Catégorie: J'ai testé...

Samedi 22 Fév 2014

50 nuances de taïga (Première partie)


Hoplää,

De retour de la taïga finlandaise, à taquiner le 69°N par des températures digne du dieu KongëëlaThor.

Dans une région qui s'est choisi comme armoiries... un poisson à cornes de rennes.
"Hiekka hopea lohta yllään poronsarvia kulta".
Nääwak.

Cette fois-ci accompagné d'un cobaye tout neuf, novice désirant découvrir le Grand Frais.
Comme c'était sa toute première fois "là-haut", il m'a fait confiance. Ce qui fait que non content de ne pas prendre de réchaud pour faire chauffer notre eau (hop, tout au feu de bois, ça fait la b... les bras), j'ai aussi abandonné thermos et tipi sans qu'il ne s'en formalise.
Pas de tente cette fois-ci : nous avons dormi sous une simple bâche.

Enfin, pas la première nuit.
Paris-Helsinki, Helsinki-Ivalo... et 40 minutes glaçantes de bus de nuit erratique conduit à un train d'enfer sur une route totalement verglacée par un chauffeur n'ayant pas froid aux yeux.

Un gros bus fonçant dans la nuit sur la glace, ça vaut son pesant de frissons.

Pour nous remettre de ces 12 heures voyage, conclues par une belle suée, rien de tel que de partir directement sur la glace du lac Inari.
De nuit, donc.
A la frontale.
Et de dormir sur la neige.
A la belle étoile.
Sans transition.
Paf.

Il faisait -20°C.

Heureusement je ne suis pas un tortionnaire, et les nuits suivantes furent nettement plus confortables civilisée similaires.
Confort
Grand confort : Ce n'est plus une bâche, c'est un palace !


La petite maison dans la prairie : vue imprenable sur le lac, sous nos pieds.


Velum à la romaine. Spartacus représente, wèch !

Ne manquaient que les esclaves nues pour nous gaver de raisin congelé.
Mais ça, dans le coin, ça manque.
Et les rennes ne sont pas très coopératifs...

(Suite au prochain numéro, avec une journée typique de guerriers du Grand Nord)


Vendredi 30 Mar 2012

Divers et avarié

1.Organo-ineptie
J'ai testé pour vous le vieux brie de Meaux du marché, oublié 5 jours dans l'appart, à température ambiante, au fond d'un panier.
Dégusté à la petite cuillère, une tuerie.

J'ai concomitamment testé pour vous les symptômes d'une légère listériose. Ça vaut un bon lendemain de cuite.
Ma première cuite au fromage.
Émouvant, certes, mais déconseillé tout de même.

- - -

2.Transmutation
En juin dernier, j'ai vu un truc avec des cornes :

En septembre, j'en ai fait ça :

Un tantinet naïf et maladroit, passablement pompeux, mais c'est pas si pire, hein...

- - -

3.Kromeugnonerie
Coucher de soleil en Laponie, février dernier.

Bon, ok, j'avoue, cette photo est trafiquée.
J'ai viré du premier plan les chatons dans le panier, le cheval fougueux du second plan, et les dauphins qui sautaient dans le fond.
Ça faisait trop.


Lundi 26 Jul 2010

Sexy roulettes

Il y a quelques semaines, profitant d'une grève des transports publics aussi légitime qu'opportune, j'ai entrepris de me rendre au bureau en rollers.
Cet effort salutaire d'une petite dizaine de kilomètres me permit de renouer avec les joies du sport de combat qu'est le déplacement urbain libre et autonome en surface. (Car à l'instar de nombreux de mes congénères cavernicoles, je me déplace beaucoup en métro).
Or j'ai découvert que ce patinage intensif me rendait absolument irrésistible.
Me construisant des fesses en béton armé, au bénéfice exclusif de la femme que j'aime...Je me suis fait siffler.
Trois fois.
Et même brutalement culbuter en pleine rue.

Si si. Je vous raconte.

1. La première fois, je me suis fait siffler par des collégiennes. Bon, c'est l'été, leurs hormones travaillent, elles siffleraient un poney borgne qui leur derait un clin d'eil, dont acte.

