Annonce : Je m'intéresserai au foot le jour où ils remplaceront ce stupide ballon rond rebondissant par une énorme pierre de curling.
En granit poli écossais.
De 19 kg.
Là, ça sera sportif.
Et les joueurs s'effondreront au sol pour de bonnes raisons, sans comédie.
L'expression "Allez les bleus" prendra un nouveau relief
Ce jour là, les champions du monde auront mérité leur titre.
Et se comporteront peut-être enfin avec un peu de dignité.
[EDIT : yeeehaaa !!: là]
- Mercredi : Fête de la bière musique
Des milliers de soiffards d'amateurs de bonne musique chaloupent dangereusement dans les rues pluvieuses.
Comme d'habitude, un monde fou.
Et comme d'habitude, un temps pourri.
La "perle" : un monstrueux groupe de Dark-Death-Doom-Thrashoïd, assiégeant à coups de décibels rageurs le musée du Moyen-Age, derrière Cluny. Sur fond chaotique de lave en fusion, leurs hurlements déchirés de bêtes démoniaques échappées des Enfers ont enthousiasmé un beau troupeau de rhinocéros ivres morts se percutant avec entrain... Un grand moment de candeur
Pour rester dans l'ambiance (et échapper au déluge), nous nous sommes engouffré dans un cinéma et sommes allé voir La colline a des Yeux. Massacre gore, mais limite décevant en comparaison du groupe de Death Metal ci-dessus... Et pas aussi ludique que Détour Mortel. Mais bon, sympa quand même.
- Jeudi : Ça roule !
4 heures de patin en nocturne, à glisser dans Paris et à parler de la vie, de l'univers et du reste avec Maurice Bouchon.
Un paquet de biscuits, 16 roulettes et pas d'itinéraire : une des recettes du bonheur.
Et contre toute attente, nous n'avons pas vu de moine albinos fou courir au pied de la pyramide du Louvre.
- Vendredi : Un bon bouquin sur l'histoire de la peste, au calme dans un petit square désert, c'est tout ce que j'ai trouvé pour échapper à l'autre peste, celle du ballon rond, qui sévit aussi à la maison (Mlle MaPuce ne raterait pas un match... je vous assure qu'il vaut mieux être au large quand ses équipes favorites se battent sur le petit écran.)
En passant, je vous conseille "Pars vite et reviens tard", excellent polar de Fred Vargas (chez J'ai Lu) sur le thème d'une épidémie qui tourne la tête de tout le monde...
- Samedi : La mer ! Petit tour à Honfleur - ses moules, sa plage, ses bateaux - Respiration bienvenue
- Dimanche : Bleau, c'est biau
Surtout sous la pluie.
Car il a plu.
Tout plein.
Et ça m'a beaucoup plu.
Pluie d'émeraudes effervescentes
Baleines lithiques colossales échouées dans les bois...
Et Gigantoscargus Simplex à l'affût, sa peau de pierre humide et glissante n'attendant qu'un faux pas pour me faire disparaître à jamais.
Dans ces instants-là, acceptant la pluie sans s'enfermer sous d'illusoires protections en plastique, laissant l'eau laver les soucis et totalement ouvert à la nature, sous les yeux des korrigans, elfes et autres farfadets, j'en viens à comprendre l'homme qui, le premier, a superposé délicatement trois cailloux et deux fleurs sous un rocher bizarre, par amour pour l'Âme des lieux et se disant "on ne sait jamais..."
Il y a une peu plus d'un an, on m'a posé une question étrange :
"- Ça te dirait de faire un trek au Ladakh ?"
Un peu surpris, j'ai du répondre quelque chose comme :
"- On décolle à quelle heure ? J'ai le temps de passer en coup de vent prendre quelques affaires chez moi avant ?"
Depuis lors, il ne se passe pas une journée sans que je feuillette rêveusement l'un de mes guides du Ladakh-Zanskar ; sans que je ne m'agenouille sur l'une des cartes Olizanes de la région largement dépliées sur le tapis du salon, à suivre du doigt les itinéraires de col en col, et à apprendre par coeur le nom des quelques rares villages perchés à 4,000m d'altitude par lesquels nous passerons...
