ! Un p'tit bouquetin découvre le monde... et le grand Nawak Universel. Curieux/se? Cliquez sur le mouton
Lun | Mar | Mer | Jeu | Ven | Sam | Dim |
---|---|---|---|---|---|---|
<< < | > >> | |||||
1 | 2 | 3 | ||||
4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 |
11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 |
18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 |
25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 |
” – Alors, ces vacances en Islande ?”
” – Oh, sympa…”
Isande, février 2015. Quelque part au nord du Hofsjökull.
Astex, ce poulet, décide de retirer ses skis pour essayer d’avancer.
Forums
Forum "Randonner léger"
Carnets d'Aventures
Forum "Vie Sauvage/Survie"
Pratique
Tous les refuges
Météo en montagne
Ladakh
Forums Ladakh du Routard
Tout sur le Ladakh
VPC
Au Vieux Campeur
Expé (VPC)
Cham3S (VPC)
Photos
Photos montagnardes
Imaginath
Autres forums de voyages
Forum "Camp To Camp"
Forums du Routard
VoyageForum