Puisque c'est de saison, et que la mode est au Sudoku, je profite de l'occasion pour vous présenter
Bref, je vous souhaite tout ce que je me souhaite (ce qui n'est pas rien), sous réserve de tous les ajustements que vous jugeriez nécessaire d'apporter, et sans préjudices des aménagements supplémentaires auxquels je n'aurais pas songé, ou autre. (j'ai bon là ?)
Enfin bon, après vous faites comme vous voulez, hein...
Un conseil pour 2006 : laissez tomber les traditionnelles "Bonnes résolutions", tant que vous ne vous serez pas occupé de celles de 2005, 2004, 2003, 2002, 2001, 2000, 99, 98, 97, 96...
Entre deux réveillons dindomarronesques, rien de meilleur que d'aller se faire un petit restau indo-italo-mexicano-thailandais à Male (capitale des Maldives)
- Patron, encore des nems pimentés sur ma pizza au guacamole SVP!
Franchement, on n'a pas osé tester le mélange...
Hein, quoi ? C'est pas ça ???
Ah, ouais, bon, ok, j'me suis gourré, je vois c'que vous voullez dire...
[edit]
Maurice Bouchon ayant retrouvé une photo plus récente des fameux lutins de Pâckquheu, je ne pouvais la laisser dans l'ombre des commentaires. La voici donc rien que pour vous :
Merci MauriceBouchon !
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Pour réaliser des économies d'échelle, La Poste et les Sapeurs-Pompiers devraient faire calendrier commun...
Sont-y pas mignons, mes p'tits chatons qui brûlent ?
Ok, puisque mes histoires insulo-halieutiques semblent n'intéresser personne, je dois me résoudre à flatter vos instincts les plus vils.
Vous voulez du salé, du hardcore ? Des gros plans bien suintants ?
Que les plus pervers d'entre-vous se jettent donc sur cette petite vidéo amateur :
(cat: Vids, Free, Genuine, Amateur, Close-up, Adult, Shaved, Hairless, Hot, Sucking, Beach, XXX)
Tsss, ce qu'il ne faut pas faire pour rameuter du monde...
Considérations variées sur un endroit paradisiaque :
L'ile de Meeru, aux Maldives [Photos ici]
1 - D'ici 20 ans, les Maldives ne proposeront plus QUE de la plongée, sans hébergement - les îles, minuscules, culminent à 1m en moyenne. Elles seront probablement englouties par la montée des océans.
2 - On peut faire 200m à pied dans un lagon turquoise en ligne droite depuis la plage et n'avoir de l'eau que jusqu'à la taille. En fait, on se retrouve souvent à nager deux heures avec palmes, masque et tuba parmi des poissons incroyables, totalement immergé dans un monde féerique.
Le réveil intervient lorsqu'on heurte par mégarde la paire de chevilles d'un rare visiteur qui regarde les mêmes poissons, d'au-dessus. Debout dans... 40cm d'eau.
3 - Aux Maldives, on trouve UN héron par île. Multi-photographié par tout visiteur béat. C'est LE héron. Fier devant son coucher de soleil flamboyant. Il ne partage pas la vedette. Il est unique. Il est seul.
Reste à savoir comment il se reproduit...
4 - Sur les atolls, au crépuscule, s'envolent de grands oiseaux noirs.
Floup... floup... floup...
Port majestueux, 1m20 d'envergure, de petits crochets à l'avant des ailes.
Ce sont en fait de gigantesques chauves-souris.
Gasp.
5 - Chaque coquillage sur la plage est habité par un bernard-l'hermite. Oui, mais alors : où vont ceux qui n'ont pas de maison ?
(non, pas là, merci)
6 - Près de la barrière de corail, posés sur le sable à trois ou quatre mètres de profondeur, vivent les concombres de mer. De la taille d'une très grosse courgette, aussi beau qu'un énorme cornichon marron, vif comme une limace sous Tranxene. Un troupeau l'holothuries géantes broutant placidement les algues marines incite au recueillement, à la méditation, et procure un profond sentiment de... vide.
7 - Lorsque l'on prend une photo aux Maldives, on a une chance sur trois qu'elle soit si belle qu'on puisse la faire éditer comme carte-postale au retour. En revanche, 90% des cartes postales que l'on trouve sur place sont moches.
8 - De l'avis de tous, Meeru est l'endroit idéal pour buller en écoutant bruisser les palmiers et clapoter les vaguelettes.
Et ne rien faire.
J'avais peur de m'y ennuyer ; j'avais embarqué 5 ou 6 bouquins, dans le doute.
Finalement, je ne me suis quasi-pas posé une minute. J'ai passé mon temps sous l'eau, sur l'eau, à passer d'un côté à l'autre de l'île pour regarder les bébêtes, le paysage, bref l'endroit idéal pour la contemplation active.
Seul point négatif : pas vu de marmottes, et pas eu le temps de lire une ligne.
9 - Il est inutile de se munir de crampons ou de piolets chaussures aux Maldives.
En particulier parce que le sable corallien, fin et blanc, ne retient pas la chaleur - Il reste doux et tiède. Sous ces latitude, un sable minéral type "plages de l'Atlantique" vous frirait instantanément les pieds. Là, il les caresse et vous fait un bisou.
10 - Un poisson-perroquet, lorsqu'il racle le corail, fait très nettement "krrr, krrrr, krrr".
Les murènes sont timides, on une petite tête, et l'on ne croirait jamais qu'en fait elles font leur bon mètre de long minimum.
Les raies, qui glissent sur le fond à deux pas du bord, cachent un aiguillon terrible dans leur queue - il est dit à tout visiteur de s'en méfier. Mais il ne viendrait l'idée à personne de leur sauter à pieds-joints sur le dos, et chacun tente de les approcher le plus possible pour les voir voler doucement entre deux eaux... magique.
De petits requins (60cm à un mètre) sillonnent le lagon en permanence avec une grâce incroyable. L'auteur des Dents de la Mer aurait tout aussi bien fait de tourner un film sur les Loutres Mutantes de Pluton, ou un documentaire sur le ping-pong au lieu de raconter n'importe quoi.
Et je vous passe les poissons chirurgiens, éclairs jaune vifs et bleu électriques, les poissons porc-épics aux gros yeux craintifs, les bancs de poissons-aiguilles se confondant avec les rides argentées de surface, les énormes poissons-licornes et leur corne incongrue, les myriades de poissons-clowns multicoloreq qui viennent vous mordiller les fesses pour défendre leur nid, les caranges (ou trevally) fantomatiques qui se perdent en bleu irisé sur bleu miroir... Et tant d'autre !
11 - ATTENTION : les Maldives sont à éviter pour organiser une rando à dominante d'escalade glaciaire.
Rentrés hier soir, après 10h de vol, d'un petit coin sympa.
L'Ile de Meerufenfushi, aux Maldives.
Une semaine sans autres chaussures que mes palmes.
Les petons dans le sable blanc doucement réchauffé par une mer à 28°.
Une semaine au soleil.
A écouter la brise dans les cocotiers et le clapotis des vaguelettes sur le lagon turquoise.
Une semaine aussi à nager parmi des poissons incroyables...
Bref, une semaine à faire des bulles.
Je vous laisse rêver sur une petite sélection de notre album photo...
Samedi, depuis ma fenêtre :
Mais cette vision fut malheureusement bien éphémère...
Or la semaine Parisienne à venir ne s'annonce pas très brillante...
Une seule solution : kassos !
Loin. Une semaine. Complete. Avec MaPuce, palmes et tuba.
Au besoin, je vous laisse tout de même nos coordonnées : 3°15' N, 73°00' E
Si ça vous tente de venir y faire un tour aussi, z'ètes les bienvenus
.
Recette exclusive de grand-mère spéciale "Nuit Blanche"
Voilà, c'est tout.
Résultat ?
Contre toute attente, cette décoction rend tout sommeil impossible avant trois ou quatre heures du matin.
C'est devenu ma recette officielle pour tenir jusqu'au bout de la nuit, alerte, en pleine forme, l'oeil vif et le poil brillant, sans caféine.
Testé sur d'innocents cobayes, ça semble réellement marcher.
Mais je serais tout de même curieux d'avoir vos témoignages...
-
Notule perso : penser à racheter de la creme solaire indice 60 et une bouée-canard (bah oui, avec ce froid, on sait jamais. Et puis la météo annonce de la neige...)
Depuis trois semaines, pour garder la forme, développer une paire de poumons d'acier (heu...) et remplacer mes raids rolleristiques interrompus pour cause de feuilles mortes qui n'en finissent pas de tomber, tapissent les trottoirs et qui me bloquent les roulettes, j'ai décidé de me mettre au jogging.
Du coup je me lève aux aurores.
Tôt, au calme, j'ai tout mon temps pour consulter mes mails, faire le tour des blogs sympas, écouter les infos, prendre mon café...
Mais au moment de me jeter dehors dans l'air glacial, baskets aux pieds pour galoper dans la nuit urbaine : niet.
Blocage. La bête renâcle. Prend un second café. Consulte 3 ou 4 blogs de plus. Ou retourne carrément sous la couette.
Et part bosser plus tard, comme d'habitude, en métro.
Quant aller courir le soir, n'en parlons même pas : il y a des limites au masochisme.
Bref, échec.
Resterait bien la piscine, si celle de la ville n'était pas fermée jusqu'en 2072...
Bon, puisqu'il faut bien se donner bonne conscience et qu'il pleut, j'ai acheté un masque de plongée et un tuba.
Aucun rapport, certes, mais ça ira bien avec mes palmes.
Reste à savoir en quoi ces accessoires nautiques peuvent bien m'aider à garder une forme olympique à Paris...
Puisque je n'ai pas posté cette semaine, je vous fais un petit résumé :
Lundi : Lundiesque. Rien à dire, ce lundi était fidèle à sa réputation.
Mardi : Prenez un lundi, agitez-le bien, paf vous obtenez un mardi. Plus frénétique, le mardi est le petit frère du lundi, mais pire. Passons...
Heureusement, mardi soir dernier c'était soir de répèt, ce sont donc les micros du studio qui ont pris nos hurlements pour tout le reste. Et il se trouve qu'Ex-Inferis ne fait pas dans la balade romantique. Voix légèrement rocailleuse le lendemain matin. NYYYYYYAAARGGHH !!!
Mercredi : "vous reprendrez bien un peu de lundi, il en reste !"
Mais le soir, sommes sortis voir "Les Noces Funèbres" de Tim Burton. Hautement recommandable à tout amateur de l'univers sombre et déjanté de Burton, ainsi qu'aux amatrices de fées un peu trash ou de squelettes qui parlent...
Jeudi : Révélation ! La collègue avec qui je bosse depuis peu n'est en fait qu'un Golem, issu du croisement de Rain-Man et d'un mur de béton. Souplesse, réactivité, réflexion ? Connaît pas.
Je vais donc demander au boss de suspendre un sac de sable et des gants de boxe en salle de réunion.
Pour me défouler.
Et ça m'évitera d'étrangler quelqu'un par accident.
Heureusement le soir, Miss Fedesbois m'a entraîné à le Taverne Médiévale, où des Dernier Trouvères en verve enregistraient deux chansons "live" au milieu d'un public de conquis chevaliers festoyant, d'accortes damoiselles, de fiers vikings, de sombres enchanteresses et joyeux villageois tous tout droit sortis du XIIè siècle.
Ahhh, danser le "bransle de l'ours" en ronde effrénée au son du Bodhrán, de la cornemuse et des sonnailles jusqu'à deux heures du matin, vraiment, j'adore ça !
Vendredi : Journée plus calme. Et dodo le soir, qui plus est... Rare.
Samedi : encore un ciné : Wallace & Gromit - le Mystère du Lapin-Garou.
Excellent ! Si vous ne l'avez pas vu, foncez ! Il passe encore !
Dimanche : debout à 7h, pour aller galoper aux Trois Pignons. Pour une fois, on a suivi les 25 Bosses sans se perdre. Je crois que c'est la première fois que ça m'arrive... Le trek au Ladakh du mois d'août est fixé, l'équipe est solide, les futurs ladakhis motivés à bloc - il ne reste plus qu'à se préparer physiquement à encaisser successivement 10 jours de trek à 5,000m , la descente du Zanskar en rafting, et l'ascension du Stok Kangri (6,121m).
Ça nous promet quelques marches sympa d'ici là...
-
Ah pis sinon, l'autre jour j'ai acheté des palmes.
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Tout petit matin. Ciel de feu.
Ce soir, après un bon ciné (le dernier Zorro - comme le premier, mais "plus" - très délassant), j'ai sacrifié mon ondulante tignasse.
A la tondeuse.
RRRRZZZOiiiinnnnnnnnnnn...
Rituel tri-annuel, auquel je ne me ferai décidément jamais.
Points positifs :
Bon.
Pointsss négatifssss :
Vous me direz "Sacrebois de flûtiau bouché, que ne t'adresses-tu à un professionnel assermenté de la capillectomie ?"
Je répondrai derechef que c'est comme se taper sur les doigts avec un marteau : ça a beau faire mal, ça passe toujours mieux quand on le fait soi-même.
Enfin, ça me laisse toujours quelques mois avant de ressembler à nouveau à ça :
Quoiqu'à la reflexion, ça aurait de la gueule...
Samedi matin à l'aube, MlleMaPuce m'a fait la surprise de sortir 2 billets pour visiter un petit village pittoresque de l'autre côté de la rivière : London.
Partis joyeux et très en retard dans le petit matin, nous hélons un taxi, et direction Gare du Nord.
Au programme : la relève de la Garde à Buckingham Palace - empesé, et profondément ridicule, mais pas aussi délirant que la relève des Evzones à Athènes.
Pas aussi délirant... jusqu'à ce que la digne fanfare se mette à jouer la musique de... Grease !
Hilarité garantie.
Puis en bons Egyptophages, nous sommes ensuite dirigés vers le British Museum.
Momies sidérantes, statues titanesques, étranges aliens à lunettes...
Si vous allez à Londres, c'est à ne pas rater, d'autant que le prix de la visite est laissé à la discrétion des visiteurs.
Nous avons complété notre visite fort culturelle en allant admirer les frises du Parthénon, piquée aux grecs par Lord Elgin au XIXe siècle.
Les Grecs ont tout de même gardé le meilleur, les frises ainsi isolées à hauteur d'homme dans cette grande salle ayant nettement moins de prestance que le Parthénon, encore fièrement campé sur sa colline.
Enfin, impossible d'aller à Londres sans faire les boutiques : ils ont des milliers de gadgets stupides qu'on ne trouvera pas à Paris.
Nous sommes donc revenu avec, en vrac :
* un lot de chaussettes à rayures
* des boissons bizarres (Tango cherry, dérivés d'Irn-Bru, Root Beer etc...)
* des chips, plein de chips ! Ils sont super-forts en chips, les anglais.
* des chtites maisons (mais ça, dès qu'on va quelque part, on en rapporte une)
* le dernier Terry Pratchett (Rhâââââ, bonheur !)
On a résisté de justesse à l'envie de rapporter un string qui se mange de chez Ann Summers, une sorte de sex-shop "fun/clean" ayant pignon sur rue.
Puis chez Forbidden Planet (l'équivalent londonien d'Album) nous sommes tombé sur... Shaun ! L'acteur de Shaun of the Dead en pleine dédicace. Cultissime.
Bref, je vous passe China Town, Picadilly, Soho, les parcs, les petits marchés, les quais, les tentatives de suicide à chaque passage piéton (c'est pourtant marqué "Look RIGHT !" partout, mais on ne s'y fait pas...)