En en presqu'un an, j'ai vu notre groupe de futurs ladakhis passer successivement de 8 (beaucoup) à 5 (mieux), puis à 12 ou 14 personnes (Arghl ! Et pourquoi pas louer un car tant qu'on y était), puis dégonfler comme une baudruche pour n'inclure plus qu'un noyau dur de quatre têtes de dzos ultra-motivées.
J'ai bien cru qu'au final je devrais y aller tout seul.
Car, tudiou, même seul, je serais parti quand-même.
Faut pas m'en promettre...
Le départ est fixé au 26 juillet. Encore trente-six jours avant le grand saut...
J'ai hâte !
J'ajoute, mais ça n'a rien à voir, qu'il est tout à fait possible de se blesser avec une tranche de saumon fumé.
Ceux à qui c'est déjà arrivé sauront de quoi je parle.
Quant aux autres, prenez cet avertissement au sérieux.
Méfiez-vous !
C'est super-fourbe, une tranche de saumon fumé.
Franchement, jusque là, j'avais bien tenu.
Toujours debout, "up and running", roi du ping-pong par mail avec les clients, solide et tout et tout...
Mais là, en début d'après-midi, chptouïng.
Attention, rien de méchant ni de grave hein !
Juste qu'après une matinée à tenter d'expliquer mon boulot par le menu à ma future clone (la pauvre), qui prendra le relais au mois d'août, après avoir répondu à une palanquée de mails pros d'un intérêt dont je vous ferai grâce mais dont l'absconse tournure et le jargon purement illisible ravirait Umberto Eco et tout bon linguiste ésotériste en mal de sensation, heu, bizarre, et après un sandwichesque déjeuner en compagnie de joyeux collègues pourtant très en verve...
Et bien j'ai pas réussi à redémarrer.
Mais alors, pas du tout.
Rien.
Cluc-cluc-cluc ?
Crouik.
Cassé.
A pu, la machine qui fait ptoïng-ptoïng.
Le regard vide devant l'écran, les furtives envies de meurtre quand le cerveau décrypte la N-ième demande identique d'un client borné, l'envie de balancer le téléphone par la fenêtre... pas du tout ludique.
Inefficace et dangereux.
Et là, j'ai su que Martine Aubry était une Sainte, Elle qui nous accorda Sa fameuse bénédiction "Repose-Toi, Topinambour" (RTT).
Et là, j'ai su que mon boss était un homme juste et bon, lui qui m'a dit "hein, pas là cet aprèm ? ok." - trouvant par cette formule le chemin de la béatification immédiate.
Je leur dresserai une statue.
En attendant, moins de 20 minutes plus tard, je m'endormais comme une masse sur une pelouse du Luxembourg.
Et bin ça va mieux
C'est dans ces moments-là que je suis bien content de ne pas bosser comme journalier dans une usine de vidage de poissons à Monrovia...
Oui, merci à vous, Ô, supporters et fanas de foutebôl, je vous aime !
Merci pour le magnifique et inespéré cadeau que vous nous fîtes mardi soir.
Si si, merci à vous d'avoir tout soudain déserté les rues, vidé les places, quitté vos voitures, éteint les moteurs, coupé les portables, et abandonné la ville aux quelques piétons sidérés et béats.
Ça n'a duré qu'une heure et demi, mais ce fut magique.
Remonter la Rue de Rennes à pieds au milieu de la chaussée un mardi soir à 19h sans croiser une voiture, c'est un plaisir si rare !
Tout ce calme, soudain... On se serait cru un quinze août.
Vivement les prochains matches !
J'irai faire du cerf-volant sur les Champs Elysées et du char à voile rue de Rivoli...
(Ceci n'est qu'une notule mémorielle personnelle)
J'aurais voulu écrire un chouette post sur la fête médiévale de Provins, décrire la touffeur, la foule, les bateleurs, les quelques 80000 touristes, ses centaines de moines en basquets vaguement déguisés d'un sac à patates, son grand concours involontaire de récup' du tissu d'ameublement en velours à hurler, ses dizaines de baraques à "saucisses du Moyen Age"...
Mais aussi évoquer ses quelques Compagnies médiévales authentiques, toujours fidèles, campant indolemment à l'ombre des remparts, ses sonneurs de cornemuse punko-barbares flanquant le feu sur la Grand'Place (Cradem Aventure, excellents !), ses elfes, ses sorciers, ses enlumineurs, ses jongleurs, ses chevaliers en armure déambulant par les ruelles, ses vendeurs de flûtes en os, ses marchands de torques en bronze, ses milliers d'épées, ses gothiques vampiresques cloutés, ses pâstés à la crème d'ail & coriandre, ses tentes vermillon, ses artisans appliqués, ses fabuleux korrigans...
