Quand je dis autour de moi (aux quelques rares personne que je ne bassine pas avec ce projet depuis plus d'un an) que dans deux jours, je pars me balader un mois au Ladakh, on me regarde souvent avec des yeux ronds.
Je ne vois pourtant pas ce qu'il y a de spécial à aller marcher huit heures par jour avec des yaks et à dormir dans les cailloux au Cachemire, du côté de la frontière indo-pakistanaise.
Ni à passer des séries cols à 5,500m d'altitude. Rien de plus normal dans une région dont le nom signifie «Pays des hauts cols». D'ailleurs, "hauts cols", ça me fait penser que je ferais bien de prévoir une écharpe et une petite laine suplémentaire ; il risque de faire frais, là haut...
De même, il n'y a absolument rien d'extraordinaire à vouloir descendre le Zanskar en raft : on y va pendant l'un des rares mois de l'année où la rivière n'est pas complètement prise par la glace, avouez que ce serait bien dommage de se priver.
Quant à aller gravir le Stok Kangri, pas de quoi en faire une montagne non plus : ce n'est jamais qu'un des très nombreux sommets de l'Himalaya, et c'est loin d'être le seul à dépasser les 6,200m.
Bref, des petites vacances bien pépères, bien plan-plans et classiques en perspective.
YEEEEEHAAAAAAAAAAAAAA
Oui, je prendrai des photos.
Oui, je passerai vos amitiés au Yéti et au Dalaï Lama en exil du "Petit Tibet". Oui, je vous redescendrai des poils de yaks.
Ok, des yaks aussi. Ça va etre folklo, dans l'avion, au retour !
Et non, ya pas de borne internet dans les chortens de Lamayuru...
Retour sur Terre prévu vers le 26 août !
Djulé à tous !
(Retour aux sources pendant ce long ouick-hende)
Il était un foie... l'oie du Périgord :
Manifestement, elle sait. Et elle n'apprécie pas du tout...
Aucun appareil photo n'a été bléssé pendant ce cliché - m'ais il s'en est fallu de peu...
En plus, elle a des témoins à moustaches avec de drôles de zyeux.
Bon, le Périgord Noir, C'est aussi très joli si on lève le nez, hein !
La Roque-Gageac (ci-dessus), Sarlat, St Cirq-Lapopie (tout mignon petit village de pierre), les Eyzies, la Vallée de la Vézère, ses centaines de grottes et gouffres, St Amant-de-Coly, le marché St Cyprien grouillant d'activité, Lascaux (II) bien sûr, Domme, la préhistoire à tous les repas, les repas justement (burp), les truffes, les cèpes, ces noyers d'un vert vif ombrageant les vaches, ces maisons de pierre d'un ocre doré, miel au soleil, si prisées des Anglais, ces parfums de terre fraîche, ces "bories" tant usurpées qu'emblématiques, ou les fameuses Cabanes du Breuil...
Moi, j'aime.
En plus, j'ai dû prendre 5kgs en 4 jours. Merci pôpa, merci môman.
Après une journée de merde tout à fait classique pour un mardi, quoi de mieux que de passer à la FNUC pour se détendre ?
Bien entendu, "Pour se détendre" est un doux euphémisme pour "vider sauvagement son compte en banque".
Et se faire plaisir, quand même.
Bilan du jour :
"Voyage en Alaska", de John Muir (1890) : Dire que je ne connaissais rien du créateur du Sierra Club, de l'inspirateur des premiers parcs nationaux états-uniens, de cet amoureux du "great wilderness"... Voilà qui sera réparé.
J'imagine que j'aurais une autre vision du grand Nord que celle, pour le moins extrême, de Mike Horn.
A propos de Mike Horn, les amateurs de récits de voyages très engagés seront bien inspirés de lire "Conquérant de l'Impossible" (son tour du cercle polaire en solitaire, à pieds, par -60°C) et Latitude Zéro (Autre tour du Monde... suivant l'équateur. 17 mois de voyage dont le récit vous tronçonne sur place)
-
"Méharées", de Théodore Monod (1923) : Dire que je ne connaissais rien d... (tiens, je me répète, là ?)
Bon, un bouquin dédié
"Au chameau et au bouc,
au véhicule et au récipient,
les deux seuls vainqueurs du Sahara"
Une tête de mule de marcheur comme moi ne pouvait pas passer outre.