Brefle, London, c'est pas loin, c'est pas si cher d'aller y passer la journée, la prochaine fois on tente la Grande Roue et la Tate Modern !
Sinon, Dimanche c'était le
"Joyeux MonPapanniversaire's Day"
-
Félicitations
Petit matin...
Pendant que baille un lion de pierre,
L'un des griffons de l'Opéra se réchauffe fièrement le bec au soleil...
Voici les réponses de Mlle MaPuce au fameux kâisçtihönnnèrh
Ma bestiole préférée : le p'tit lapin...je sais c est pas tres original...
Je ne peux pas résister : au guacamole...
Où je voudrais être ? dans ton c...heu non...plutôt sur une île en plein Océan Indien mais... peut etre qu'un jour ce rêve se réalisera...
Moi dans 30 ans :
Un secret ? Bah j'peux pas'l'dire sinon c'est plus un secret pardi !
Et je passe le relai à : Zed
Le 1er Novembre ?
Comme quoi :
Soit l'Eglise Catholique a parfois de très bonnes idées,
Soit j'ai encore compris de travers...
En tout cas : Bonne fête à tous les Seins
Les Grands Magasins parisiens se tirent la bourre.
Cette année, on a même échappé aux décos citrouillo-cougourdiennes et toile-d'araignesques car... c'est déjà Noël dans les vitrines !
Eh oui, sachez-le, le 31 octobre, c'est l'heure des sapins, des bioules, des Petitspapanouillèles et des jouets parmilliés. En fait je retarde un peu : tout est en place depuis la semaine dernière.
Mais attention, profitez-en de suite, car dans 15 jours, toutes les décos des Fêtes seront démontées.
Pour laisser la place à la saison du Blanc, qui doit être terminée avant mi-janvier.
Le but des magasins étant d'engranger la recette de la vente des bikinis de l'été 2006 (ou 2007 ?) avant la fin février.
Je pense que d'ici l'année prochaine, les sapins de Noël seront décorés de palmes, tubas et ballons de plage.
Et de guirlandes de strings.
Certains font le tour du monde, d'autres le tour du Mont Blanc ou des Annapurnas, vont voir la Tour de Pise et la Tour Eiffel ou profitent du ouickquhende pour faire un tour à vélo...
.
Moi, je suis juste coincé à la maison par un ignoble Tour de reins.
Ouille.
Sale bête...
Une bande de vils individus masqués m'ayant refilé un questionnaire, je m'exécute. Pan.
Ma bestiole préférée : (oui, je sais, j'ai du mal à choisir...)
Je ne peux pas résister à :
Où je voudrais être ? (Dans ton c... heu... non, plutôt là) :
Ou alors là - encore meilleur :
Moi dans 30 ans : (parti comme c'est, ça ne fera pas un pli)
Un secret ?
Bin voyons !
Si ? Bon, ok :
En fait, je ne pr
Incroyable, non ?
Et je passe guaillardement le relai à :
- Mes parents - qui seront bien embêtés,
- 20 100 - qui répondra par ondes de formes,
- Et Sèb, ça lui fera les pieds. Et puis comme ça, il mettra peut-être son bloug en ligne...
oh mein Glüt, il l'a fait... http://justin.peticou.free.fr/
Réponse de ma môman :
Mon petiiit, c'est pas gentil d'humilier ta môman en montrant à tt le monde qu'elle n'a pas de blogue ! mais je vais quand même te répondre : mon animal préféré: le yourignal ; je ne peux pas résister à : te faire bénéficier de ma profonde sagesse et de mes conseils éclairés ; où je voudrais être : là où il y a des photos à faire ; moi ds 30 ans : la même en pire (faudra t'y faire !)et je passe le relais à Mlle Tapuce !
Rentré ad pedibus, d'Opéra à chez moi, zigzaguant dans Paris, à suivre les galeries de la Rue de Seine, à contempler les façades tarabiscotées du Louvres bref, à jouer les touristes.
Juste derrière St Sulpice, suis tombé sur une boutique d'alimentation bio, Hédonie (6 rue de Mézières). Le nom me plait, j'entre.
Alléché, j'y ai acheté un "pain essene d'hiver" bio - Epautre, levain, raisins secs, noix et pommes - une tuerie.
Et un pain d'épices frais canelle-banane... rhââââââ !
Jouissance papillaire absolue.
Pendant que d'autres sont au régime, je préfère me faire plaisir...
La prochaine fois que vous passez devant une boutique "bio", faites donc un petit arrêt, on y fait toujours des découvertes surprenantes, si ce n'est délicieuses.
En ce moment, je rêve beaucoup...
J'avais des envies de neige. Il a fallu que je la dessine moi-même.
Mmmmf.
Le point positif, c'est que j'ai une marge de progression terrible
Même bureau, même branche d'arbre qu'hier après-midi.
Et même chaleur étouffante (28.5°C...).
Un petit coup d'oeil sur l'altimètre :
100m !
Soit 47m de plus qu'hier, pour le même endroit...
Aucun doute, l'immeuble a poussé pendant le nuit.
Je me disais bien que les marches me semblaient hautes en allant bosser ce matin...
27.9°C
Il règne dans le bureau une chaleur moite et humide.
L'altimètre indique que nous sommes à 53m… en pleine canopée, posés sur notre Net, suspendus au dessus d'une mer de verte de données...
De loin en loin retentit le hurlement grêle d'un Telephonum Portablis ou le feulement feutré du Standardis Generalis Simplex, alors que des myriades de Clavieris Cliquetans emplissent l'air étouffant de leur cliquetis caractéristiques.
Assise sur la branche d'en face, Flo, manifestement atteinte par la grippe aviaire, ne passera probablement la journée, malgré de fréquentes décoctions de caféine - triste palliatif à un état déjà fortement déclinant.
De toute façon, à voir leurs têtes, je pense que mes compagnons ont tous été atteints par la maladie du sommeil - les petit moucherons tsé-tsé prolifèrent sur l'humus ici.
Je ne sais combien de temps je tiendrai avant de succomber moi-même, de piquer du nez et de m'écraser quelques dizaines de mètres en contrebas, à la merci des fauves hurlants de la jungle urbaine... deux, trois heures tout au plus - à la tombée de la nuit, je n'aurai plus la force pour continuer ma mission, je devrai redescendre au sol, et courir, courir jusqu'à ma tanière.
Jusqu'à demain, jusqu'à la prochaine chasse aux données informatiques avec mon petit filet à pas-pillons...
J'ai plein de choses à raconter : le voyage à Florence, ses musées, ses rues, ses statues, Sienne, les bouquins que je lis, les découvertes musicales, le plaisir de jouer avec un altimètre chez soi, l'histoire navrante de mon aquarium, les nawaks en cours ou prévus, les voyages à venir, les envies fulgurantes de kayak de mer, de balade à cheval et de galops dans les landes d'Irlande et quoi ?
Et plaf, pas une seconde pour écrire quoi que ce soit, mettre des photos en ligne ou écrire des bâtises - ne serais-ce qu'un ridicule petit haïku.
Tout cela à cause d'une belle suite de semaines de 365 lundis superposés.
Mais bon, ça finira bien par se calmer.
Ou pas...
Allez, roule, roule, petit hamster ! Qui sait où ta roue t'emportera !
Juste rentrés fourbus de 4 jours d'intenses pérégrinations hautement culturelles à Firenze questa notte, alors du coup, plaf, en retard pour souhaiter les 82 ans de Seb le Grand...
D'un chouette ouickquhende en Corse la semaine dernière (merci 20.100 !), j'ai rapporté... l'Arme Absolue.
Ultime.
Impossible de faire pire.
L'Elch Blut à côté, c'est du pipi de chat.
Enfoncé, le Guacamole Style Dips
Le pathogène du jour s'appelle "Fiore di Muntagna" - Fleur de Montagne...
Là, on a affaire à un authentique produit de nos terroirs.
C'est du vrai, du qui tue.
Du qui fait plonger la tête la première dans la fosse à purin pour échapper à...L'ODEUUUUUURRRRRRR.
Les corses en mettent dans leurs lance-roquettes pour faire sauter les préfectures.
Al-Quaïda n'en a pas voulu : trop dangereux à manipuler.
Ceux qu'on a dû amputer d'une main pour avoir touché le suintant bocal peuvent en témoigner dans les commentaires.
J'ai moi-même dû enfermer ledit bocal dans un deuxième bocal plus grand en verre blindé bien épais, et cadenasser le tout dans une boîte en plomb. Mais je dois supporter les hurlements de la Bêêêête toutes les nuits...
Quelques picogrammes de cette "spécialité" sur une pointe de couteau, et vous éradiquez toute vie dans un rayon de 15KM.
Suite aux mésaventures du Sieur Bouchon, obligé de soigner son genouille à grand coup de §port-Elec (aventures navrantes à lire sur le blog de l'Hyppocampotame ici et là), je me suis renseigné sur cette fabuleuse arnaque qui, grace à deux piles et trois cables, vous transforme en grenouille de laboratoire.
Et bien figurez-vous que §port-elec a sorti une combi intégrale.
Slip compris...
Masochistes et tortionnaires de tous les pays réjouissez-vous, l'instrument de torture de vos rêves est désormais disponible sur toutes les chaînes de télé-achat !
Dimanche, IKEAaargh.
Opération : "et si on se rachetait une Billy bouleau ?"
Malheureusement la présence de chromosomes Y dans mon génome me rend plutôt imperméable aux charmes de ce gigantesque magasin de "meubles et déco". La Suède m'a laissé d'autres images en tête...
D'autant qu' IKEAaaargh a tout du lieu de culte.
- On s'y rend en famille, le dimanche
- On y suit un chemin de croix bien précis, avec ses stations rituelles ("et Gilberte s'effondra sur un canapé d'expo pour le quatrième fois", "Et Kevin se pinça les doigts dans un tiroir pour la seconde fois" etc.)
- La foule des pèlerins suit un labyrinthe long et complexe, tel ceux des cathédrales, et termine invariablement sur les genoux
- On y communie à la caisse, le don est obligatoire
- On expie masochistement tous les péchés de l'univers quand, après 1 heure d'embouteillages, on se retrouve à quatre pattes sur le tapis, le soir, à monter cette §µ%@/n de Billy en kit après avoir remonté la bête de 40kg depuis le RdC...
Pour tenir le coup dans le magasin, quelques parades :
1/ se coller un saladier ou un vase ou n'importe quoi sur la tête et des fourchettes dans les narines toutes les trois minutes
2/ essayer tous les sièges à bascule ou à piston, faire "Yaaaaaahhh"
3/ tenter systématiquement d'attirer sa belle dans l'un des 458 lits du magasin
4/ faire une bonne récolte de crayons. (Ce dimanche, j'en ai récolté 37g.)
(ok, vous avez le droit de plaindre Mlle MaPuce)
Et enfin :
5/ Acheter un produit stupide à l'épicerie.
Cette fois-ci, ce fut une mignonnette d'Elch Blut ("Sang d'Elan" ?)
La bouteille est jolie : argentée, bouchon a une forme de tête d'Elan pas content.
L'étiquette indique qu'elle contient de l'alcool (32°), du jus de canneberge (rouge, donc), de "l'extrait de myrte bâtard"... intrigant.
Bon, on est lundi matin, il est 7h32, je viens de finir mon café...
Allez hop, je goûte. En direct. Même pas peur.
.
Uèrk-rhargl... kheu-kheu !!!
.
Vite, reprendre un café pour faire passer ce goût atroce...
[Eh-dites]
je cède à qui veut un puissant détergent suédois classé "Seveso II".
Idéal pour faire fondre les vitres.
Ou pour éliminer 80% des êtres vivants sur cette planete, à l'exception notable des Elans, Orignals, Wapitis et autres grands cornus.
NPO de coller sur la "mignonnette" la mention suivante :
ATTENTION, NE PAS AVALER !
Samedi, Fontainebleau.
Les Trois Pignons et ses Vingt-cinq Bosses.
* Pourquoi là ?
* Mais parce que c'est la demeure des trolls, des fées, des orques pétrifiés et des dragons endormis, enfin !
* J'y ai suivi les 25 bosses au grand galop (marquage rouge), et me suis laissé divertir par un itinéraire discret de marques oranges très acrobatique.
* Celui-ci, passant sur tous les rochers possibles en escalade, reste accessible à un marcheur d'1m60 en "grosses" [pompes], peu chargé et très motivé.
* Il serait néanmoins recommandé d'être deux, en chaussons d'escalade, avec un crash-pad, et de mesurer 2m12.
* Sinon, ça devient très casse-gueule...
* De plus, la motivations nuit gravement à la santé, si j'en juge par mes courbatures ce matin...
Mais quel bonheur que de crapahuter ainsi sur les écailles lithique de ces Krakens endormis !
Kraürk
MöOoglurf
Bad Horsy
Evil Lizzard
Sortie cthulienne au possible !
Samedi, avec Mlle MaPuce, nous sommes retourné au Parc Zoologique du Château de Sauvage (à Emancé, 78).
C'est toujours un plaisir que de promener la main dans la main parmi les quelques 200 wallabies en liberté se prélassant au soleil, les émeus au regard curieux, les 200 flamants du Chili constellant le lac du parc de taches d'un vif rose-oranger, et de plus de 130 antilopes cervicapre qui galoppent de-ci de-là au gré de la balade.
Mais c'que c'est meuuuugnon, ces bestioles !
Ah, heu...
... houlààà...
Bon, bin non finalement...
Au secouuuurs !
Mission accomplie.
Les fondations du Sacré-Coeur de Montmartre ont tremblé ce dimanche sous les 35 minutes de métal brut de fonderie d'Ex-Inferis.
On est venu, on a tout blasté, y compris nos typans, et on est reparti, heureux.
Et ce qui fait vraiment plaisir, c'est qu'on n'était pas les seuls à s'amuser
Bravo et merci à Requiem, le groupe avec qui était organisée cette petite sauterie et qui a joué après nous : excellentes reprises de bon vieux heavy metal, du pur bonheur !
Les premières photos et une 20aine de petites vidéos chez The Dude, et chez
Ol le reste à venir au plus vite.
le Dimanche 17 18 Septembre à 16h30/17 h
au
café Montmartre
7 rue Steinkerque, Paris 18
(M°Anvers)
Vient qui veut !
PAF : 5€
Au bureau, on se demandait ce que faisait la boîte de l'autre côté de la rue.
Maintenant, on sait.
Joyeuse Sandranniversaire !
Petite introspection schizoïde:
... Et pourtant je passe plus de 50% de mon temps de veille à Paris, assis devant un ordinateur, à m'occuper de données techniques de navires, d'énormes transporteurs de charbon par centaines de milliers de tonnes, et d'industrie maritime lourde. Et je hurle dans un groupe de metal.
Et j'y applique un soin maniaque.
Le plus étrange, c'est qu'on reste un gars équilibrés ! Si si, tous les deux : moi et le type qui vit dans ma tête et avec qui je partage mon cerveau...
Grzxt...
Beau temps
bientôt le week-end
youpi
heu...
Tiens, le bonheur léger génère des haikus déplorables !
Matin gris
Ciel plombé
Groumphf. Café.
Bon, Ok.
Puisque c'est la mode et que tous les coups sont permis, soyons racolleurs
Une belle paire de meules ET des miches bronzées.
Ne me remerciez pas, c'est cadeau.
