(Ajout du 15 avril)
Il semblerait qu'une saloperie d'alien (du genre Kystae Kystae) ait pondu son oeuf sous la peau de mon cou (bien incrusté sur la nuque) et le petit, qui n'avait pas bougé depuis 1 an s'était mis à brutalement grossir à vue d'oeil depuis quelques temps.
Vu qu'il menaçait d'éclore en m'arrachant la tête (en fait on m'a affirmé que non, mais j'ai pas envie de ressembler à Kim Il Sung), j'ai fait appel à un charcutier-traiteur (déjà testé dans des circonstances bien plus graves par mon pôpa) et d'excelente réputation, qui m'a gavé de médocs avant de me laisser partir au ski chargé comme un mule, en me disant "bon, une semaine, ça devrait aller, sinon, rentrez tout de suite".
Ha ha, trop déconneur le gars. Il aurait pas fallu me faire pisser dans un flacon quand j'étais sur les pistes...
Au retour, après analyses multiples, il m'a passé à la tronçonneuse diesel vendredi, avec l'aide d'un commando de collègues à lui.
Il a eu la gentillesse de m'exploser la gueule à grand coup de masse chimique avant, l'intervention s'est donc faite sans moi, et reflexion faite j'en suis bien content.
C'est un copain du charcutier, le dr Frankeinstein, qui s'est occupé des travaux de couture. (PS : ça rend beaucoup mieux après deux semaines et sans les fils. Ouf)
Aux dernières nouvelles, l'alien s'était barré de l'hosto en massacrant 25 personnes.
Mais moi, ça va.
Oui, je sais, je ne poste plus trop souvent en ce moment - j'ai été un peu occupé et bon, voilà quoi.
Mais sinon, tout va bien !
Aujourd'hui c'est la grande fête mondiale de Joyeuzanniversairemapuce.
Si vous connaissez une Puce dont c'est l'anniversaire, n'attendez pas demain pour lui souhaiter tout ce que vous vous souhaitez à vous-même, mais en mieux.
Une fois n'est pas coutume, en son honneur, ce sandwich de carpaccio aux cocotiers entièrement marmotte-free !
HAAAA HA HA HA HA HAAAAA !!!
Retour sur la planete Nawak prévu le 19.
D'ici là, faites pas trop de bêtises les enfants
(Si ? bon. Enfin, évitez juste de déclencher l'Apocalypse pendant que je suis pas là, ou alors invoquez-moi juste avant, que je ne rate pas le début, merci)
Un bisou à qui saura l'apprécier...
Antique gardien de chuintants remugles, Cerbère d'un labyrinthe dont nul inquiétant rejeton ne doit, fétide vomissure de ténèbre, revoir jamais le jour, Il attend.
Sourde et mate masse d'ombre condamnée au mystère d'une crypte sinistre, antre impénétrable, solitaire et gluant de poussière poisseuse, Il suinte, et sécrète en silence un cocon de coulures vertes, bavures pétrifiées, rudes écailles, armure minérale, lithique carapace le fixant pour l'éternité dans son immobilité.
Fuir ? A peine y songe t-Il : Il fuit déjà, hélas...
Mais nimbé de blanches voilures, larges pans déchirés par d'infâmes tisseuses qui les ont oubliés, sans doute, toiles constellées de cadavres de mouches comme d'autant d'étoiles que le jour effarouche, Il rêve.
Souvent d'en haut - inconcevable source à jamais dérobée, inaccessible au-delà ! - s'écoulent de douces eaux, lourds velours lactés, parfumés, satinés, qui caressent Son gosier de saveurs lointaines... Et, bientôt tapissé, son coeur de métal creux s'apaise doucement.
S'estompe alors la douleur du vide, peu à peu comblée au gré du temps d'un onguent lénifiant qui le fait s'oublier à lui même.
Las ! Fatale ignominie ! Implaquable Destin, à peine est-il repus que d'amères liqueurs, fiels purs, acides atroces, raclent sa gorge.
Il crache, râle, gargouille, rote enfin, se débouche et reprend, morne vie, son rôle abandonné, triste, tragique et beau, de siphon de lavabo.
Supermarché, fin des courses.
Devant les caisses, des paquets de nachos et des pots de guacamole.
"Ah ouais, pourquoi pas..." - et hop, dans le caddie, et rentrage maison.
La soir, à l'ouverture du pot de "guacamole", vaguement surpris par l'apparence un peu trop crêmeuse. Et la couleur. Et le "parfum", vif... soupçon d'arnaque...
La première chips trempée dans la mixture apporte une seconde révélation : "mais... c'est quoi ce truc ?!"
Et là, tout s'explique. Ce n'est PAS du guacamole, mais une "Sauce aromatisée à l'avocat".
Le nom exact sur l'étiquette : "Guacamole Style Dip".
Tout est dans le "Style"...
Inquiet, je lis la composition :
Et enfin, last but not least...
Alors pour info, le guacamole, c'est une PUREE D'AVOCAT.
Préparation :
Ecraser 2 beaux avocats bien mûrs,
Emincer 1 petit oignon frais et des feuilles de coriandre.
Mélanger le tout au jus d'un ou 2 citrons et salez selon votre goût.
On peut ajouter une tomate, du poivron et du piment.