2. Puis je fus sifflé par une horde encanaillée enterrant la vie de jeune fille d'une des leur. Ok, alcool, contexte : elles auraient sifflé un éléphant en slip kangourou.

3. Enfin, par une jolie jeune femme, seule, sobre et en pleine possession de ses moyens.
Très explicitement et sans ambiguïté.

Je déboîtais à fond de cuisseaux, arqué sur mes roulettes en feu, prenant à la hussarde une voie de bus contre nature, après avoir sabré d'une bissectrice tant hardie qu'élégante un carrefour fort fréquenté...
Et là, on me siffle.
Interloqué, je me retourne : à l'origine de ce leste comportement, une belle brune, le regard ardent, encore toute empourprée par la hardiesse de son acte.
Au passage, son sifflet était en parfaite harmonie avec sa tenue : un uniforme de la Police Nationale.

J'en ai été quitte pour un rappel à la loi sous la forme suivante : "Hep, vous là, vous tuez pas, ça serait dommage"

Huhu.

Hum.

Évidemment, le vendredi suivant, c'est en roulettant prudemment telle une novice sortant du couvent, à l'allure d'un pétale de rose poussé par la brise sur un passage clouté tout ce qu'il y a de plus régulier, passage piéton bien dégagé, à haute visibilité, large, dûment signalé et très pavé, après avoir bien regardé à droite et à gauche comme ma maman me l'a appris... que je me suis fait culbuter sans vaseline par un connard en voiture.
Hop, fauché net, retourné à sec sur le bitume.
Tournant à l'arrache sans clignotant, il ne m'avait tout simplement pas vu.

A sa décharge, cet abruti était au téléphone.

Rien de cassé, coude ouvert, quelques contusions, et une fin de trajet sanglante ponctuée de haltes compresse-Dakin chez quelques pharmaciens à la mine horrifiée.

-----

Bilan : Vais plutôt continuer à taquiner les couloirs de bus à rebours, c'est tout de même nettement moins dangereux et manifestement beaucoup plus sexy.


Vendredi 09 Jul 2010

Ultimate Door Fighting

(Tout d'abord, désolé de poster aussi peu. Mais à chaque fois que je vais pour écrire une ânerie ici, une armoire normande ou un piano de concert tombe sur la fiole d'un de mes proches - sans être superstitieux, ça me refroidi un tantinet.
Mais vu que là tout de suite, c'est moi qui me suis je me suis ventilé sur le bitume en roller, j'en déduit que là, c'est bon, la boucle est bouclée, je peux poster sans risque.)

Or donc :

L'autre jour...(*)

Un lundi matin (forcément), avant d'aller bosser.
Nettoyage de la caisse des ornithorynques ; je sors sur le pallier avec mon joli petit sac plastique direction le vide-ordure.

Et là, Vlang.
La porte claque.

La porte de chez moi.
MA porte. A qui je n'ai jamais rien fait de mal.
Avec moi dehors.

Dans l'appart, mes clefs, et deux crocodiles du Nil affamés attendant mon retour et leur dose de croquettes.

Bien entendu, une urgence grave a appelé ma belle, ses clefs et son sourire à 600 bornes de là pour quelques jours.
Un double des clefs se trouve bien chez mes parents, à deux pas. Mais ils sont en vacances. Loin. Très loin.

Mais pas de souci ! Il y a deux serruriers dans le quartier, c'est bien le diable s'ils ne m'ouvrent pas en deux deux !
Sauf que... on est lundi. Fermés.

Haha, qu'à cela ne tienne, vais trouver un autre serrurier, tatsoin ! Le hall de l'immeuble regorge toujours de leurs infâmes placards publicitaires, qui engorgent massivement dans nos boites aux lettres.

Sauf ce lundi. Un ménage salutaire a été effectué dans les parties communes.
J'ai d'ailleurs juste le temps de voir s'enfuir l'homme de ménage et ses sacs poubelle.

Baste, sus à l'annuaire, direction La Poste !
A l'accueil, une connasse charmante demoiselle... non, une conasse, me dit en substance : "Un annuaire ? A la Poste ? Haha mais on fait plus ça monsieur ! Vous retardez de 30 ans, faut aller dans une agence commerciale Orange maintenant. La plus proche est rue Toulabas, à Perpèteville (vieux ringard)."
(Et dire qu'on tente de nous faire avaler la privatisation de la Poste en vantant un meilleur service au public...)