Mais pour voir de vraies grosses poitrines, allez plutot chez l' Hyppocampotame
Ingrédients :
- 4 tranches de steak de 5mm d'épaisseur
- un gros pot de miel de montagne
- plein d'huile d'olive
- le jus de 3 beaux citrons
- du basilic frais
- 2 têtes d'ail
- 1/2 oignon blanc
- du poivre en grains
- du thym
- diverses épices en vrac trouvées dans le placard
Recette :
Avec tous les ingrédients ci-dessus, préparez une bonne grosse marinade, dans laquelle vous plongerez vos steaks quelques heures. Allez-y franco sur le miel et les épices.
Sortez-les, cuisez-les à feu vif sur une poêle très chaude.
Faites réduire la marinade à la casserole pour un faire une sauce.
Servez avec du riz à un invité ayant passé une journée éprouvante.
Bilan :
Bravo ! Vous pouvez désormais ressemeler vous chaussures avec les steaks.
Qualités organoleptiques :
Entre "pas bon du tout" et "franchement dégueulasse"
Toutes mes excuses à M.Bouchon pour lui avoir infligé cette horreur.
Malheureusement, comme dessert festif et amusant j'avais prévu de la gelly.
Celle-ci a refusé de prendre, restant à l'état de flotte visqueuse vaguement colorée, piquetée de points bleus...
Ah, la DLC sur le paquet : Janvier 2003.
Pour éviter tout problème avec la police, j'ai préféré électrocuter mon invité.
Rude semaine, le ouicqukhende se profile, je sens qu'il est temps de me laisser aller à mes féroces z'instinct animaux, et de relâcher la bête sauvage qui est en moi...
1/ miam,
2/ dodo.
Jeudi, 2h du matin, en sortant de la Taverne Médiévale.
Le Génie de la Bastille vient d'allumer la lune...
Ha-Haaa ! Bon, ça ne me réussit pas du tout de traîner mes chausses à la Taverne Médiévale.
Qu'on y rencontre danseurs et danseuses effrénés, d'enjoués sonneurs de biniou, batteleurs jouant de drolatiques sceynettes, conteurs, magiciens, chevaliers en plein adoubement ou mandant leur Dame en émouvantes épousailles, soit ; qu'on y ripaille de porc aux fèves et miel ou qu'on se laisse surprendre par d'épicés breuvages, passe aussi ; mais que l'on puisse s'y procurer dans ces caves de magnifiques pourpoints XIVe en lin, cousus main, pile à mes couleurs et - oh joie rare et précieuse - taillés pile à ma taille , alors là, c'est de la provocation !
J'ai craqué
Comme vous avez été sages, j'ai mis sur ce blog alpestre une magnifique
Vous la trouverez dans le menu à droite (sous le tas de bois, heu... juste sous le calendrier des pompiers, enfin c'est marqué)
Quelques perles pour les amateurs, dont des reprises heu... surprenenantes.
Ah oui, petits détails, il faut :
* 1/ une bonne ligne internet
* 2/ le son (si si, je vous assure, c'est mieux)
Enjoy !
Lundi 15 Août, petit tour de roller dans la Capitale.
Les rues sont quasi désertes, il fait bon, la ville est d'un calme reposant.
Soudain, au détour de la Rue des Ecoles vers Jussieu, j'entends chanter !
L'oreille frétillante - qu'est-ce donc ? Un groupe, une chorale de rue ?
Des touristes en goguette entonnant quelque chanson paillarde peut-être ?
Une poussée sur mes roulettes et je débouche boulevard St Germain...
En plein devant une tribu restée bloquée à l'Age de Pierre.
"Craignez l'Enfer !" disait en substance leur chef brandissant un bâton sur lequel était cloué un cadavre en bois.
Et derrière ce Petit Mais Très Lent cortège, coincés depuis des heures, des centaines d'automobiliste furax, vivant l'enfer d'un gigantesque bouchon.
S'ils avaient pu entendre ce prêcheur, j'imagine qu'ils auraient bien volontiers discuté avec lui de ce point de théologie à bâtons rompus.
Sur la tronche, le bâton.
En regardant les statistiques de mon blog, je me suis rendu compte que la majorité des visiteurs/teuses sont de gros pervers polymorphes.
TOP 5 des posts les plus vus :
Edifiant. Le post sur les Suédoises en rut est trop récent pour entrer directement au top 5, mais je lui prédis un bel avenir
Quant à ceux qui tombent ici via les moteurs de recherche, je reste parfois perplexe...
Les gens cherchent en vrac :
- des fournisseurs d'os de baleine,
- de crin végétal,
- de gambisons,
- des recettes de vomitifs,
- des infos sur les bigoudens de mongolie (!),
- ou des infos sur les "jolies + poitrines + plages" (je me demande combien de pages il faut feuilleter sous Google avant de tomber sur la Kazette des Alpages avec de tels mots clés - si ça vous tente bon courage
)...
Il y a même un dangereux maniaque qui est arrivé ici en tapant "extrait de piment fort pour eloigner marmottes" sous yahoo...
Hier soir en passant à pieds par la rue de Rennes, j'ai levé le nez.
Les parisiens le font rarement, intéressés principalement par leurs chaussures, fonçant tête baissée dans la foule de leurs congénères.
Ils ne savent pas ce qu'ils ratent : en 10 minutes chrono, j'ai pris une trentaine de photos splendides (mais si, mais si)
Regardez bien, il y en a partout !
Toutes les façades en sont couvertes...
Anecdotique, l'éclectisme antiquisant de la fin XIXe ? Oui ! Et ?
Dis, monsieur l'architecte, tu me racontes encore une histoire ?
Non, parce que bon, sinon, ya ça, aussi...
Pendant notre balade dans le Languedoc-Roussillon, nous sommes passé à Port Vendres.
Et arrimé au port, en plein déchargement de sa fraîche cargaison au terminal fuitier, on a vu ça :
C'est le Chilean Reefer, un porte container réfrigérés (un gros frigo flottant de 190m de long muni de grues) construit en 92 et battant pavillon danois.
"Mein Gott !", m'insurgeais-je in petto (hé oui, je m'insurge in petto des fois, c'est pas comme ça que je vais provoquer la Révolution cela dit... et en allemand en plus alors que je n'en parle pas un traître mot par ailleurs et que je n'y ai jamais mis les pieds... et invoquant Dieu par dessus le marché, alors que je suis plus athée qu'un oursin - ah la la, l'être humain est plein de contradictions mon bon monsieur)
Bref, voyant ce fleuron de la Narine Marchande mondiale décharger ses palettes réfrigérées, j'ai immédiatement eu un doute :
Les marchés du Midi regorgent de tomates, de pêches, de brugnons, de melons z'et autres fruits savoureux. "C'est la saison".
Or l'été, on en achète et en consomme des quantités titanesques.
D'autant plus énormes que la région est envahie de touristes en cette période estivale.
Question : La production locale peut-elle vraiment suivre la demande ?
Indice : vous avez déjà vu un champ de tomates dans les Corbières, vous ?
...et si toute la production fruitière "locale" était importée ?
Mais non ! Suis-je naïf tout de même !
Après enquête, le Chilean Reefer ne venait pas du tout du Chili, mais de Côte-d'Ivoire. Et il était chargé raz-les soutes de... bananes.
Ouf, me voilà rassuré.
Cela dit, méfiez-vous quand même avant d'acheter des bananes estampillées "Bananes Primeur des Cévennes", ou "Plantains des Corbières AOC" - il se pourrait que ce soit une arnaque.
Naissance officielle ce jour d'un blog hybride et débridé :
L'animal est né des hâmüürs zimpensables de FLX et Yonel.
N'allez surtout pas y voir, ça leur ferait d'la pub - déjà qu'avant ils étaient intenables...
Un fantasme classique du mâle européen : se faire violer par une
(Comment ça c'est une "harde" et pas une horde ?
Et quelle différence si elles me plaisent, à moi ?!)
Travaux au pied du bureau.
Ils ont décidé de refaire un accès au parking souterrain.
Du coup, ils ont creusé un grand trou dans le trottoir, et coulé dedans une énorme dalle de béton, bien massive, d'un seul bloc.
Bon, pourquoi pas.
Mais là, ils la découpent en morceaux.
Avec une gigantesque scie à disque de 2m de diamètre.
NDZOOUuiiiIIInnnzouiiiiizzoooiiiinnnnZZzzzoOOuuiiIiinnnzouiiiiizzoooiiiinnnnZZzz
zoOOuuiiIiinnnzouiiiiizzoooiiiinnnnZZzzzoOOuuiiIiinnnzouiiiiizZZZOOOuuuinnnnN
dzzZzooOOUUuuiiIINNnnnZZzzzoOOuuiiIiinnnzouiiiiizZZZOOOuuuinnnnNNNoOO
zouiiiiinnnzouiiiiizzoooiiiinnnnZZzzoOOuuiiIiinnnzouiiiiizzoooiiiinn...
Toute la journée...
Depuis des semaines...
Un rien crispant.
Rentrés de vacances le 27, et la tête dans le guidon depuis.
Or donc, nous vîmes moult châtiaux cathares. Rhââââ.
Arques, Puilaurens, Peyrpertuse, Quéribus, Termes, Aguilar, Villerouge-Termenès... toutes ces forteresses perchées, magnifiques, se confondant avec la roche abrupte des Corbières...
Et Carcassonne la Belle, sertie dans ses remparts, capitale mondiale des épées en plastique à pile qui font "dzoïïïïïng-klounng !"
Et Rocamadour, à visiter calmement, le soir après la tempête, quand la marée humaine s'est enfin retirée et que les boutiques sont fermées.
Et Collioure et ses barques, qui ne se laisse vraiment découvrir que lorsqu'on va se perdre dans ses ruelles cachées,
Et Rennes-le-Château, tout petit village où "les fouilles sont interdites", aux trois librairies ésotéristes bourrées de livres hermétiques et d'obscures opuscules sur les Templiers, la Pierre philosophale, le Graal, le triangle des Bermudes et les Ovnis , qui doit sa célébrité aux élucubrations délirantes qu'a provoqué la soudaine fortune de son curé au XIXe siècle...
Et Cucugnan, célèbre elle aussi pour son curé, son nom ridicule, et heu... rien d'autre,
Et le gouffre de Padirac, gigantesque usine à touriste souterraine qu'on visite en barque et que nous avons eu la chance de voir un jour particulièrement calme,
Et les Grottes de l'Aguzou, qu'on ne visite qu'en spéléo, en rampant en combi, un casque sur la tête, en tout petit comité, presqu'en secret, protégées tel le Graal par un conservateur véritablement amoureux du joyau dont il a la garde,
Et Saint-Cirq-La Popie, surplombant les lacets majestueux du Lot, l'un des "plus beaux villages de France" qui mérite vraiment son titre - en fait, le plus beau que j'ai vu jusqu'à présent !
Et les Gorges de Galamus,
Et l'Abbaye de Lagrasse,
Et, et, et...
Ah, et on a vu la mer aussi. Une semaine vers Argelès. Argelès dont le Guide du Routard dit : "C'est la capitale européenne du camping". Malheureusement vrai. Soixante terrains... Sympa quand même, bien que je préfère très nettement les plages désertes et sans fin de l'Atlantique, ou le camping sauvage au milieu de nulle part...
Bref... c'est quand, les prochaines vacances ?
Enfin, après une Taverna Maedievala de folie furiosa jeudi soir en bonne compagnie, pleine comme un oeuf de bonnes surprises et de quadrilles z'infernaux, réjouissons-nous, voltons et virevoltons car...
A nous, virée en Pays Cathare ! A nous Queribus, Montségur et Peyrepertuse ! A nous Carcassonne et ses rempars ; à nous, petits villages perchés sur d'abrupts rocs, gorgés d'Histoire et rotissant au soleil tel l'hérétique sur son bûcher !
Retour au XXIe siècle prévu vers le 26.
Hier, on apprend que c'est Londres qui organisera les JO de 2010. Ouf, sauvés.
Cette nuit, les journalistes de Libé font leur Une sur la "liesse" des imbéciles sur place.
Ce matin, Libé sort en kiosque.
Le gros titre :"Londres de choc"
Et vers 10h, 4 bombes pêtent dans le métro du swinging London.
Du pur journalisme de prémonition...
Dites 32...
Et hop, 32 ans, et toutes mes dents, sauf les dents de sagesse
Encore 90 comme ça et je m'octroie un petite pause.
Ou pas !
En tout cas, encore merci à tous, vous m'avez gâté
(fait avec "Fabrique ton personnage de South Park")
A vous !
Souvent, mes parents me ramènent de leurs ouickquhendes en Normandie de très jolies cartes postales. Il serait dommage de ne pas vous les montrer.
Et hop, un coup de scanner...
Ici, les "Valkyries de le côte d'Albâtre", Compagnie Viking Hagi Diki.
L'Hydromel au courageux guerrier et si vous cliquez dessus, Les sirènes d'Etretat ...ça donne envie non ? Non ?
De la Mongolie, vous connaissiez les yourtes.
Mais saviez vous aussi qu'ils faisaient des pavillons ?
Forte de 260 navires de belle taille, la marine marchande mongole est en passe de devenir un nouvel aigle des mers. Elle dépasse déjà largement en nombre la pourtant prestigieuse flotte suisse...
Ah, la Mongolie ! Ses kilomêtres de côtes et de plages de sable fin, ses phares et ses bigoudens attendant le marin de retour de pêche dans sur les quais battus pas les vagues du grand port d'Oulan-Bator (alt. : 1350m)
NB : La Maritime Law of Mongolia, édictée en 99, tient en 7 pages pas très contraignantes. Mais si leur lecture vous rebute, adressez-vous à des pros : www.flagsofconvenience.com - cette boîte fera toutes les démarches d'enregistrement de votre barcasse de 150,000 T pour vous. Youpi.
Et si vous voulez aller plus loin, pourquoi ne pas vous créer votre nébuleuse de sociétés offshore, vous obtenir un passeport panaméen, un compte bancaire numéroté aux Bahamas ? Tout est dispo chez Offshoresimple.com.
Quel merveilleux monde de merde.
Ah, oui, au fait, la frontière mongole est à plus de 1000 km de toute mer.
Ok, sous la pression populaire, démocratique, libre et indépendante de la foule en délire (et pour ne pas me faire casser accidentellement un genouille par un inconnu cagoulé une nuit au bord de l'étang, et parce que oui, je tiens à ma famille) voici en exclusivité et en vrac, TOUTES les photos de notre petite balade dans les Ecrins.
Et en particulier :
* des départs au petit matin
* des bêtes féroces
* des coins à rave party
* des endroit parfaits pour présenter des lessives
* de la drogue
* des autoroutes
* des campings 5 étoiles
* la plage
* le sable fin et les cocotiers
* du farniente au soleil au bord de la piscine
* des tournois de ping-pong
* du bronzage intégral
* de supers spots de surf
* des nuits de folies en palace
* un jacuzzi à bulles
* du patinage artistque
* du giga tobogan
* des piscines de chantilly
* des tournois de curling
* des pin-ups
* ...lascives et offertes
* des siestes, nus sous les vagues
* du sexe
* encore du sexe
* toujours du sexe
* des orgies vous dis-je
* des gens qui s'envoient en l'air
* des vierges très coquines
* du cul, du cul, du cul !
* et une évacuation sanitaire en hélico...
Bref, on s'est bien éclaté, komen trop k'on s'est déchiré la teutê, zyva on a kifé vegra trop d'la bombe de balle, top déliiiire, LOLLLL, hihihi et toute cette sorte de choses.
Encore un peu mal aux mollets cependant.
Encore !
Rentré(s*) des alpages après une semaine bien sportive dans le Massif des Ecrins, sac au dos.