Mais je n'y arrive pas.
Et mes rares photos sont à jeter.
Bah, tant pis, j'aurais essayé...
Malheureusement, Fête est victime de son succès - et à vouloir faire trop d'argent, elle semble perdre son âme. Combien d'artisans ont encore renoncé à venir cette année, dégoutés par le prix de l'emplacement ? Et vers quelles reconstitutions historiques à dimension plus humaines ont ils traîné leurs chars à boeufs ?
Bon, je ne boude pas mon plaisir, j'y ai encore passé un très bon moment, et ce m'est toujours une grand'joie que de baguenauder toute une journée, en bonne compagnie, en costume du XIIè siècle. D'autant que l'endroit reste unique.
Mais l'an prochain, je me demande si je ne vais pas me laisser tenter par l'une des très nombreuses autres médiévaleries fleurissant tout au long du printemps. Le calendrier est alléchant !
A moins de troquer chausses contre culotte bouffante à crevée, et arborer la fraise dans une festivité renaissance Tourangelle ?
Hé, chiche ! Qui m'accompagne ?
La vie des sachets de tisanes est fascinante.
On n'imaginerait jamais, par exemple, que les tisanes ont un sexe.
La preuve, voici un sachet femelle.
Robe rose, des fleurs dans les cheveux, tout en courbes...
Le nom est sensé évoquer à lui seul l'essence de la féminité : "Natéa" - mélange de maternité et de douceur, une sorte de matrice avec des bonbons autour. L'équipe marketing avait un bon cahier des charges.
Pèche, pétales de rose, hibiscus : on sent qu'en réunion, ils ont hésité à ajouter mangue et abricot, et que le lys et le concombre ont été écartés de la liste des ingrédients pour des raisons évidentes.
Quant au mode d'emploi, c'est un modèle du genre.
C'en est limite perturbant : un sac à main qui fait du 95C ??!
Ah non, c'est une bouilloire, pardon.
A la limite, on est presque surpris de trouver un sachet de thé dans le mignon "sachet fraîcheur" tant on s'attendrait à y trouver un protège-slip.
Je vous passe le parfum de l'infusion : il est digne d'une caricature. Manifestement l'œuvre d'un congrès de chimistes sucrés du Marais en vacances à Grasses.
Du coup, j'ai cherché ce qu'en serait la version masculine, une version velue à la voix de baryton, une version pour aventurier moderne.
Pas trouvé, mais elle devrait ressembler à ça :
Marque : KÄKTÜS
Nom : Asphalt Jungle
Emballage : vert camouflage pour le côté sauvage et nature virile, et gris acier pour l'indispensable touche techno-moderne.
Parfums : un subtil cocktail "bambou / coeur de palmier / mezcal / pizza", avec une pointe d'huile de friture ou de vidange, au choix.
La gamme est à décliner en "TRÏK", parfum ginseng/ronces/saucisses, et "VROAM", goût bitume/poudre noire/essence (avec ou sans plomb pour les conducteurs au régime)
La mercatique, ou l'art de prendre les gens pour des truffes...
Pour nous changer de cette météo à acheter des protèges-cahiers, une belle affiche pleine de candeur lubrique :
Oui, je sais, ceci n'est qu'une méchante redif d'un post similaire de l'an dernier, mais comme ils ont remis la même affiche, je ne vois pas pourquoi je devrais me priver non plus )
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[EDIT] : On a retrouvé L'Ottéchrist !
Je vous conjure d'adhérer à sa secte (yaura des petits fours )[/EDIT]
Et youpi tralala, Glürtenzfeildt ein that Mönstrous Kazette von der Alpages ! Un p'tit bouquetin découvre le monde... et le grand Nawak Universel. Curieux/se? Cliquez sur le mouton
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” – Alors, ces vacances en Islande ?”
” – Oh, sympa…”
Isande, février 2015. Quelque part au nord du Hofsjökull.
Astex, ce poulet, décide de retirer ses skis pour essayer d’avancer.
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