Ok, je ne lui retourne pas son bureau dans la tronche, je sors presque calmement et me dirige vers un café muni lui, comme il se doit, des précieuses Pages Jaunes.

Je vous passe les appels aux "AAA Clés-Serrurerie-Secours" et autre "1,2,3 Dépan'", et les devis entre 150 et 600€ (si si, pour une simple ouverture de porte)

Dépité, j'en accepte un au pif en espérant qu'il ne détruira pas la porte, et retourne la queue entre... le moral en berne vers mon huis rétif.


Mon itinéraire passant devant le Centre d'Imagerie Médicale.

Et là l'illumination ! J'entre, explique ma détresse, demande une vieille radio à l'accueil, qu'on me donne avec un grand sourire et retourne au pas de course à la maison.


En moins de trois minutes à bidouiller ma serrure, j'ai pu rentrer chez moi grâce à une photo de tibias.

[Radio] Tibias ouvre-porte

Je tiens donc à remercier ici le Centre d'Imagerie Médicale, Radiologie, Échographie, Mammographie et Dentaire de ma ville, pour son sens de l'accueil, sa gentillesse et SURTOUT l'excellente qualité de ses produits.

-

Dans une prochaine note, j'aborderai LE sujet brûlant de l'été : comment être sexy en rollers sans trop risquer sa vie.

-

(Et merci à tous ceux qui m'ont souhaité un joyeux anniversaire :) )

* Oui, j'aime bien commencer mes billets par "l'autre jour". Et placer l'expression "Du coup", aussi.**
** Ha, qu'est-ce que je vous disais !


Vendredi 28 Mai 2010

Fromage de dri : délice des géologues

Yak

Oyez oyez messires, accortes damoiselles et rebondissants lapereaux, la merveilleuse histoire du fromage de dri.

Il était une fois, dans une contrée très haute et très lointaine, un gentil petit barbu givré qui s'en retournait taquiner les sommets himalayens pour la seconde fois.
De son premier séjour, il avait gardé le souvenir ému du regard tendre des yaks au grand gros cœur.
Ainsi que la furieuse envie de réussir à les approcher de plus près. Sales bêtes.

Or il existe une...

- I. Loi de thermodynamique qui rêgle la proximité du You au Yak :

L'été :
Prenez un yak - que nous appellerons Jigme Tsetang Gudak Le Terrible Yak pour faire simple. Posez-le sur un chemin à 5000m d'altitude.
Yak, programmé pour, monte.

Prenez un You, que nous appellerons euh, You. Posez-le sur le même chemin, 20m derrière le yak.
Le You, motivé par la perspective d'une bonne photo, suit.

Miracle de la science, il se trouve que distance du You au Yak ne sera jamais, en aucun cas, inférieure aux 20m de départ, et ce quelle que doit la quantité d'énergie investie par You pour rattraper Yak.

Et même, plus le You se mettra à accélérer, manquant de tomber en syncope par manque d'oxygène, y compris en tentant de courir (ce con), plus le yak s'éloignera, d'un pas égal, calme, déterminé et puissant, et creusera la distance.
Provoquant asphyxie, suffocation et frustration du You.

Un tel animal, dont le cœur doit bien faire la moitié de la cage thoracique, mérite le respect.

L'hiver :
Même Yak, chemin, 1,5m de neige.
Même You, même chemin, même neige.

Là, le phénomène s'inverse avec le froid : plus le yak est près, plus il se trouve être de face, plein de cornes, buté, borné, et moins il bougera. Et plus le You doit le contourner prudemment pour éviter de se prendre un coup de corne dévastateur.

Un tel animal, dont l'inertie mauvaise doit bien faire un millier de fois ce que pourrait supporter ma cage thoracique s'il avançait d'un pas, mérite un respect prudent.

-

- II. Attachons nous au régime alimentaire de l'animal :
L'été, le yak tire profit du riche environnement des montagnes himalayennes.
Il mâche des cailloux.
L'hiver, la nature est bien faite, il croque des voyageurs téméraires de la glace.