Je prendrai le temps de trier mes 14 gazillions de photos et de rédiger le récit complet de nos palpitantes zaventures le plus vite possible.
Je pense même en faire une page à part.
En attendant et pour résumer :
Météo de pluie battante à fournaise caniculaire, lacs perdus dans le brouillard, dénivelés titanesques, paysages à couper le souffle, chamois partout, marmottes sauvages, explosions de fleurs, arômes insensés, rocs, pierriers, à califourchon sur les montagnes, de cols en cols, bondissant sur les rochers, ahanant dans les pentes, fondrières de schiste glissant sous nos pieds, névés traîtres et pentus défiant l'équilibre et l'aplomb de nos sacs de plomb, épures de chemins survolant les nuages, refuges... et hélico (*).
Encore !
(*) Hum. Suite à une brutale indigestion de cailloux, FLX, mon valeureux compagnon de marche et fier bouquetin est resté cloué sur place ; il devrait rentrer demain. Enfin... dès que l'hosto de Briançon le laissera sortir... Rien de grave, pas de panique !
Et promis, je n'y suis pour RIEN !
Partis jusqu... à ce que l'hélico nous retrouve.
A priori, vers lundi prochain.
Ou pas.
Récit complet de cette rude et revigorante semaine dans 8 jours, et conte de notre folle équipée à Provins par la même occasion.
En attendant, c'est l'estive !
Bises à tous et à bientôt !
On y est presque... J - 4 avant la traversée du massif des Ecrins, de Bourg d'Oisans à Vallouise, en autonomie. Une rando d'une semaine de plus, un GR à découvrir, et pour la première fois depuis des années, je ne pars pas seul, mais à trois deux !
Sac à dos fait, défait, refait, re-défait, pesé et repesé, voici la liste de tout le matériel qui m'accompagnera dans les Ecrins la semaine prochaine, vivres incluses. Yahnhn a à peu près la même chose sur le dos.
Soit : 11 kg de marériel sac inclus (vêtements, abri, duvet...), 3 kg de vivres et 3 L d'eau = 17kg.
Page suivante, la Liste du petit randonneur autonome des alpages :
Nom de d'là, on l'a fait ! Ex-Inferis en concert au Gambetta, avec Abhcan et Klovis.
Joli sandwich à la viande, avec de la bonne moutarde qui pique dedans.
Abhcan : Excellent concert. Encore !
Klovis : je retire ce que j'avais dit : ce n'est PAS de la "pop agréable". C'est du "putain de rock-fort qui fait mal".
Ex-Inferis
Notre but : monter sur scène, coller une grosse claque, chta-blam, et repartir.
Mission accomplie.
20-25 minutes, à fond. En hurlant.
En grande forme, quoi.
En attendant d'autres photos, allez voir celles sur le site de Sir Yome ici et d'Ol
là
Et plein d'autres là aussi, merci Yonel!
Et quelques vidéos ici,
là et
là. Du brutal, vous dis-je !
Set list :
Running Free
Paranoïd
Breaking the Law
Into the Pit
Metal Warriors
Nightcrawler
Necromancy
Félicitation à Sir Yome, qui a vaillamment battu, giflant ses cymbales et martelant ses fûts en enchaînant coup sur coup le concert d'Abhcan et le notre sans faiblir, bien au contraire .
Merci à tous ceux qui sont venus, à tous ceux qui ont aimé, à tous veux qui sont resté quand même, et à tous ceux qui viendront la prochaine fois !
(Dites, c'est moi ou il y avait du monde ?)
PS : Abhcan et Klovis, on remet ça quand vous voulez !
Ce matin, chargé comme au mulet de sacs et divers bordels, au petit trot vers le métro.
Journée chargée, répèt le soir etc...
Une voiture blanche me double, puis freine brutalement et s'arrête 25 mètres plus loin.
En surgissent deux policiers en uniforme qui se dirigent vers moi, la main posée sur le holster.
Je me retourne pour voir à qui ils en veulent : personne...
Surpris, je ralentis le pas.
L'un d'eux me fait signe de m'arrêter, paume en avant.
Dialogue :
- "Monsieur, veuillez vous arrêter s'il vous plait.
- "Heu... oui ?"
- "Vous avez un permis pour transporter cet objet ?"
.
Moi, légèrement interloqué :
- "hein ? heu, non... quoi ? Mais... pourquoi faire ?"
- "Bien. Je vois. Posez votre sac sur le sol.
Maintenant, ouvrez votre long étui noir là, doucement, et montrez-moi ce qu'il contient. Et pas de geste brusque !"
Ah oui, là, ok. Compris.
Je m'exécute et ouvre l'étui noir et étroit d'un bon mètre de long que je balançais martialement à bout de bras précédemment.
Le flic me regarde faire très attentivement, la main toujours sur son flingue, son équipier à 3 pas derrière lui, "au cas où".
Voyant ma basse, il semble rassuré.
- "Ha ha, musicien, eh ? bien, ça. Non parce que de loin, l'emballage est trompeur, ha ha ha..."
Remballant l'engin, je leur souhaite une bonne journée et reprends ma course vers le métro.
Hilare.
Mais rétrospectivement, je me félicite de NE PAS avoir procédé aux petites modifications que j'avais prévu sur l'instrument à l'origine... Avec Sarko de retour aux commandes, j'étais bon pour une balle en pleine tête sans sommation !
Dans un euphorique moment de folie, (...) nous a cuisiné d'excellentes escalopes de veau à l'italienne - oignons, tomates, champignons, une petite double lichette de vin blanc... Slurp.
Mais comment finir cette bouteille de vin blanc sec tout juste ouverte ?
Pourquoi pas en faire de l'hypocras ?
Ma recette : totalement pifométrique.
J'ai pilé au mortier :
De la canelle (en poudre, plutot plein)
De la cardamome (4 ou 5 grains écrasés)
De la muscade (quelques pincées)
Du poivre (un tout petit peu)
De la menthe (quelques feuilles, pour faire frais)
De la vanille (et hop)
De la fleur d'oranger (une lichette)
J'ai versé le tout dans ma bouteille de vin blanc, et j'ai ajouté 5 bonnes grosses cuillères de miel de lavande.
Hop, on bouche, on agite le tout, et 24 heures de macération au frigo.
Filtrage le lendemain à la passoire fine.
Résultat... plutôt correct.
Mais il manque le gingembre frais, indispensable à mon avis, et quelques clous de girofle.
Et peut-être du citron, pour contrebalancer la douceur du miel. Et de l'eau de rose. Et peut-être de la sauge aussi. Et quelques grains de genièvre, pourquoi pas. Oh, et puis quelques grains de coriandre. Et de la pomme ! Bon, ça, 2 ou 3 quartiers de pomme. Et des amandes... et de l'anis, tiens. Et laisser macerer plus longtemps. Une petite semaine, et au chaud. Et avec du vin rouge. Ou alors ajouter un peu d'eau de vie de poire...
Bon, ok, je balance mon essai raté, je recommence à zéro, je fais plein de tentatives, je goute tout et dès que c'est bon, je vous donne une recette valable.
Et puis, tentez de votre côté, et on échangera nos recettes !
... Enfin, les survivants... (Hips)
1/ Comme quoi la vie est belle... :
Entendu l'autre matin sur France Inter :
"La tailles des poitrines françaises augmente [...] En 1977 la moyenne des poitrines était de 85 cm, elle était de 92 cm en 1992, aujourd'hui 95 cm..."
(j'ai retrouvé le texte complet de l'intervention radiophonique ici, après une patiente, minutieuse et instructive recherche sur Google, pleine de mots clés fascinants)
Impossible d'obtenir une confirmation par un orgaisme scientifique reconnu, mais ça ne peut être que vrai.
D'ailleurs moi, en 77, je n'étais pas spécialement sensible à la taille des seins des femmes. C'est qu'ils ne devaient pas être bien impressionnants.
Alors que maintenant, franchement, c'est une autre paire de heu... enfin c'est quand même autre chose !
Bref, je ne sais qui remercier pour ce magnifique cadeau... Les producteurs de poulet aux hormones ?
Dans le doute lors de ma prochaine rando, pour remercier Mère Nature de sa fabuleuse générosité, j'irai au tout en haut de la montagne lui édifier une ENORME paire de cairns bien ronds.
Encore !
2/ ...Et même radieuse !
Enfin il fait beau sur Paris.
Très beau.
Et très chaud aussi.
Du coup refleurissent les mignons tatouages sur les épaules enfin dénudées, et le monde devient nettement plus réjouissant.
Merci à tous ces bienfaiteurs de l'humanité, tailleurs, créateurs, stylistes et industriels du textile qui, au cours de l'Histoire, ont compris qu'on pouvait faire tellement plus avec tellement moins
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Ouaiiiiiiis ! On va faire un concert !
Ex-Inferis va jouer devant des gens !
Notre (voyons voir... trois et deux cinq et quatre neuf et...) TROISIEME CONCERT en plus de 12 ANS !
Quand ça ? Le dimanche 5 juin au soir
Où ça ? Au bar "le Gambetta", 104 rue de Bagnolet, Paris XXe.
Début des hostilités vers 20h30.
Joueront :
- Klovis, bon groupe de pop agréable Site ici
- Abkhan, bon groupe de métal de haute volée Site là
- Ex-Inferis, groupe de heu... trois malades mentaux. Dangereux. Site (?)
Pour mémoire, notre style à nous, c'est ce genre de trucs :
* Ex-Inferis - Into The Pit (Halford Growwwling cover).mp3
* Ex-Inferis - Running Free (Iron Maiden very freee cover).mp3
Mais rassurez-vous, notre prestation sera aussi courte qu'intense.
Vieindez si vous voulez ; si vous le faites pas pour nous, faites les pour les autres !
(et Merci à LoveGore et à Monsieur Mérou pour les flyers !)
Suite à une remarque de Yonel, c'est avec une grande surprise que nous avons remarqué que le ouôrldewaïdeouèbe ne semblait contenir aucune occurence du mot "Moirmiton".
Voilà qui est réparé.
Et pour définition, je propose :
Moirmiton : subst. masc.
- Vieilli - Sorte de mitaine épaisse en poil de chêvre couvrant le poignet, destinée à protéger du froid et des chocs - complete parfois le gambison. "Ains nous trouveâmes transis de froyd, attendan la bataille, les doigts gours sous le moirmiton qui gratte" (Estats des Offic. des ducs de Bourg. ds Mém. p. serv. à l'hist. de Fr. et de Bourg., éd. 1429, 2e partie, p.287); (de "Moire", qui a donné "Mohair", et "Miton", "manchette couvrant le poignet", Dér., à l'aide du suff. -on*, de l'a. fr. mite (mitaine*, mistigri* - désigne aussi la pièce d'armure en métal recouvrant la main).
Depuis un an et demi, au bureau, j'entretiens une cafetière oubliée.
Un peu de café, un soupçon de sucre, quelques gouttes de jus d'orange et une pincée de rillettes périmées de temps en temps, elle commence à avoir de la gueule.
J'aime beaucoup ces tons de rouille cuivrés...
Ou L’homme qui murmurait à l’oreille des pierres
Vendredi dernier, nous nous en fûmes voir "Rivers and Tides", reportage documentaire ovni sur Andy Goldsworthy, un barbu écossais qui fait du Land Art.
Quelques cailloux, une rivière, des branchettes, une brassée de feuilles et beaucoup de patience pour obtenir des oeuvres aussi féériques qu'éphémères.
Pour ceux qui ne connaissent pas, je vous ai concocté un magnifique petit florilège de photos, glanées de-ci de-là sur le net. là.
D'après une étude diligentée par d'éminents zoologistes :
"Le lait des mères phoques est 10 fois plus riche en matière grasse que celui d'une vache"
Une révolution dans la fabrication du beurre est à prévoir d'ici peu.
Je n'ose imaginer à quoi ressemblera la campagne Normande quand Elle & Vire, Président et Paysan Breton auront changé en douce leurs méthodes de production...
Plein de choses à raconter : fims vus, à voir ou à éviter, expos, bribes de conversations amusantes entendues au coin de la rue, découvertes z'internautiques et culinaires, plantations et mycoculture en milieu bureautique, interrogations linguistiques et incertitudes randonnisitiques...
Mais là...
Aujourd'hui...
Comment dire...
Levé tôt ce matin, pour profiter de cette belle journée du lundi de pentecôte.
Un petit tour en patins dans la Capitale déserte : on se croirait en Août... peu de voitures, pas de bruit, quelques sauterelles font leur jogging matinal sur les quais de la Seine...
8h30, j'arrive du coté d'Opéra, en sueur car j'ai bien roulé - juste à côté du bureau, donc.
Et ça tombe bien, j'ai les clés : je monte donc prendre un petit café en douce, et tant que j'y suis, je vais surfer peu sur le net.
Et j'en profite pour ouvrir mes mails.
Et régler 2/3 truc de boulot, ça mange pas de pain.
Quelques collègues ont eu la même idée, ils ont vu de la lumière, et montent me tenir compagnie.
Midi, pourquoi ne pas manger un sushi dans le coin, et remonter se prendre un petit café après - et consulter ses mails, et s'occuper des bases de données, des fiches descriptives de navires, des clients qui demandent des infos - bah, tant que je suis là, autant rendre service.
Mais ciel, bientôt 18h ! vite, rentrer chez soi, sinon, on va croire que je suis venu bosser un jour férié !
Note historique : contrairement à ce qu'on pourrait penser, la Pentecôte n'est pas un "chemin particulièrement incliné".
On fête en ce jour "la venue du Saint Esprit", 50 jours après que le fils de Machin soit revenu sur Terre car il avait oublié ses clefs.
Dans l'iconographie traditionelle, le Saint Esprit est représenté par un pigeon.
Mouif... nous faire venir bosser un jour férié "non chômé"... pas de doute, c'est bien la Fête du pigeon.
Ci-contre, le veau (d'or ?), célèbre variante dudit pigeon...
Aujourd'hui, c'est l'anniv' de La Fille du 16 Mai.
Jouez, hautbois, résonnez serfouette, réjouissez-vous et...
Belle affiche de 800m2 au fronton des Galleries Farfouillettes :
Après quelques secondes les yeux exhorbités à baver bêtement devant l'affiche, j'atteste que leur slogan n'est pas mensonger...
Inspirés par le Land Art, avec quelques collègues on a fait un Inuksuk de 2m60 dans le hall de l'immeuble, grâce les éléments traditionnels que Mère Nature a mis généreusement à notre disposition. Merci France Télécom.
Hier, sobriété paysagée, colines et pyramides :
Aujourd'hui, notre inuksuk fièrement campé, touchant le ciel...
Et on a quelques idées gratinées pour les jours à venir
Multiactivité à Périgueux, rue des Chaînes. Eh oui, faut savoir s'adapter...
La guerre ? C'est une boucherie ! ... ah, tiens, non.
Ses spécialités : les tartes, les pains, les pistolets, les bombes glacées...
d'hâmuuuur !
... ou pas.
Le You avant la tonte... le You après, la honte.
Tignasse en bataille
Tondeuse, taille
Tête de veau
and...
May, the 4th be with you !
On a qu'une vie, il ne sera pas dit que je n'aurais pas fait l'andouille.
Aujourd'hui, ma tenue au bureau :
Précisions :
- Ol était en kilt
- dans le métro, personne ne fait attention tant qu'on n'hurle pas en brandissant une hache
- le banquier/investisseur qui est passé au bureau (oups) n'a été qu'à peine surpris de nous voir costumés
- mes nouvelles bottes sont très confortables (merci Leonardo Carbone)
- la prochaine fois, je viens bosser à cheval...