D'autant que les premières pages m'ont captivées.
Une plume fabuleuse - de celles qui vous font vous envoler... Chut, je découvre tout juste...
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"Le aye-aye et moi", de Gerald Durell (1992) : Le récit hilarant d'un scientifique parti défendre une espèce rare de lémurien à Madagascar. Une écriture rafraîchissante, pleine de moustiques voraces, de "boîtes à tonnerre", de bestioles sidérantes et de tristesse, aussi, devant le massacre de l'écosystème malgache...
Celui-là m'apportera autant de plaisir que le récit des mésaventures délirantes de Nigel Barley ("Un Anthropologue en déroute" et tous les autres, à lire !)
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"Longue marche", de Bernard Ollivier (2000) : D'Istanbul à Xian, douze mille kilomètres de marche à pied en solitaire sur la Route de la Soie. J'avais pensé faire Paris-Vladivostok à pieds pour échapper à mon service militaire, je vais enfn savoir à quoi j'aurais dû m'attendre...
J'ai acheté les trois tomes d'un coup, j'espère que la plume sera à la hauteur de l'aventure.
Sinon, je relirais "L'Axe du Loup" de Sylvain Tesson (de la Sibérie à l'Inde, seul et à pieds, aussi... splendide.)
Pardon ? Je ne lis que des récits de voyages ? J'ai dévalisé Payot/Voyageurs et Phébus ?
Bah, pour ne fois que je lache mes topo-guides...
Sur ce, j'embarque tout ce beau monde dans mes bagages, je saute sur dans (?!) mon fier destrier automobile, et je prends le large, et direction le Sud-Ouest Sauvage.
A moi, la grande aventure périgourdine !
Et à lundi.
---
[Edit]
Suite aux efforts conjugués des bases de Free qui s'effondrent dans la mélasse ces dernières heures, probablement engluées par la chaleur et une forte envie de vacances (hééé oui, ça arrive même aux meilleurs, on peut pas leur en vouloir), ET à une grosse mise à jour brutale et malheureusement concommitente de mes scripts antispam (Pas le temps de jouer au ping-pong avec les robots qui pourrissent les commentaires de leurs judicieux conseils financiers à la Madelin ou des vendeurs de Viagra qui feraient mieux de prendre leur stock en suppo plutôt que de faire chier le monde), il se trouve que les commentaires sont plus ou moins en vrac.
Mais pas de partout, ni pour tous. Ça aurait pu être simple...
Navré, pas le temps de m'en occuper d'ici la semaine prochaine.
Si vous désirez laisser une bafouille, tentez le coup tout de même, et si vraiment ça marchait pas de chez vous, laissez-moi un comment... heu... soyez patients !
[/Edit]
t'ain, si j'arrive à poster cet edit, je fonce danser la salsa à poil sous l'arc de triomphe
Quelqu'un a débarqué ici suite au googlage suivant :
Un neurone solitaire lançant ses trilles dans le vide, et en plus il est cuit...
C'est ce genre petites phrases qui me font penser que, finalement, les uns comme les autres et malgré des aléas parfois crispants, on s'en sort pas si mal dans l'ensemble
-
[EDIT tardif]
C'est un festival !
Le (la) deuxième gagnant(e) du jour :
comme maitre un protège slip
Je te vénère et m'en remets à ta bienveillante bénédiction, Ô, Glorieux Protège-slip !
[/EDIT]
Alors que Météo-France prévoit des orages violents et hisse le pavillon orange sur Fontainebleau et ses environs, claironnant ses avertissement pleins de bon sens ("houlà, pas aller faire l'andouille en forêt sinon panpan culcul, méchants arbres te tomber dessus, vilains éclairs te foudroyer, alors hein, on t'aura prévenu, sale anar-schiste cailloupathe !"), devrions-nous, ma paire de Lionels et moi-même, renoncer à notre projet d'aller passer la nuit en forêt à regarder les étoiles ?
Sachant que Sûreté, c'est pas ma mère, et que ma grand-mère serait bien surprise qu'on l'appelât "Prudence", la réponse est bien entendu : bin non.
On y va.