-

- III. Nous en arrivons au point qui nous intéresse : le fromage :.
Le yak est un bovin, les ladakhis utilisent le lait de ces bestiaux pour produire du fromage.
Aaaah, le fromage de yak ! Un Saint-Graal !

Paradoxalement, au pays des toges bordeaux, des bonnets safrans ( c'est bon les pluriels pour les couleurs ? J'ai oublié la règle et mon lynx pentadactyle a mangé mon Bled) et de la farine d'orge grillée, c'est très dur à trouver, le fromage de yak.
Une véritable épreuve pour le voyageur motivé.

J'en ai cherché toute une matinée d'hiver sur le marché de Leh.
« - Hi ! Yak cheese, do you have yak cheese ? »
« - Ah ? Yak cheese ?! No, no, hihihi ! »
« - You know, yak, yack, big horns – cheese, good, miam ? »
« - Hahaha, no no, no yak cheese, hihihi ! »

Après deux bonne heure de recherche infructueuse à me taper tous les stands du marché (drap posé au sol, denrées inidentifiables, édentés hilares adorables) ponctuée de dénégations tartinées de grands sourires rieurs, au cœur même du pays ultime où se produit cette nourriture rare... chou blanc.

Finalement, une dame très gentille, émue par ma détresse, m'a expliqué par gestes que la nature avait pourvu le yak d'attributs qui l'empêchaient physiologiquement de produire un lait dont on puisse faire des fromages.
Donc qu'on se le dise, le fromage de yak n'existe que dans la fange nauséeuse d'esprits zoo-pervertis.

Tandis que le yak croque des caillasses et effraye le voyageur, c'est sa femelle, la dri, qui produit le fromage.

Apparemment ça les a bien fait marrer les maraichers de Leh, que je leur demande du fromage de taureau pendant des heures !
Tout le monde s'étant copieusement foutu de ma gueule, j'ai fini par l'acheter, mon fameux fromage de dri.
J'en ai pris deux sacs.
Gros.
Trop gros.

-

- IV. Organoleptie :
Le fromage de dri, un fromage de terroir :
Alors, vous demandez-vous, le fromage de dri, ça ressemble à quoi ?

Il en existe deux sortes.


Eté : boulettes de cérumen. Même consistance, même goût.

Hiver : gros gravier pête-dents inattaquable, au goût prononcé de poussière âcre, et de vieux pied-pneu mort macéré dans la douleur, datant du paléolithique inférieur.
Se déguste au marteau-pilon, avec GRANDE modération.
Ne pas avaler.

Mon tigre du Bengale, après s'y être pété deux canines, refuse désormais d'y toucher.

-

Si jamais je viens à vous en proposer, REFUSEZ !
Yak cheese - fromage de dri - caillasse


Samedi 03 Oct 2009

Bien urbain

Quêtant conseil auprès de quelques amis débrouillés sur du matériel photo (je cherche à limiter ma profondeur de champ avec un appareil le plus compact possible - haha), j'eus la joie de recevoir la réponse suivante :

"N'oublie pas que si le photographe est mauvais, les photos seront mauvaises quelque soit l'appareil..."

Heureusement que cette remarque m'a été faite par quelqu'un dont je connais le manque total de diplomatie, ayant en outre l'excuse d'être un rien sous pression en ce moment, sinon j'aurais pu me vexer.

.

Bon, ok, ça fait dix jours, et ça m'a vexé.

Pourtant, je fais des effort ! Pour mon apprentissage, je tente même des clichés urbains !

Je photographie des photographes :

Sous tous les angles pour bien comprendre comment ils font :

Je soigne mes sujets en photographiant des vieux (c'est émouvant, les vieux - et Perceval nous dit que c'est hyper-mystérieux, surtout de dos) :

Ou des lions, pris au péril de ma vie dans la terrible jungle urbaine du Mont-Dore !

Las ! Si les sujets ne manquent point, la technique, elle, fait défaut : j'ai l'impression de m'attaquer à des moulins à vent...

(En l'espèce des éoliennes picardes kromeugnones)

Bref, c'est pas gagné.

Comme l'a dit le grand sage : "Tu seras digne de contrôler ton bokeh le jour où tu sauras faire un cadrage, petit bousier".