Kess t'écoute ?
Au bureau, ma radio favorite sur le ouèbe (en streaming via Winamp, écoutée à fond au casque) c'est :
De la cornemuse,
Des reels endiablés,
Des chants irlandais,
Du violon des landes embrûmées,
Des entrelacs frénétiques de biniou koz , des tin flutes mélancoliques...
Y alternent Trad très trad, rock celtique bien moderne, de l'irish-jazz vivifiant, ou de l'electro-dance écossaise festive et jubilatoire,
De très bons groupes, connus ou pas, Planxty, Capercaillie, Tannahil Weavers, Scruj MacDuhk, Bad Haggis et plein d'autres...
Ou "comment transformer une après midi de bureau gluâtre en fest-noz permanent et danser sur sa chaise, un sourire jusqu'aux oreilles !"
(à la plus grande perplexité des collègues, qui ne savent pas ce qu'ils ratent)
- "On fait quoi à manger ce soir ?"
- "Bah, chais pas, y doit rester des patates..."
(...)
- "Mais... y'en a une qui m'a mordu !"
She's... alive, ALIIIIIVE !
Bon, finalement on a eu peur, on s'est fait des larves de nouilles stellaires.
Après-midi productive à la COGIP :
Pot de départ...
"Chateau Machin-Chouette"
+ encore un ?
+ refuel
+ biere
+ Champagne
+ bières
+ "tiens, il en reste"
= Et youpiiiiii !
Ce soir : Aspégic 1000.
Il faut bien se rendre à l'évidence, à force d'en consommer tous les jours par bidons de 30 litres, le café ne me fait plus rien.
Du coup, j'entre ce jour en phase de sevrage.
Je vais recourir à un produit de substitution millénaire : le thé.
Or, je n'ai pas de boule à thé, ni de petite passoire, ni pince en grillage, ni aucun de ces petit accessoires utiles du parfait petit théinomane.
Depuis des semaines je me dis qu'il faut que je m'en achète une, ça coûte rien, mais paf, j'oublie à chaque fois.
Du coup, pas de boule à thé, pas de thé, litres de café et poches sous les yeux...
Hereusement j'ai des amis qui me connaissent, qui m'aiment et qui savent ce qui me ferait plaisir pour mon nonanniversaire...
Voilà voilà...
Mais je vous entends déjà vous dire :
Rhôôôôôô, franchement, vous n'avez pas honte ?
Dimanche dernier, 6h du mat'.
La "Y-Y-Y Team" s'apprête à sauter sur Fontainebleau.
Objectif : user de la semelle, et préparer notre raid sur les Ecrins.
- Le commando :
- Yonel - 2m32, moral à bloc, peu ou pas dormi, sac de 12kg. Simulation de portage sans bâtons.
- Yahhn - 1m97, gonflé à donf, manque de sommeil en général, petit sac de 2 à 3kg. Batons. Test intensif de chaussures.
- You - 1m25, en acier trempé, 2h de sommeil sur la semaine, sac plein à 18kg. Batons. Test grandeur nature avec paquetage complet.
- Itinéraire : les "25 Bosses". 16,5 km de chemin sentier vague piste marques erratiques laissées au pif dans les rochers les plus inaccessibles par un quadrumane complêtement azimuthé armé d'un petit pot de peinture rouge.
900m de dénivelés positif cumulés. Autant en descente casse-gueule.
- Météo : très agréable pour la rando, à savoir pas trop chaud. Avec un petit crachin vicieux. Tournant franchement à la pluie. Qui mouille. Et rend le rocher glissant. Zwwwwiiiiiiip.
Déroulement de la mission :
- 6h00 : rendez-vous à la base.
- 7h30 : l'hélico du You (un Peugeot 205-J) refuse d'obéir à son pilote - changement de véhicule et plan B, on y va en Yahhn's Mobile (Transport de troupe lourd)
- 8h30 : Objectif en vue - Trois Pignons.
- Départ rapide, rythme soutenu, crapahut sauvage.
Dans notre enthousiasme juvénile, nous loupons une balise et bouclons la même portion de chemin 2 fois de suite, + retour sur nos pas.
Et hop, 1h de plus au compteur. (Soit 2 à récupérer. On court ?)
- Courte pause "revue de paquetage" et ravitaillement prompt, et c'est reparti, sous la flotte.
- Puis l'accident : Yonel dévisse dans une crevasse.
Plus exactement, il tient à vérifier de lui même l'assertion de Yahnh : "Attention ça glisse".
Pas de bol, c'était vrai.
Il se dévisse le genouille et se démonte la rotule à grand coups de rocher.
Même pas mal, il continue gaillardement. Hahhaha.
- Début d'aprèm : le raid éclair se transforme en trek au long cours.
On réalise qu'avec tout ça on a fait à peine la moitié du trajet total.
Maintenant, quoi qu'on décide, pour rentrer à la base on doit se faire les 8 bornes qui restent quel que soit le trajet envisagé.
On décide de couper et de prendre de "vrais" chemins, pour gagner du temps.
Erreur.
On se perd.
Et on se retappe 10/12 bornes de plus au lieu des 7/8 prévues.
Yonel boîte et son genouille double de volume, je commence à sentir les 18kg que j'ai sur le dos, Yahhnh est gaillard mais avait promis d'être rentré vers midi, 13h maxi et bon, là, il est 15h alors ça serait pas mal de le retouver, ce £¤%§#! de parking.
- Bilan médical : un genouille flingué avec béquilles + ITT (Yonel), une tendinite légère (You) et la découverte de nouveaux muscles inconnus à ce jour (Yahnnh).
- Perspective : We'll be back...
Compte rendu en photos ici
Non, moi, franchement, ça me trouble...
Ben, Pape (Vatican) - - - - - - - - - - Palpatine, Empereur (Star Wars)
Trouvé sur le site d'une fac de linguistique belge, ce
Traducteur Français > SMS.
Fait gràce à un corpus de 75.000 SMS, il est d'une efficacité redoutable...
Essayé avec un article du Traité Constitutionnel, ça donne ça :
"L'Union é fondé / lé valeur d respè 2 la 10nyité humèn, 2 liberT, 2 Dm0craci, d'égaliT, 2 l'Éta de drwa, 1si qu du respé d droi 2 lome, y kompri ds droi d pers apartenan @ ds minoriT. ses valeur son comune o Étas membrs dan 1 s0ciéT karactérizé by l pluralism, la non-10scrimination, la t0lérans, la justis, la solidariT & l'égaliT entr lé fems è ls homm."
Encore plus drole, le Forum sur le sujet (SMS pour la science), lancé par les concepteurs du traducteur automatique, où viennent s'invectiver pro et anti SMS - Rien à voir avec un bon forum de linguistes et d'universitaires sérieux, mais un hilarant nid à trolls.
Entre :
"Ce n'est pas en ouvrant ce genre de site que l'on va faire renouer les français avec les rudiments de leur belle langue à l'écrit comme à l'oral.
C'est profondément navrant."
et
"moi jsui tjrs kõtã dvoir lè jã montrE lör libRT... C kom sa... viv lanarchi... "
J'attends un colis.
Pour éviter de faire la queue à la Poste un samedi matin, je me fais livrer au bureau, à Opéra.
Comme les milliers d'employés du quartier.
Ce quartier cossu, contrairement à ce que laisseraient penser ses façades bourgeoises haussmanniennes, est essentiellement un quartier de bureaux et d'entreprises.
Entreprises qui envoient et reçoivent des tonnes de courrier en permanence.
Et dont tous les employés détestent comme moi faire la queue à la Poste le samedi matin...
D'où un traffic titanesque.
Du coup, dans l'attente fébrile de mon colis et particulièrement sensibilisé aux allées et venues des postiers et livreurs, je jette régulièrement un coup d'oeil à la fenêtre (juste à ma gauche) à chaque arrêt de camionette.
Et lundi, au pied de l'immeuble, ça a donné ça :
8h37 - La Poste - 1 camion
8h47 - 1 Facteur et son vélo
9h10 - La Poste - 1 van
9h19 - FedEx + UPS + 1 camionette de la Poste (bataille)
9h25 - La Poste - 1 camionette
10h22 - La Poste - 1 van (un autre)
10h30 - notre Factrice attirée
10h46 - La Poste - 1 encore une autre camionette
10h48 - La Poste - 1 van
15h15 - La Poste - 1 camionette
17h12 - La Poste - 2 camionettes
Avec ça, qui osera encore dire qu'ils ne font pas d'efforts ?
Et encore j'ai dû en rater plein !
En particulier des facteurs à pied, à vélo, à skis, en patins à glace, en kayak de mer, en tutu et à cheval.
ANNONCE - URGENT
La Poste recrute DE TOUTE URGENCE pour son bureau du 9e arrondissement 197 Ingénieurs en Optimisation et Logistique - très haut profil exigé, disponibilité immédiate.
(NB : Sont exclus du compte les livreurs en 2 roues, les camionettes blanches banalisées, les camions FedEx, UPS et DHL qui se font la guerre, certains transporteurs non répertoriés et le camion de biere pour le pub d'en face)
Malheureusement, il semble que ce soit un hoax, mais il me fait pleurer de rire quand même :
********
Version espagnole (en circulation) :
CONVERSATION REELLE CAPTEE SUR LE CANAL 106 FREQUENCE DES SECOURS MARITIMES DE LA COTE DU FINISTERE (GALLICE), ENTRE DES GALLICIENS ET DES NORD-AMERICAINS.
16 OCTOBRE 1997
Les meilleurs chocolats du monde se trouvent à La Maison du Chocolat.
Luxissime.
Vu le prix du balottin (21.60€ les 230g, soit plus de 600 balles le kg), ils devraient tous être plaqués à l'or fin et truffés de diamants.
Mais ce qui fait leur qualité, c'est aussi qu'on ne se pête pas les dents sur des éclats de diamant en les dégustant...
Franchement à la base, je ne suis pas un fou de chocolat.
Mais là... exquis.
Samedi matin avec Yonel, visite au Marché de l'Histoire organisé par l'Association pour l'Histoire Vivante à Pontoise.
Le but : trouver une sacoche médiévale en cuir à pendre à ma ceinture pour remplacer ma bourse brinquebalante "faite main". (oui parce que bon, même costumé, faut bien ranger son appareil photo quelque-part...)
Le marché, très bien achalandé et organisé (90 exposants de toute l'Europe), regorge de marchandises uniques. Piques, harnois, casques à nasal, chaudrons, fibules, tuniques, mêtrages de feutre naturel, broches, cuirs, trucs et machins : de tout !
Et du coup, on est tout fou...
Bref, on a craqué. Sacoche + poignard. Chacun les siens, différents.
Mais finalement, malgré toutes ces tentations, on n'a pas acheté de cornes (on les a pourtant toutes faite sonner en soufflant dedans comme des sourds, "PAOUUUUUUMMM !!!"), ni de haubert complet, ni casque, ni arc des steppes, ni cornemuse en peau de chêvre, ni chausses, ni gantelets en acier forgé, ni ni ni...
On s'est juste laissé séduire par une tartine de pâté de lapin cuisiné avec une variété de menthe ancienne. Délicieux.
Je comptais partir tôt mais à 15h on y était encore tellement il y avait de choses à voir...
Le prochain aura lieu à Herblay en octobre, comme l'an dernier - preuve que la manifestation a du succes, et qu'elle doit être rentable.
Même si franchement je ne vois pas comment un forgeron Hongrois spécialisé en petites fibules en laiton peut gagner un fifrelin en participant à un truc pareil, entre les frais de voyage, le prix de ses productions et un volume de vente quasi nul, mais bon... ça doit être des altruistes passionés ces types-là.
PS : ah ouais, sinon on a tenté de rallier le lieu d'expo à l'instinct depuis le RER, en méprisant les bus, le tout à pieds et sans GPS. Du coup on a fait un petit tour fort sympatique entre les no-man's land perdus et les bretelles d'autoroute, à des endroit où l'homme n'a manifestement jamais posé le pied. Bucolique, une bretelle d'autoroute. En plus c'est le printemps, les sacs plastique mordorés et les canettes des champs fleurissent !
Il existe des lieux où l'on peut apprendre, grâce à des gens qui l'ont fait :
- Avec quoi rembourrer son gambison du XIIe siècle ("Du chanvre ? Du crin ? De la laine ? Cardée ou pas ? Et le suint, ça sent fort non ? Doit-on obligatoirement l'éliminer en faisant tremper la laine dans de l'urine comme à l'époque ? Et si oui, porc ou cheval ?")
- Comment forger une boutterole pour protéger la pointe de votre fourreau ("j'ai battu mon fer à chaud en une plaquette de 0.5mm, ça ira ?")
- Comment préparer un très véritable et goûtu "Ragoût d'Oisons aux Noix à la Saxonne" ("suppose la collaboration d'un archer confirmé au sein du campement...")
Entre autres choses utiles à tout honnête homme ou femme de notre siècle.
J'adore.
The Ring 2 est un film ridicule à éviter d'urgence (qui à dit "c'te blague, on s'en serait douté" ?),
Il est à mes yeux tout de même sauvé par une séquence d'anthologie involontairement hilarante :
Une route déserte en pleine forêt.
Dessus, une voiture.
Au volant, une mêre en panique raccompagne son fils malade, inquiète, regardant à peine la route.
Soudain, en plein milieu, un énorme cerf.
Elle pile en hurlant.
Le cerf les regarde méchament, à 1m du capot.
Gros plan sur son oeil noir et vitreux.
Il bave.
Il fait le tour de la voiture, la mêre et son fils sont pétrifiés.
Le garçon : "roule, maman, roule !"
Le cerf fait mine de s'éloigner... et charge, explosant une vitre.
Et là c'est l'apocalypse :
De méchants cerfs (en 3D) surgissent de partout, pris de folie meurtrière, défonçant les vitres, déchirant sauvagement la carosserie à grands coups de bois vengeurs. On a même droit à une charge frontale de toute beauté, digne d'un reportage animalier sur les rhinocéros qui aurait (très) mal tourné.
Tellement incongru que la centaine de spectateur présent passent de la stupéfaction incrédule au fou rire cataclismique, et que la séquence se termine sous les hourras et les applaudissements de la foule en délire.
Entre deux spasmes de fou rire, on croit comprendre que les cerf sont possédés par le fantôme d'une enfant particulièrement tordue... Autant que le scénariste, manifestement cervidophobe pro-chasse militant ayant un problême avec les voitures...
Gentes Damoiselles et fringant Damoiseaux, si vous aviez les clefs, vous trouveriez en cliquant sur la photo et le lien ci-dessous toutes les enluminures de la sortie de ceste nuit à la Taverne Médiévale, avec Po, 100Draps, Yonel et Je :
Grimoire des Très Riches Heures de "La Compagnie des Jolis Chapiaus"
Mais bon, faut avoir les clefs, et j'ai pas fait de double alors tant pis pour vous
Rhââââââââ ! Vachtement sympa en tout cas - Vivement Provins !
Le centre pédiatrique d' Arlington (Virginia) ayant besoin d'un nouveau logo, ils ont fait appel à un graphiste.
Et ça donne ça :
Si si, vous avez bien vu :
J'imagine la tête du graphiste qui avait dessiné ça pour plaisanter avant de montrer son vrai travail, quand le directeur de l'oeuvre de bienfaisance lui a dit "parfait ! c'est exactement ce qu'il nous faut !"
Franchement, vous emmèneriez votre enfant là-bas vous ?
.