C'est ainsi qu'hier soir, on a sauté dans ma sémillante automobile direction Bleau, avec biscuits, frontales, tapis de sol, duvets et vague toile de tente à déplier en cas d'urgence.
20h : Zou, on largue les amarres, direction les Trois Pignons.
Notre havre :
- un coin un peu isolé pour le calme (et aussi pour ne pas se faire cueillir par un garde forestier, car bivouaquer à Bleau, c'est un tout petit peu interdit)
- en hauteur pour la vue (et éviter d'être emportés par la crue),
- assez découvert pour contempler les étoiles (et pour ne pas se prendre un arbre déraciné sur le coin de la fiole à trois heures du matin),
- et bien sableux pour le confort (et pour drainer les cataractes annoncées).
Installée sur notre îlot dominant la verte houle des arbres, on est comme des rois.
Au loin rugit l'océan l'autoroute A6, dont les échos impétueux sont portés par le vent. Au prix de quelques efforts d'imagination, on entendrait presque crier les mouettes.
Vers minuit se lève un violent vent de sable - chaque respiration nous rapproche de la silicose.
Les feuillus s’agitent violement, leurs branches protestent et grincent ; nous, on tente vainement de dormir.
Et on guette les premières gouttes de pluie sous les flashs qui zèbrent le ciel.
A 2h, trois gouttes s'écrasent. Toujours éveillé, je juge prudent de me lever et de hisser la grand'toile (de tente) pour faire face au grain qui menace (C'est ce qui s'appelle "veiller au grain" ?).
Celle-ci se gonfle immédiatement sous les rafales ; je l'arrime solidement avec quelques sardines, bien heureux de ne pas avoir opté pour la tente 2s" de chez Décath (vous savez, celle qui se monte toute seule quand on la jette en l'air et qui... s'envole d'un coup, emportée par la bourrasque...... et disparaît au loin...... si loiiiin........)
Bien entendu, cette seule opération, réalisée à tâtons dans le noir et l'urgence, suffira à conjurer le déluge et à calmer presque immédiatement les éléments.
Sitôt l'abri debout, pas de pluie, plus de vent.
On se recouche donc, méprisant la toile désormais inutile, et tombe enfin dans un sommeil à peine troublé par les horribles hurlements d'une stridence atroce de ce que nous espérons être une sorte de mignon petit oiseau... (gloups)
Le lendemain matin : couverts de sable, le cœur joyeux et la tête dans le fondement, nous reprenons dès potron-minet le chemin de la Capitale, vite escortés par nos centaines de milliers d'amis crétins qui bloqueront l'A6 en une leeeente et inteeeerminable caravane...
... Me faisant débarquer au bureau vers 11h30, hagard, vibrant de tics nerveux et la bave aux lèvres.
Note pour la prochaine fois : prévoir des chameaux, du thé, et rentrer avant 4h du matin pour éviter la cohue.
Bilan : A refaire en plein hiver, par exemple lors du prochain avis de tempête de neige.
[EDIT qqs années plus tard : le bivouac en forêt de Fontainebleau est depuis totalement interdit]
Un Commandement injustement oublié :
Surtout si 30°C, c'est la température du frigo d'où ils sortent.
(brurp...)
Il y a 33 ans, l'union charnelle de Monsieur MonPapa et de Mme MaMaman (ci-dessus) permettait, grâce à de savantes et multiples galipettes dont je ne veux rien savoir merci, la naissance du produit ci-dessous, qui évolue ce jour et passe à la version 33.0, ici en version spécial custom "IndiaYou Jones".
Quelques considérations sur ces 33 chouettes années dès que j'ai 5 minutes, ce qui, comme nous sommes lundi, risque d'être tendu...
[EDIT]
Il se trouve que 33.0°, c'est aussi la température qui glue tout le monde au bureau cet après-midi. Je ne peux pas croire à une coincidence !
[/EDIT]
Et youpi tralala, Glürtenzfeildt ein that Mönstrous Kazette von der Alpages ! Un p'tit bouquetin découvre le monde... et le grand Nawak Universel. Curieux/se? Cliquez sur le mouton
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” – Alors, ces vacances en Islande ?”
” – Oh, sympa…”
Isande, février 2015. Quelque part au nord du Hofsjökull.
Astex, ce poulet, décide de retirer ses skis pour essayer d’avancer.
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