M'en fous, je continuerai quand même, grmbl.


Mercredi 22 Avr 2009

Pépins - en bref

Je viens tout juste de tester pour vous les pépins de pastèque séchés (Hạt Dưa), importés du Vietnam à grands frais par Tang Frères.

Couleur : Joli haricot rouge, très appétissant
Parfum : Sciure de bois
Texture : Dure, fibreux, casse dents
Goût : Pisse de buffle.

Mon conseil : Allez-y en confiance, c'est excellent pour la santé de l'exportateur.La nature est bien faite : Si c'est rouge, ça veut souvent dire "attention, danger, berk"
(Et en plus ça laisse des miettes sur les vitres de scanner)

Permalien Posté par You à 00:09, Catégories: J'ai testé...,   -  
=> Ya des gens qui ont écrit 17 trucs.

Vendredi 10 Avr 2009

Sac à Doholique

Je suis un psychomaniaque du portage en randonnée.
Littéralement fasciné par les sacs à dos depuis des années, j'en possède de tous types et de tous litrages, du petit E.D.C. urbain bien organisé au mastodonte d'expé de 80 litres, du sac en nylon siliconé arachnéen de 200g au char d'assaut de plusieurs kilos à vide.
Des sacs de rando, des sacs typés montagne, des sacs d'escalade, des sacs "muls" minimalistes... Si j'ai réussi à me débarrasser de certains, totalement inutiles, trop gros, trop lourds , redondants, chaque année je finis par craquer pour une nouveauté "révolutionnaire".

C'est ma Queste del Sanct Graal personnelle. Comme si Joseph d'Arimatie avait passé sa vie à chercher LE contenant idéal pour transporter le sang du christ avec un cahier des charges de plus en plus pointu.

"Alors, m'faut un graal, bien solide, fermé pour pas m'en foutre partout, qui ne fuie pas. Et isotherme sinon je vais me retrouver avec un bloc de boudin après deux jours en plein désert. Avec un bon grip pour pas qu'il ne glisse, et avec des poignées, mais repliables pour que ça reste compact dans la musette. D'une couleur plutôt passe-partout pour pas qu'on me le pique... ou alors bien flashy, visible de loin par les foules ? Genre en métal doré ?
Faudrait pas qu'il soit trop gros, vais pas lui pomper des litres, à Jésus. Ou alors si ? Ça a combien de litres de sang, un fils de Dieu ? A la limite je prends deux graals de deux litrages différents, j'aviserai sur place... L'idéal ce serait un graal en peau de chèvre, souple, roulable à vide... et avec des bretelles, tiens ! Et une poche pour mes clefs…"

Bref, hier soir, je suis (encore) rentré à la maison avec Nième un sac à dos. Un spécimen rare.
Acheté dans un surplus militaire.
Un modèle outrageusement guerrier, nommé "Delta" quelque chose, au design "forces spéciales" très appuyé. Et d'une couleur, heu... sans équivoque.
Un vert martial, connu de tout baroudeur barbouzard sous le doux nom d'"O.D.", Olive Drab.
Teinte on ne peut plus soldatesque, archétypique, caricaturale, sentant la poudre à canon à des kilomètres.
Me manquait plus qu’une AK47 en porte-clefs pour parfaire le tableau.
Le sac est très bien ; la couleur est lourdement infâmante.

Bref, j’avais un peu honte en le rapportant à la maison.

C’est alors que la femme de mes jours et de mes nuits, ouvrant la porte hier soir, m'a trouvé à quatre pattes dans le salon, jouant avec le chat, mon sac vert très très militaire encore vissé sur le dos.
Son commentaire : « Oh, le joli vert… il est presque mordoré ! »

Toute honte s’est évaporée d’un coup.
Une telle femme, comment ne pas en être profondément amoureux ?

-
[Eh, dites : à la demande d'Eugène et Rhââl, une photo]

Sac à chaton militaire
Chaton de combat camouflé en sac à dos

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The Mönstrous Kazette von der Alpages

Et youpi tralala, Glürtenzfeildt ein that Mönstrous Kazette von der Alpages ! Un p'tit bouquetin découvre le monde... et le grand Nawak Universel. Curieux/se? Cliquez sur le mouton

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