(Je sais, ce truc a fait 53 fois le tour de la planete en quelques jours, mais je ne résiste pas au bonheur de le sauvegarder ici aussi, pour la postérité, et avant qu'ils ne changent d'avis !)
Petit wouickquendhe sous le doux soleil de Normandie, entre Honfleur et Houlgate, à respirer l'air iodé, se goinfrer de moules, halluciner sur les boutiques de luxe de Deauville et faire virevolter mon aile volante au milieu des mouettes, tandis que Mademoiselle Mapuce prend des couleurs, allongée sur le sable.
Et tout soudain, à quelques centaines de mêtres de la plage, ça :
Et là les vieux reflexes du boulot surgissent et juste pour voir, je tente :
Au nez, c'est un chimiquier, je suppose dans les 12,000 à 15,000 MT dwt, relativement récent vu l'état, et probablement italien comme souvent pour les chimiquiers, certainement affreté par une grosse boîte.
Et une fois rentré au bureau, je vérifie : bingo, tout bon !
* "Type : Chemical Tanker / IMO : 9033907 / *DWT* :
14,070 / GT : 11,500 / NT : 3,890 / Cubic : 17,597 / Draft : 7,81 / LOA
: 142,27 / Beam : 23 / Depth : 12,15 / Built : 1993 Uljanik / Owner
: Ciane - Anapo / Flag : Italy / Speed : 14,50 Kn / Engine Type :
Burmeister & Wain. Ship manager: NOVELLA O. "
* "She was built in Pula, Croatia by Brodogradiliste "Uljanik" d.d.
(Uljanik Shipyard Ltd) for "CIANE-ANAPO" Compagnia di Navigazione e
Bunkeraggi S.p.A., Italy. Construction of this ship began early in 1992
and by September of that year the nearly completed hull was launched. In
September of 1993 she entered service as Curzola"
* "On TC for SHELL"
Franchement, des fois je m'impressionne.
Quant à savoir de quelle ignoble saloperie il était chargé, mystère...
"La liberté des chiens finit là où commence celle des moutons" :
(Ajout du 15 avril)
Il semblerait qu'une saloperie d'alien (du genre Kystae Kystae) ait pondu son oeuf sous la peau de mon cou (bien incrusté sur la nuque) et le petit, qui n'avait pas bougé depuis 1 an s'était mis à brutalement grossir à vue d'oeil depuis quelques temps.
Vu qu'il menaçait d'éclore en m'arrachant la tête (en fait on m'a affirmé que non, mais j'ai pas envie de ressembler à Kim Il Sung), j'ai fait appel à un charcutier-traiteur (déjà testé dans des circonstances bien plus graves par mon pôpa) et d'excelente réputation, qui m'a gavé de médocs avant de me laisser partir au ski chargé comme un mule, en me disant "bon, une semaine, ça devrait aller, sinon, rentrez tout de suite".
Ha ha, trop déconneur le gars. Il aurait pas fallu me faire pisser dans un flacon quand j'étais sur les pistes...
Au retour, après analyses multiples, il m'a passé à la tronçonneuse diesel vendredi, avec l'aide d'un commando de collègues à lui.
Il a eu la gentillesse de m'exploser la gueule à grand coup de masse chimique avant, l'intervention s'est donc faite sans moi, et reflexion faite j'en suis bien content.
C'est un copain du charcutier, le dr Frankeinstein, qui s'est occupé des travaux de couture. (PS : ça rend beaucoup mieux après deux semaines et sans les fils. Ouf)
Aux dernières nouvelles, l'alien s'était barré de l'hosto en massacrant 25 personnes.
Mais moi, ça va.
Oui, je sais, je ne poste plus trop souvent en ce moment - j'ai été un peu occupé et bon, voilà quoi.
Mais sinon, tout va bien !
Aujourd'hui c'est la grande fête mondiale de Joyeuzanniversairemapuce.
Si vous connaissez une Puce dont c'est l'anniversaire, n'attendez pas demain pour lui souhaiter tout ce que vous vous souhaitez à vous-même, mais en mieux.
Une fois n'est pas coutume, en son honneur, ce sandwich de carpaccio aux cocotiers entièrement marmotte-free !
HAAAA HA HA HA HA HAAAAA !!!
Retour sur la planete Nawak prévu le 19.
D'ici là, faites pas trop de bêtises les enfants
(Si ? bon. Enfin, évitez juste de déclencher l'Apocalypse pendant que je suis pas là, ou alors invoquez-moi juste avant, que je ne rate pas le début, merci)
Un bisou à qui saura l'apprécier...
Antique gardien de chuintants remugles, Cerbère d'un labyrinthe dont nul inquiétant rejeton ne doit, fétide vomissure de ténèbre, revoir jamais le jour, Il attend.
Sourde et mate masse d'ombre condamnée au mystère d'une crypte sinistre, antre impénétrable, solitaire et gluant de poussière poisseuse, Il suinte, et sécrète en silence un cocon de coulures vertes, bavures pétrifiées, rudes écailles, armure minérale, lithique carapace le fixant pour l'éternité dans son immobilité.
Fuir ? A peine y songe t-Il : Il fuit déjà, hélas...
Mais nimbé de blanches voilures, larges pans déchirés par d'infâmes tisseuses qui les ont oubliés, sans doute, toiles constellées de cadavres de mouches comme d'autant d'étoiles que le jour effarouche, Il rêve.
Souvent d'en haut - inconcevable source à jamais dérobée, inaccessible au-delà ! - s'écoulent de douces eaux, lourds velours lactés, parfumés, satinés, qui caressent Son gosier de saveurs lointaines... Et, bientôt tapissé, son coeur de métal creux s'apaise doucement.
S'estompe alors la douleur du vide, peu à peu comblée au gré du temps d'un onguent lénifiant qui le fait s'oublier à lui même.
Las ! Fatale ignominie ! Implaquable Destin, à peine est-il repus que d'amères liqueurs, fiels purs, acides atroces, raclent sa gorge.
Il crache, râle, gargouille, rote enfin, se débouche et reprend, morne vie, son rôle abandonné, triste, tragique et beau, de siphon de lavabo.
Supermarché, fin des courses.
Devant les caisses, des paquets de nachos et des pots de guacamole.
"Ah ouais, pourquoi pas..." - et hop, dans le caddie, et rentrage maison.
La soir, à l'ouverture du pot de "guacamole", vaguement surpris par l'apparence un peu trop crêmeuse. Et la couleur. Et le "parfum", vif... soupçon d'arnaque...
La première chips trempée dans la mixture apporte une seconde révélation : "mais... c'est quoi ce truc ?!"
Et là, tout s'explique. Ce n'est PAS du guacamole, mais une "Sauce aromatisée à l'avocat".
Le nom exact sur l'étiquette : "Guacamole Style Dip".
Tout est dans le "Style"...
Inquiet, je lis la composition :
Et enfin, last but not least...
Alors pour info, le guacamole, c'est une PUREE D'AVOCAT.
Préparation :
Ecraser 2 beaux avocats bien mûrs,
Emincer 1 petit oignon frais et des feuilles de coriandre.
Mélanger le tout au jus d'un ou 2 citrons et salez selon votre goût.
On peut ajouter une tomate, du poivron et du piment.
Point.
Alors si vous voyez ce truc dans un rayon, faites un geste (large et brutal de préférence) : FLANQUEZ TOUT PAR TERRE! (quant aux nachos, la décence m'interdit d'en parler ici, mais elles sont au moins composées d'une majorité de maïs - bien que probablement transgénique...)
PS : je viens de m'offrir un bouquin fantastique, c'est un manuel de survie que j'avais déjà offert à un ami, ça s'appelle "SURVIVRE, comment vaincre en milieu hostile", de Xavier Maniguet.
Je vais apprendre par coeur le chapitre "Survivre en supermarché - comment faire ses courses sans crever dans d'atroces souffrances"
On se demande souvent : "mais que sont devenu les dieux sumériens ?"
Et bien on sait.
Les dieux sumériens vivent dans les frigos.
Ils s'épanouissent dans les tuperwares, prennent leurs aises dans le bac à légumes, gardent la maison pendant votre absence en tapant le carton et en pariant sur les dates de péremption des yaourts.
Ce sont eux qui font s'ébrouer le frigo à trois heures du mat', qui se baignent dans le bocal de cornichons, qui font muter le pot de sauce bolognaise (oh la joli couleur verte ! mais... il a bougé là ?!) et qui poussent le fromage à la rebellion. (qui n'a jamais été cruellement mordu au nez par un vieux bout de brie hurlant "DIIIIIIE"?)
Si vous vous absentez trop longtemps, ils ne vous laissent parfois même pas ouvrir la porte et on raconte plusieurs cas de gens ayant disparu dans de mystérieuses circonstancess devant leur frigo, ne laissant d'eux qu'une chaussure dans une flaque d'eau saumâtre.
Leur dernier mot fut généralement "NYAAAAAAAARRRRGH !".
Le dieu sumérien est sympa, mais un brin taquin.
Ci dessous Marduk, qui s'est invité à la maison et s'est laissé pousser la barbe :
GrrrrrôôôôôaaaarrrRRR
Un coup de mou au bureau ?
Essayez la "pause pa-taclope" !
1/ Attendez qu'il fasse un temps réellement froid et pourri (pluie, neige, vent etc, comme aujourd'hui)
2/ Surgissez d'un bond hors de votre chaise confortable et de la douce torpeur de votre bureau,
3/ Précipitez-vous dehors en bras de chemise (surtout pas de pull ou de manteau, ça gacherait l'effet)
4/ A vive allure (au grand galop si possible) faites le tour du pâté de maison, des rues adjacentes, ou de l'arrondissement entier, selon votre état psychique et votre forme. Pataclop-pataclop-pataclop, Yeeeeeeehaaaaa !
Ne vous arrêtez que quand l'idée de ce que vous être en train de faire commence à vous paraître franchement bizarre.
5/ Rentrez vous remettre bien au chaud, un large sourire aux lèvres et faites-vous un chocolat chaud.
6/ ça va mieux là, hein ?
Cette méthode éprouvée est une adaptation urbaine et pratique de la méthode suédoise Sauna brûlant/saut dans l'eau glacée.
Vivifiant !
02h du mat'.
Un bocal de pickles dans une main,
Une Wel Scotch des Highlands dans l'autre,
Un pot de harengs suédois sur la table,
La voix gentillement en vrac d'avoir bien hurlé en répèt,
Et le dernier Judas Priest en sourdine.
Et, par dessus tout, ces mots doux qui m'ont fait oublier le blues...
Et là,
Léger comme un flocon,
Le nez à la vitre
Je regarde dehors
Tomber la neige
C'est fou, parfois il suffit de trois fois rien pour aller mieux et trouver la vie fantastique !
Rentré de 5 jours vivifiants à Stockholm dimanche soir (oui, oui, les photos et le récit complet seront en ligne dès que j'aurais du temps, je suppose jeudi matin, si je ne dors pas mercredi soir).
Chouette ville, chouette pays, espace et neige, plongeons dans les lacs gelés et bateaux paradisiaques (si si), fantastique agence de voyage (merci encore à la Viard Travel Agency !) etc.
Le seul problême : le retour.
Le gris.
Le manque de neige.
Le manque de harengs.
Le doux nawak qui se met à faire mal.
Ce blues brutal qui fait mal aux trippes et crispe les machoires.
ça doit être ça qu'on appelle le syndrome de Stockholm...
Bon, ça va pas.
Faut que je me ressaisisse.
Musique médiévale à fond, respirer un grand coup, forcer le sourire et le reste viendra, le ski c'est dans moins de deux semaines, non de l'Autre-là, vais pas me laisser engluer dans la mélasse pour si peu (ha ha) !
Ride on, cow-boy ! Pas de panique ! The Turtle Moves ! Fight ! (pfff, pas évident quand même)
Mais mais mais, mais oui, aujourd'hui, c'est les 4 ans de Mélody !
Félicitation, choupinette !
Il est né le divinenf... euh...
JOYEUX YOMNIVERSAIRE, Auld Man !
En vrac et de manière non exhaustive :
Crapahuter dans la montagne, un sac sur le dos parmi les marmottes,
Les bouquins d'Umberto Eco (ah, le Pendule de Foucault !),
La cornemuse, les fest noz, les danses bretonnes, le biniou, le flute irlandaise, la musique celtique, la musique médiévale, Chieftains et Pogues,
Les concerts endiablés qui vous flanquent à genoux, un sourire jusque là,
Les BD de F'murr (la série du Génie de Alpages, grandiose) de Tardi, de Boucq (les aventures de Jerome Moucherot, agent d'assurance dans la jungle urbaine !) et de tant d'autres à l'humour décalé (Yahhnhn, Yonel, grands maîtres du genre),
Le gros metal qui tache, Accept, Manowar, Motörhead, hurler comme un sauvage en martelant ma basse en nawakesque compagnie,
Les soirées à bouquiner à la Fnac, les après-midi pluvieuses à compulser rêveusement le catalogue du Vieux Campeur,
Mon taf de fourmi maniaque et rigoureuse de compileur d'info maritime,
Tous les bouquins délirants de Terry Pratchett, le Disque Monde, "The Turtle Moves !" et Douglas Adams,
Les fromages forts, la saucisse sèche dure comme du bois, la viande rouge, la verdure, les cornichons et les pickles, le raifort et le wazabi, les expériences culinaires de partout si c'est différent d'ici,
Les poêtes parnassiens sans complexe, quelques symbolistes abscons, Tardieu et les haiku à composer le soir par un lit sans lune,
Robertson Davies et ses Anges Rebelles (excellents livres !) le "Hun Blond" de Cavana et le Flaubert de Salammbô,
Le sourire craquant d'une fille, les doux souvenirs, la courbe d'une nuque offerte aux baisers, les regards troublants qui vous vrillent le coeur et vous font faire n'importe quoi,
Les météos épouvantables, le vent à décorner le Dyable, les ouragans de grêle qui vous font vous sentir vivant,
Le brouillard total, blanc sur blanc, intempérie préférée du marcheur solitaire,
Les histoires d'espionnage, les romans qui tombent à pic et qui vous collent une bonne claque en plein sur le museau,
Les cailloux bruts et lourds qu'on descend du plus haut sommet, les rochers titanesques qui vous narguent et qu'on gravit quand-même, les paroies vertigineuses, les via ferrata, les os de bouquetin dépassant sous la neige, les cactus bizarres, les nuits à compter les étoiles et à écouter bruisser le vent, bien au chaud dans son duvet,
Les idées à la con quand on va jusqu'au bout avec entrain,
Les films de Kitano, de Carpenter, de Lynch et des Monty Python, des frère Kay, ceux qui sortent de l'ordinaire (May, Tremors, Dead Man, Avalon, l'Echine du Diable...)
Les départs impromptus pour des destinations inconnues, les découvertes du bout du monde, se rouler dans la neige et plonger dans les cénotes,
S'accoutrer de mesdievale vesture et se retrouver des centaines à vivre en plein XIIe siècle,
Les courbes affolantes, les douces caresses, les regards complices, les espoirs déçus et ceux toujours brûlants,
La nuit, le silence, un mug de thé bouillant, à écouter les vagues,
Etre seul, voyager à deux, être amoureux, tout partager, ne rien dire, le dire quand-même, partir au grand galop, rester tout calme, bref...
...vivre !
Pas mal, finalement : bonne époque, bon continent, je renouvelle le bail pour au moins 70 ans de plus, tiens !
Par la Malepeste ! Enfin et grâce à l'insistance de qelques acharné(e)s, on y est allé, à cette fameuse Taverne Médiévale !