Point.
Alors si vous voyez ce truc dans un rayon, faites un geste (large et brutal de préférence) : FLANQUEZ TOUT PAR TERRE! (quant aux nachos, la décence m'interdit d'en parler ici, mais elles sont au moins composées d'une majorité de maïs - bien que probablement transgénique...)
PS : je viens de m'offrir un bouquin fantastique, c'est un manuel de survie que j'avais déjà offert à un ami, ça s'appelle "SURVIVRE, comment vaincre en milieu hostile", de Xavier Maniguet.
Je vais apprendre par coeur le chapitre "Survivre en supermarché - comment faire ses courses sans crever dans d'atroces souffrances"
On se demande souvent : "mais que sont devenu les dieux sumériens ?"
Et bien on sait.
Les dieux sumériens vivent dans les frigos.
Ils s'épanouissent dans les tuperwares, prennent leurs aises dans le bac à légumes, gardent la maison pendant votre absence en tapant le carton et en pariant sur les dates de péremption des yaourts.
Ce sont eux qui font s'ébrouer le frigo à trois heures du mat', qui se baignent dans le bocal de cornichons, qui font muter le pot de sauce bolognaise (oh la joli couleur verte ! mais... il a bougé là ?!) et qui poussent le fromage à la rebellion. (qui n'a jamais été cruellement mordu au nez par un vieux bout de brie hurlant "DIIIIIIE"?)
Si vous vous absentez trop longtemps, ils ne vous laissent parfois même pas ouvrir la porte et on raconte plusieurs cas de gens ayant disparu dans de mystérieuses circonstancess devant leur frigo, ne laissant d'eux qu'une chaussure dans une flaque d'eau saumâtre.
Leur dernier mot fut généralement "NYAAAAAAAARRRRGH !".
Le dieu sumérien est sympa, mais un brin taquin.
Ci dessous Marduk, qui s'est invité à la maison et s'est laissé pousser la barbe :
GrrrrrôôôôôaaaarrrRRR
Un coup de mou au bureau ?
Essayez la "pause pa-taclope" !
1/ Attendez qu'il fasse un temps réellement froid et pourri (pluie, neige, vent etc, comme aujourd'hui)
2/ Surgissez d'un bond hors de votre chaise confortable et de la douce torpeur de votre bureau,
3/ Précipitez-vous dehors en bras de chemise (surtout pas de pull ou de manteau, ça gacherait l'effet)
4/ A vive allure (au grand galop si possible) faites le tour du pâté de maison, des rues adjacentes, ou de l'arrondissement entier, selon votre état psychique et votre forme. Pataclop-pataclop-pataclop, Yeeeeeeehaaaaa !
Ne vous arrêtez que quand l'idée de ce que vous être en train de faire commence à vous paraître franchement bizarre.
5/ Rentrez vous remettre bien au chaud, un large sourire aux lèvres et faites-vous un chocolat chaud.
6/ ça va mieux là, hein ?
Cette méthode éprouvée est une adaptation urbaine et pratique de la méthode suédoise Sauna brûlant/saut dans l'eau glacée.
Vivifiant !
02h du mat'.
Un bocal de pickles dans une main,
Une Wel Scotch des Highlands dans l'autre,
Un pot de harengs suédois sur la table,
La voix gentillement en vrac d'avoir bien hurlé en répèt,
Et le dernier Judas Priest en sourdine.
Et, par dessus tout, ces mots doux qui m'ont fait oublier le blues...
Et là,
Léger comme un flocon,
Le nez à la vitre
Je regarde dehors
Tomber la neige
C'est fou, parfois il suffit de trois fois rien pour aller mieux et trouver la vie fantastique !
Rentré de 5 jours vivifiants à Stockholm dimanche soir (oui, oui, les photos et le récit complet seront en ligne dès que j'aurais du temps, je suppose jeudi matin, si je ne dors pas mercredi soir).
Chouette ville, chouette pays, espace et neige, plongeons dans les lacs gelés et bateaux paradisiaques (si si), fantastique agence de voyage (merci encore à la Viard Travel Agency !) etc.
Le seul problême : le retour.
Le gris.
Le manque de neige.
Le manque de harengs.
Le doux nawak qui se met à faire mal.
Ce blues brutal qui fait mal aux trippes et crispe les machoires.
ça doit être ça qu'on appelle le syndrome de Stockholm...
Bon, ça va pas.
Faut que je me ressaisisse.
Musique médiévale à fond, respirer un grand coup, forcer le sourire et le reste viendra, le ski c'est dans moins de deux semaines, non de l'Autre-là, vais pas me laisser engluer dans la mélasse pour si peu (ha ha) !
Ride on, cow-boy ! Pas de panique ! The Turtle Moves ! Fight ! (pfff, pas évident quand même)
Et youpi tralala, Glürtenzfeildt ein that Mönstrous Kazette von der Alpages ! Un p'tit bouquetin découvre le monde... et le grand Nawak Universel. Curieux/se? Cliquez sur le mouton
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” – Alors, ces vacances en Islande ?”
” – Oh, sympa…”
Isande, février 2015. Quelque part au nord du Hofsjökull.
Astex, ce poulet, décide de retirer ses skis pour essayer d’avancer.
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