Et grand bien nous en a pris, parce que c'estoit vachtement chouette.
Contexte :
Journée crevante, atomisé, mais il est des sorties qu'on n'annule pas. Donc on lève le camp tard, on prend notre temps pour se costumer - 100Draps est déjà toute pimpante et transforme Mlle MaPuce en princesse barbaresque en 12 secondes, pendant que Yonel et ma pomme on se change sans vraiment y penser - et hop, à 21h, tous les quatre, on est parti.
C'est à peine si on a l'adresse, du coup, on y va un peu à l'instinct - 1h pour se garer, autant pour trouver l'endroit ("c'est par là, je reconnais, c'est une rue avec des arbres !") le tout à pied en costume léger et estival du 12e siècle par -12°C, affamés, alors que dans les rues rodent les loups... Ludique !
Après une éternité d'errance joyeuse, enfin Les Caves !
Là-bas :
Le lieu est splendide : au bas d'une déroulée de marches, de vieilles caves voutées en pierre, gigantesques. On part tout de suite en plein moyen-âge. Pas mal de monde, presque tous en costume : types en gambison et cotte de maille, Burgondes en robes longues, et (chouette) de la musique ! Des sonneurs de cornemuse, des joueurs de viole et tambours résonnent, toute une joyeuse bande d'allumés qui chantent en latin et en magyar avec un entrain et une fougue jubilatoire, (le groupe s'appelle Tempradura, ils sont excellents !) tandis qu'on se tape un bon gros ragoût et une gigolette de volaille, cuillère en bois dans une main et gobelet de vin d'hypocras ou de sauge dans l'autre. A la votre !
L'ambiance est extrèmement chaleureuse et naturelle, pas de pose, juste des gens qui s'amusent - Et on a dansé !
Tellement même que ce matin j'en ai mal aux mollets - forcément, on débutte dans le gavotte, les entrechats celtiques et les rondes bretonnes. Franchement, c'était réjouissant.
On remet ça quand vous voulez, et vient qui veut !
Aujourd'hui, c'est la fête des fleuristes, des bijoutiers et des parfumeurs.
Alors soyez sympa, faites un geste.
Laissez leur un jour de repos.
Et maintenant, un peu d'histoire :
La tradition présente Valentin comme ayant été sacré évêque de Terni (Interamnae), dans l’Ombrie, dès l’année 203. (bref, chef de secte en pleine cambrousse) Célèbre par ses vertus et ses miracles (il devait repousser les Lémures et les Atlantes), il fut mandé à Rome par un philosophe nommé Craton, dont le fils était atteint d’une maladie incurable (c'est dire si le pauvre Craton était prèt à croire en n'importe quoi). Ce Craton était païen (pas athé, païen...). Valentin se rendit à son invitation, mais il ne promit la guérison demandée que si Craton se convertissait avec toute sa famille (moi, j'appelle ça du chantage veule, de la coercition, de l'abus de crédulité - si un toubib ose me faire ça, il prendra mon front dans son nez dans la seconde). La condition fut acceptée et exécutée. Valentin se mit en prière et le jeune homme fut subitement guéri (et bin voyons ! L'histoire ne dit pas ce que ce jeune homme prétendait avoir, ni s'il était adhérent à la secte de Valentin avant).
A la suite de ce miracle, trois jeunes gens (crédules), originaires d’Athènes, qui prenaient les leçons du philosophe se convertirent et il en fut de même du préfet de la ville, Abundius.
Apprenant ces conversions, un autre préfet du nom de Placide fit décapiter Valentin. (Comme quoi on peut s'appeler Placide et voir rouge de temps en temps)
Voilà pourquoi Valentin, gourou exalté et sans scrupule du IIIe siècle, vaguement rebouteux, exerçant sans licence et décapité pour avoir foutu sa zone sur le Forum romain en embarquant des notables un peu neuneus dans sa secte, est-il devenu quelques siècles plus tard l'icône d'une très grosse arnaque commerciale aux sentiments.
Petite visite dominicale au Centre Georges Pompidou, histoire de se chatouiller les zyeux.
Hum.
Bon...
Voilà...
Le truc le plus chouette là-bas, ça reste quand même la vue qu'on a depuis le toît!
Sortez la moutarde, mes amis, et réjouissez vous, tabernac eud' cibouère eud' poil eud' gnou, car aujourd'hui c'est le
"Joyeux Yahnnnnnniversaire's Day"
Suivons son exemple, et allons tous dans la paix du Grand Chapeau Bleu, un seau de sainte mayonnaise à la main.
Aucun doute,cette ville est terriblement envoûtante, pour qui sait prendre le temps de chausser une paire de roulettes et de s'en aller se perdre dans ses rues, à la nuit tombée...
De nuit, sans bruit, la Capitale est douce, chaleureuse, lumineuse, multiple... j'y ai même cueilli un brin de lavande, juste derrière la gare Montparnasse !
C'est aussi la ville la plus glissante de la planête lorsqu'on est chambardé par la terrible tempête qui se déchaîna hier soir encore. (Ceux qui vont me dire que cette nuit il est à peine tombé trois gouttes sur Paris ne savent pas de quoi ils parlent - et personne ne m'empêchera de dire que j'ai escaladé le Pic du Midi à mains nues, ou descendu le Niagara en pagayant sur un petit nuage - me croit qui veut, c'est tout).
Bref, chaussée très, très glissante, alliée à une gravitation tout à fait inhabituelle.
Pas de chute. L'honneur est sauf.
Et merci aux progrès de l'industrie textile, qui permettent de rester serein dans la tourmente.
Encore !
Un bon bol de céréales avant de se coucher.
Et de se laisser glisser dans le sommeil, heureux.
A pagayer sur mon petit nuage à roulettes...
Ce soir avec Ol, on a refait les voix sur Into The Pit, notre reprise d'une chanson de Rob Halford.
Et ça donne ça.
Ex-Inferis - Into The Pit (Growwwling cover).mp3
On est super fier...
La bonne idée :
Faire rissoler quelques tranchettes d'un bel oignon rouge bien juteux avec les steaks au fond de la poêle.
La pulsion stupide : terminer ledit oignon (soit les 3/4 de l'animal), en le croquant cru comme une pomme, à grands coups de dents joyeux.
Redoutable.
Et dire que certains préfèrent encore se saouler ou sauter à l'élastique, alors qu'il existe des joies aussi simples qu'un oignon cru...
Mes bonnes(???) résolutions de 2005 : une connerie par jour. Pour l'instant je m'y tiens à peu près.
Et aujourd'hui, sous prétexte que c'est le ouiqckendhe, devrais-je ne rien faire de stupide ? Que nenni !
Avec ma délicatesse habituelle, j'ai attrapé ma plus belle tondeuse à barbe, et j'ai entrepris de me couper les cheveux. Sans aucune raison valable autre que "oh et puis tiens, allez hop".
Comme d'habitude, je n'aurais pas dû.
Comme d'habitude, c'est beaucoup trop court.
Comme d'habitude, Mlle Mapuce trouve que ça me va très bien.
Comme d'habitude, je ne suis pas du tout d'accord.
Et comme d'habitude, je retrouverai figure humaine d'ici un mois.
J'ai une fois encore vérifié l'adage ancestral :
"Coupe de douilles, coupe d'andouille"
Ce vendredi c'est la Joyeuzannivers'Ol.
Pour pré-fêter ça, on a voulu aller se baigner à Honfleur la nuit dernière.
Partant du principe qu'il ne faut jamais dire non à une idée stupide, à 17h on a plié les gaules et avec 2 autres collègues, nous sommes grimpé dans le Corbillard du sémillant presque-trente-deuxanstenaire.
Au bout de 50km, le monstrueux 4x4 du jeune homme s'est étouffé dans sa propre boue, qui avait cuit sur le radiateur de l'engin.
On a calmé le nuage de fumée à grands coups de bouteilles d'eau projetés sur la bête, puis en le karsherisant au premier Elephant Bleu venu.
Mais bon, Paris-Honfleur à 80km/h pour ménager un moteur en pleine surchauffe, ça faisait arriver un peu tard pour un restau sur place, et du coup, on est rentré se ventrer une excellente bouillabaisse dans le XVe.
Avant d'aller s'achever au Horse Tavern.
Brillante soirée, nuit courte, découverte du Mojito (cocktail menthe citron vert rhum) et de la structure physique d'un radiateur de 4x4. (ainsi que de l'exquise inhabitabilité confinant à l'intime en ce qui concerne les non-places arrière d'un Pick-Up Navara - interdit aux plus d'1m65)
Bilan : le monde est plein de merveilles.
Mais franchement, la prochaine fois, faut qu'on se baigne !
Dans la série "Vivons une vie saine dans la joie en milieu bureautique et nawakesque"
"I'm drinking my part !"
"Youpi, ça marche aussi avec du Prozac !"
Toute ma vie 8h/j - le ping-pong par e-mail en moins - en deux affiches...
Sinon, ce matin, la Pendule Mystique est enfin passée au 01 Décembre ! Soit une journée pendulaire pour 6 jours de notre monde...
Dimanche polaire : visite de l'expo sur l'Art Inuit au musée de l'Homme. Sculptures en os de baleine et poils de caribous, tout en rondeurs neigeuses. Intéressant. Une culture balayée en 10 ans dans les années 30 par le christianisme et l'alcool. Se reconvertissent dans l'art, fascinant lorsqu'ils ne sculptent pas des scènes de chasse au phoque.
Et cinéma le soir: La Marche de L'empereur.
Une heure trente dans le blizzard par -40° avec les manchots empereurs.
Dans les deux cas et malgré le paysage extraordinaire, plutôt ma vie que la leur...
Chouette soirée, cakes à tomber (bravo Gagathe !) - merci tout plein, et félicitations !
Samedi magasinage : Vieux Campiste pour chercher un réchaud (youpi, j'ai trouvé exactemement ce que je cherchais), galopade effrénée dans Paris pour trouver des trucs divers et variés (échec, mais j'ai encore du temps), et succulente cerise sur le gateau, visite des magasins de basses de guitarland (du côté des rues de Douai et Victor Massé)
Là, terrible dilemne, combat de titans entre l'homme civilisé et l'animal, la bête qui dormait en moi, réveillée soudain par tant de beauté.
Je l'ai vue.
LA basse qui tue.
Courbes affolantes, un grain de bois chaud et doux qui appelle la caresse, et un son, un son ! chaud-bouillant, brûlant, piquant, envoûtant, qui fait vibrer les fondations en profondeur et retourne tout sur son passage.
Bien entendu, le prix à payer est en proportion avec l'unicité de la belle... mais on n'a qu'une vie... mais tout semble possible... mais carpe diem... mais...
Et non, je fus un grand garçon raisonnable.
Si je finis bavant et ravagé de tics nerveux, je saurais pourquoi.
D'aucuns pourraient objecter que j'ai déjà une basse à la maison.
C'est vrai.
Et ?
Ô joie, ô bonheur, notre fournisseur préféré nous a envoyé un cadeau, par gratitude pour les sous qu'on leur verse avec une grande générosité... une pendule du futur, transparente et magique !
J'ai hérité de ce merveilleux cadeau high-tech (hi-toc ?) qui d'après le notice, me donnera en permanence l'heure de 25 des plus grandes villes de la planête - très utile pour savoir quand les clients vont appeler pour nous casser les noisettes.
Or, malgré une lecture attentive du mode d'emploi (oui, je suis LE type qui lit les modes d'emploi, tant par respect pour la caste oubliée des rédacteurs techniques que par déviance perverse grave), et malgré un titillage frénétique des 5 boutons de réglage de l'engin, tout ce que j'obtiens c'est que :
- Nous sommes le lundi 30 novembre 2043,
- Qu'il est 4h13 à "RUH" (et ça varie, parfois il est 23h14 à DXB ou n'importe quoi à HNL)
- Et qu'"ici" (quoi que cet "ici" mystérieux puisse signifier) il est simultanément soit 12h06, soit 00h43, soit autre chose... vu que 4 aiguilles dont 2 pour les minutes, c'est assez troublant.
Je précise aussi que l'affichage change en permanence, et qu'il n'y a pas de feuille de protection en plastique sur laquelle tout serait écrit en dur (trop facile et pas drole)
J'adore cet objet... A mon avis, c'est une porte dimensionnelle - reste à trouver comment passer de l'autre côté.
Pour certain(e)s, la journée fut... difficile.
J'imagine qu'au prix de quelques réaménagement mineurs - quelques grosses branches bien feuillues fixées au plafond, une température ambiante de 28/30°c, 95% d'humidité et en se laissant pousser les poils sur le dos - la vie de bureau deviendrait nettement plus supportable pour tout le monde le lundi matin...
Quant à moi, l'hiver prochain, c'est décidé, j'hiberne.
Un très bon samedi : chasse à l'orque et Retour du Roi sur grand écran en guise de partie de campagne (bravo Seb pour l'installation, ils ont bien de la chance les gamins de ton centre de loisirs) - Puis restau portugais sympa plein de brochettes de 12m de long.
Et un excellent dimanche.
Mlle Mapuce n'aimant pas crapahuter et préférant recevoir la famille qu'elle ne voit que trop rarement pour une raclette-party, et comme je n'étais plus dans l'état d'esprit de rester accueillir tout ce gentil monde là sous peine de faire une brutale crise de manque de nature sauvage et un gros pétage de plomb à court terme, j'ai donc suivi mon programme initial et ai fuit à Fontainebleau.
Intense.
Calme, neige miroitante, soleil, course au grand galop à travers les 25 Bosses et ses rochers, bondissant de l'un à l'autre tel un cabri tout fou (oui, je sais, m'en fous, j'assume) le dos fumant dans le doux soleil d'hiver lors d'une délicieuse pause-soupe, chauffée sur un Amichauf, glissant de roche moussue en blocs couverts de lichens humides, émerveillé par les formes cthulhiennes des racines monstrueuses mélées aux roches ophidiennes, par les fûts de bronze des pins, par les tons mordorés des arbres, par ces têtes de trolls hiératiques et ce cerf qui détala devant moi au coucher du soleil...
Pour ne pas parler de cette merveilleuse licorne, lancée dans un grand galop silencieux... (en tout cas un cheval blanc, sellé, mais sans cavalier... j'ai suivi le chemin inverse 1/4 d'heure pour voir si je trouverais quelqu'un à terre, mais rien. Je suppose donc qu'il s'agissait bien d'une licorne, que j'ai dû rêver pour la selle)
Y eut-il eu certaine nymphe ou dryade de ma connaissance pour m'accompagner, que l'on eût entendu le grand Dieu Pan rugir d'un plaisir partagé à travers les halliers.
Mais bon, de nos jours les nymphes font la fête en ville et reçoivent quelque cousine, c'est bien malheureux tout ça, ah la la.
J'ai peur d'avoir très envie de remettre ça la semaine prochaine...
Eprouvant aussi, le vendredi, au final. Mais on s'habitue, finalement !
Manquait plus qu'une bonne dose délicieusement nawakesque pour achever la semaine en beauté - limite frustrant qu'elle ne soit pas venue comme une explosion joyeuse pour couronner cette magnifique semaine de mouaaargh.
Du coup j'ai comme une grande sensation de vide au creu de l'estomac ; comme un manque...
Bah, "Retour du Roi" sur grand écran samedi, grand galop dans Fontainebleau sous la pluie dimanche, patin dans Paris pour m'achever, ça devrait me calmer
Hop, une bonne dose de Pure Poison avant de s'endormir, et zou, beau rêves, bonne nuit, et demain, pleine forme pour faire l'andouille !
Vivement demain qu'on soit heu... demain.
Hum...
Bon, ben...
j'va m'coucher, moi.
Voilà voià.
Ouiyckquendheuuuu !!!
Pfiouuuu, rude journée...
Encore un sale jeudi
qui s'est pris pour un
bon gros lundi
bien méchant
et chargé...
(bah quoi, on peut rêver !)
J'ai trouvé ma nouvelle drogue.
C'est de la bonne.
Du brutal.
Du qui fait mal.
Du qui réveille un mort.
Du qui te déchire en deux.
Une petite douceur matinale qui met en forme.
Trois gouttes dans le café, et BAOUM!
Sur le site Insane Chicken il y en a plein d'autres, mais j'avoue franchement avoir un faible marqué pour ce "Pure Poison".
Pure Poison won't kill you quick, you'll just linger for a while.
awfully tasty and incredibly HOT
Die a slow death!
HEAT LEVEL: 10+ OUT OF 10
This stuff might as well be poison with its heat at deadly levels.
We warn you, this is a scorcher that'll leave you hot and happily toasted.
"Le Dernier Trappeur" est un film fabuleux.
Les yeux se perdent dans ces espaces incroyables d'une beauté à couper le souffle, la respiration s'accélère au rhytme d'une nature toujours vive, tourbillonnante, piquante (oui, il fait -40° tout de même), stimulante à l'exces !
Une tempête dyablement fraîche qui fait chaud au coeur.
Bref, suis sous le charme.
Vivement la prochaine sortie du même genre, même si l'attente promet d'être longue...
(au fait, je vous ai dit qu'il fallait aller voir ce film ?)
Ce ouickquende après une visite rituelle au Vieux Campeur, avec Yonel et Mlle Mapuce (malgré ses réticences et les traces de griffures qu'elle a laissé sur le trottoir) on a testé un restau tibetain multi-routardisé du Ve.
Et on a pris du thé au beurre de yack salé.
Très surprenant.
C'est comme du thé, mais qui se prendrait pour du Viandox.
Chaud, après une violente surprise, ça passe plutôt bien. C'est même franchement pas mal.
Tiède en revanche, c'est dégueulasse.
A recommander lors de très grands froids, et encore seulement si vous n'avez plus de sucre.
Attention, n'essayez pas chez vous : le résultat d'un test avec du beurre salé normand dans une tasse de tilleul-menthe m'a permi de découvrir un puissant vomitif.
Sinon, si quelqu'un peut m'expliquer quel est l'intéret gustatif du tofu, je cherche encore...
Préparation : 50mn à 2h
Cuisson : 1h15
Ingrédients (pour 4 personnes) - 1 poulet - barde de lard - 2 brins d'estragon - 1/2 bouquet de persil - 1 brin de thym - 1 oignon - 1 gousse d'ail - 1 cuillère à soupe d'huile - 50 gr de beurre - 1 verre de blanc - sel, poivre - un truffe.
Préparation :
- Préférez un poulet fermier robuste et vif, la chair sera plus ferme mais plus goûtue.
- Plumez-le avec soin, flambez, bridez, lardez.
- Farcissez le poulet avec deux quartiers d'oignon, la moitié de l'estragon et du persil, et glissez aussi par le croupion une grosse truffe si vous en avez une. Vous pouvez aussi glisser quelques lamelles d'ail sous la peau.
- Placez votre poulet bien attaché dans un plat à four.
- Arrosez d'une cuillère d'huile, salez, poivrez et parsemez de thym.
- Répartissez le beurre sur le dessus pour que la peau craquelle pendant la cuisson.
- Glissez le plat dans le four froid, avec le reste de l'oignon coupé en tranches.
- Allumez-le, th 6-7.
- Laissez cuire 1h15 en arrosant régulièrement de son propre jus et de vin blanc.
Attention : certaines recettes préconisent de vider votre poulet, pour pouvoir le farcir avec plus d'ingrédients sans doute.
Je vous déconseille formellement cette méthode, qui risque à coup sur de tuer l'animal bien avant la fin de la cuisson, retirant 90% du fun de la préparation.
Amusez-vous bien, attention aux coups de bec et bon appétit.
Bon, oubliez cette méthode divinatoire à la noix, c'est nul.
Et ça inquiète inutilement l'entourage.
Prévisions : journée hardcore, zombifiage total, et tourbillon de plaisirs charnels.
Réalité : Journée de boulot juste normale, plutot en forme, et sortie arrosée entre collègues.
Par contre le programme télé ne prédisait pas du tout un retour à pinces pour évacuer les vapeurs d'alcool, un portable en mode "silence" qui sonne 57 fois mais que je n'entends pas, ni une panique générale provoquée par mon absence de réponse, avec réveil de la moitié de la planête à 2h du mat' par une puce anxieuse. Encore 1000 excuses à toutes les victimes.
Sinon, grande info : le Dinocrocodile n'existe pas vraiment, en fait. Donc, pas de panique. Ouf.
Franchement la Programmetélémancie ne vaut pas un bon sacrifice de vierges à l'ancienne avec de la moutarde, ou une énorme tartiflette au ski.
Ou alors j'aurais dû essayer avec les programmes du câble...
Travail :
Je me prévois une bosse grosse journée de boulot bien normale pour un type qui bosse pour l'industrie maritime et cherche des infos sur les navires, vu que le Grand Oracle Programmetélé prédit :
- Les coulisses de l'économie (TF1) - berk !
- Une "Enquête du Commissaire Moulin" - normal...
- un reportage sur "Un port, Des marins... Et la Mer" (TF1) - logique
- "Envoyé Spécial" sur les otages (ah) et au Népal (je sens la journée difficile)
- "Le Koursk : un sous-marin en eaux troubles" (F2) (...très difficile)
- "Oui Chef !" - "divertissement" (M6) (difficile, mais productive ?)
Santé :
Oui, à la votre aussi... Disons pas au top, un peu glauque vu le manque de sommeil :
- "Ghost in the Shell" (Arte)
Amours :
Là par contre ça frise le grand n'importe quoi, puisque la Divine Pythie du petit écran m'annonce :
- La Merveilleuse Visite (Canal+) - damn...
- La Call-Girl (M6) - ah ouais ?
- Rue des Plaisirs (F3) - Rhâââ !
Par contre, la grande inconnue reste "DINOCROCODILE : la créature du lac" (M6)... je ne veux même pas imaginer ce qu'elle me réserve !
Si mes prévisions sont justes - et que le dinocrocodile m'a épargné - je me proclame Grand Consultant-Maraboutélé, j'écris un best-seller à 15 millions d'exemplaires et je ne me préoccupe plus jamais du lendemain.
Et puis sinon tant pis, je continuerais à lire l'avenir dans les crânes des moutons tombés au combat, invocant les puissances ovines démoniaques, d'envoutantes succubes à mes côtés, une bière à la main, une basse dans l'autre, tous hurlant comme des damnés les sombres mélopées païennes oubliées des dieux, juste pour les faire chier !
La citation du jour :
There is a curse.
They say :
"May You Live in Interesting Times"
(Terry Pratchett)
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Le jeu du jour :
Lire l'avenir dans le programme télé (actuellement en test grandeur nature - je suis sur que ça marche au moins aussi bien que les horoscopes)
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Le jour du jour :
bah, heu, on va dire "aujourd'hui".
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L'animal du jour :
le Cochon Dinde
Foutredieu, la belle répèt que ce fut !
Après un faux mardi prenant des airs de lundi, puis tournant gentiment au vendredi sympa le midi avant de se muer en sale lundiâtre en fin de journée, rien de tel qu'une bonne répèt entre hurleurs, parfait défouloir totalement jubilatoire !
Donc Yome, Ol et moi, on a fait du bruit. Plein.
A s'en napalmer les cordes vocales et blaster les tympans. Graouuuuuu !
On a joué :
Running Free (Iron Maiden) : velu
Paranoïd (Black Sabb) : à donf
Breaking the Law (Judas Priest) : brutal
Metal Warriors (Manowar) : fous furieux
Night Crawler (Judas encore) : version mitrailleuse lourde
Into the Pit (Rob Halford) : surgis des Enfers
Dogs on Leads (Accept) : sous amphet (très bon choix !)
et Necromancy (de nous) : pour s'achever dans la joie.
Et après ça, on voudrait que je dorme ???
Aujourd'hui, c'est la Saint Yome, alors :
Joyeux zanniversaire de bar-mitzvah
de nouvel an druidique, Sir Yome !
Et félicitations
C'est la période du tir aux rois.
Mademoiselle MaPuce déteste les galettes, mais comme moi j'adore ça, et que je ne perdrais pas une occaze de chasser le monarque, je m'en suis acheté une belle, une rien que pour moi tout seul.
Du coup, oh surprise, j'ai eu la fève !
Si quelqu'un arrive à me dire ce qu'elle représente, il sera bien aimable...
Artefact mystérieux rectangulaire
déb. XXIe s, art Boulanger
Céramique émaillée bleue
H 13mm - L 22mm
Fouilles de Galettedesrois (Paris)
Sujet : inconnu.
Petite notice informative :
Si vous voulez aller voir Alexander, le dernier peplum signé Oliver Stone... vérifiez les critiques avant, vous irez en connaissance de cause.
Et ne dites pas que vous n'aurez pas été prévenus.
Voilà.
Sinon, dans un autre genre, ya The Grudge :
Certainement moins épique et sans décorum délirant, mais beaucoup moins bavard, et tellement plus ludique !
Un conseil : allez-y en couple (pour les barbus : attendez vous à avoir les jolis ongles de votre merveilleuse compagne incrustés dans vos virils bras d'acier - voire à vous faire carrément arracher ledit bras )
Ha ha ! on a fini par la calmer, cette £¤µ@# de semaine, tudieu !
Car oui, vendredi nous sommes, vendredi vous dis-je ! Soit la veille du Saint Ouickquhendeu, alors...
A nous, extatiques envolées sur les plages parmi les mouettes rieuses, les galops en forêt, les cris de joie et les feulements félins de faons fous ! Les éclats de rires dans le soleil et le vent taquin sur nos co...zoreilles !
DRIIING !
(allo, oui ? oui... ah. bon..... ok.)
Clic.
(soupir)
Bon, on me signale à l'instant que ce ouickquende, ce sera Paris, temps de merde et boutiques le samedi.
chié.
---
Allez, la citation du jour (merci Flo) :
" pour jouer mal du trombone faut vraiment etre lepreux !"
Ce mercredi, journée archéologique dans mon ex-chambre, restée presqu'en l'état chez mes parents.
Objectif : la vider...
Pas facile, car au lieu de tout virer en vrac dans de grands sacs poubelle de 100 litres, j'ai ouvert quelques dossiers et vieux cours de fac.
Et j'ai lu...
Parmi ces centaines de feuilles de cours de Lettres Modernes:
- des Histoire de la Littérature par 30 profs différents, commentée selon leurs talents de comédiens, leur costume et la couleur des yeux de ma voisine du moment
- de l'analyse discursive
- du récit poétique
- de la poétique des textes
- des plans
- des résumés
- des exégèses
- des prises de note illisibles
- des abbréviations touffues
- des crobards de pingouin hurlant à la lune sur la banquise
- des centaines de pages de notes truffées de jeux de mots foireux
- l'écriture déclinante jusqu'à l'effondrement du gars qui s'endort en cours de linguistique à 19h après deux nuits blanches
- des exposée sur l'imaginaire de la ville dans les passages chez Breton
- des fructueux échanges sur la vie, l'univers et le restau U, sur une feuille d'un cours que je n'ai jamais écouté, avec une compagne de banc de nage
- des exposés fleuves de 6h du genre "Tardieu, poete métaphysicien ?"
- des exposés sur la pédagogie Freinet, Montesquieu, Huyssmans et les Blochférachnouilles velus
- de la morphologie verbale absconse
- de la grammaire latine imbitable
- des canards ayant pris un pain sur le bec
- des accents mis sur des moutons (je me demande encore pourquoi...)
- des démons surgis des Enfers pour décorer du Proust
- des tombereaux linguistique analytique post|saussurienne
- des palanquées de phonétique historique bancale bien qu'intéressante
- un dindon nommé "zouglou"
- des commentaires du genre "pas suivi pendant 47 minutes"
- une description émue de la nuque de la demoiselle de devant en amphi
- de rêveuses considérations sur celle qui se maquilla délicatement à mon côté en TD, éclairant à jamais le souvenir de cette après-midi de janvier...
- un joli poème sur celle qui portait des bas, et sur cette autre belle qui s'endormit en bibliothèque, bercée par Ronsard, la tiédeur de l'automne et le doux ronronnement des conversations...
Mais aussi :
- une boîte écossaise de tomato baked beans de 95, périmée depuis 2000
- des lettres d'amour jamais envoyées (je me collerais des baffes)
- des brouillons et plans de lettres de rupture (envoyées ou inutiles) en 3 parties, intro, développement conclusion (quoi, "maniaque!" ?)
- d'extraordinaires quoiqu'inutiles "compléments au dossier de report d'incorporation en vue d'un ajournement définitif" en 6 pages soigneusement argumentées + annexes et accusé de reception inclus
- des ébauches de nouvelles
- et des cours d'italien, de philo, des "invitations pour mes 15 ans", mes premières chaussures de marche, des sacs de jolis cailloux, des cranes de mouton, ma queue de cheval, des colifichets à pointes, des têtes de mort et un petit canard en caoutchouc jaune.
A la lueur de ce j'y ai retrouvé, clairement, à l'époque, j'avais déjà un grain sévère...
Bide et Musique, du pur bonheur qui fait mal aux joues quand les après-midi au bureau risquent d'être longues !
sous winamp : http://relay3.bide-et-musique.com:9100/listen.pls
(bon, faut être lucide, des fois, c'est vraiment nul)
Ces poêtes Parnassiens ! c'est pompier à mort, mais j'adore
Pan
A travers les halliers, par les chemins secrets
Qui se perdent au fond des vertes avenues,
Le Chèvre-pied, divin chasseur de Nymphes nues,
Se glisse, l'oeil ardent, sous les hautes forêts.
Il est doux d'écouter les soupirs, les bruits frais
Qui montent à midi des sources inconnues
Quant le Soleil, vainqueur étincelant des nues,
Dans la mouvante nuit darde l'or de ses traits.
Une Nymphe s'égare et s'arrête. Elle écoute
Les larmes du matin qui pleuvent goutte à goutte
Sur la mousse. L'ivresse emplit son jeune coeur.
Mais, d'un seul bond, le Dieu du noir taillis s'élance,
La saisit, frappe l'air de son rire moqueur,
Disparaît... Et les bois retombent au silence.
Juste après un journal de 20H horrible, plein de cadavres gonflés ballottés par les vagues et échoués sur les plages du Sri Lanka, on a eu droit à la pub Stérimar.
"Pour laver efficacement le nez, l'eau de mer est l'élément le plus naturel" nous dit-on.
Du très, très bon goût.
S'ils la retirent, je l'ai sauvegardée là (4.63Mo).
Bon, ok, les voilà, les photos de Marrakech, pas la peine d'en faire tout un plat !
== Marrakech
Et youpi tralala, Glürtenzfeildt ein that Mönstrous Kazette von der Alpages ! Un p'tit bouquetin découvre le monde... et le grand Nawak Universel. Curieux/se? Cliquez sur le mouton
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” – Alors, ces vacances en Islande ?”
” – Oh, sympa…”
Isande, février 2015. Quelque part au nord du Hofsjökull.
Astex, ce poulet, décide de retirer ses skis pour essayer d’avancer.
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