Suite à un commentaire de Mlle Moi sur un post des Morues, m'est reviendu en pleine poire un mot qui avait glissé dans les limbes de l'oubli de l'ex-étudiant littératureur que je fus.
Ce mot si doux et excitant, c'est Pandiculation.
La pandiculation, confinant au rêve éveillé, à l'extase amoureuse, laisse entrevoir des trésors de délices partagés sous la couette...
Pour preuve :
Pandiculation, subst. fém. (les meilleurs)
MÉD. Mouvement du corps (souple, leste, chargé d'un érotisme brûlant) qui consiste à étirer les bras vers le haut (Argl ! Je La vois, vêtue d'une simple chemise, soupirante et le rouge aux joues, la poitrine si douce), à renverser la tête et le tronc en arrière (Rhâââ, oui !) et à étendre les jambes... ()
Ah, qu'il est doux de pandiculer pendant des heures avec celle qu'on aime ! Que de promesses délectables, de joutes amoureuses enflammées !
Mais lisons donc la suite...
"...qui s'accompagne souvent de bâillements et qui se produit au réveil, en cas de fatigue, d'ennui, d'envie de dormir."
Ah, merde. Bien sûr. Ça me revient maintenant.
"Pandiculer" me renvoie à toutes ces délicieuses nuits blanches, en compagnie, certes, de créatures de rêve dont la fréquentation intensive en cours de littérature comparée m'ôtait toute envie de suivre ce qui se disait sur l'estrade. Mais il m'évoque surtout ces moments d'absence, ces troubles de la vue et de l'ouïe lors de la dernière UV de linguistique de la journée (20h !) où, après 2 nuits blanches avec des potes, dans cet état cotonneux, vaporeux qui précède de franches hallucinations, menaçant de tomber pour de bon dans les bras d'une Morphée qui n'en demandait pas tant, je me plaçais au premier rang, les petons callés sous les pieds de la chaise, afin de m'assurer un réveil instantané (bien que brutal) si d'aventure je basculais en avant et m'effondrais sur la table.
Car en cours, interdit de pandiculer en douce, que ce soit seul ou en couple, pour retarder l'assoupissement fatal...
Depuis, je me suis bien rattrapé, et pandicule à tout va avec délectation
Une envie de thé à la menthe brûlant, servi dans une tasse en porcelaine, couché sur le sable à humer le désert détrempé par la pluie ?
Un rêve de cavalcade à dos de chameau dans les landes écossaises ?
Quelques loukoums avec votre cidre ?
Guinness ET brochettes ?
Cornemuse ET gumbri ?
Jetez-vous sur le dernier CD de Mugar : Penn Ar Bled.
Leur premier album, sorti en 97, initiait déjà cette fusion saisissante de richesse et d'énergie entre les harmonies celtes et berbères. Et neuf ans plus tard, la magie est toujours là.
On se voit danser gavottes effrénées, fest-noz géant sous les étoiles au milieu du grand erg, avant de déguster son haggis arrosé d'un thé à la menthe bien sucré, et de se coucher bien au chaud sous la tente, bercé par les grognements des dromadaires irlandais ivres de chouchen...
Oh et puis tiens, je vous colle tout ça dans une radio spéciale ci-dessous, mais c'est bien parce que c'est vous. Enjoy !
Mon aquarium se meurt.
La lampe en a claqué depuis quelques mois déjà,
Et, completement en ruine, il n'abrite plus qu'un escargot neurasthénique.
Quant à moi, je commence malheureusement à lui ressembler furieusement.
Claqué, tout vert, semi amorphe et acide comme l'eau du bac :
Cet autoportrait instantanné fantomatique est particulièrement fidèle :$
Bon, quelques jours de repos, un peu de recul vis-à vis du boulot, un peu d'air frais et ça ira mieux !
Presqu'en rade de bouquins.
Ne me restent d'avance que deux polars de Maxime Chattam, un ou deux SF, et heu... bin c'est pratiquement tout. Les derniers bouquins que j'ai tenté de mordre à pleines dents n'ont pas su croustiller et chatouiller mes papilles neuronales.
Il faut dire que j'ai un peu abusé ces derniers temps de lectures trop peu littéraires et particulièrement délétères pour un parisien : les récits de voyages, du genre "Latitude Zéro" de Mike Horn, ou "L'Axe du Loup" de Sylvain Tesson. Mais lire ces récits d'aventuriers qui traversent seuls et à pied la Sibérie ou le Pôle Nord, ça risque de s'avérer risqué pour ma santé mentale à court terme... (Le Ladakh, c'est dans 5 mois, il faut que je tienne jusque là)
Bref, je me vois dans la douloureuse oblogation obligation (oulalaaa !) de faire appel ici à vos généreux et avisés conseils littéraires.
Voici quelques uns de mes préférés, histoire de vous guider dans vos recommendations :
Umberto Eco - le Pendule de Foucault : pour sa construction, son ésotérisme délirant, l'intelligence profonde et ludique de ce type me réjouit.
Terry Pratchett - l'intégralité du Discworld : délirant, jubilatoire, j'aime. (Small Gods, Guards! Guards!, The truth, Men at Arms et heu... tous.)
Flaubert - Salammbô : la quintessence même du roman d'aventure. C'est probablement lui qui m'a poussé à passer 6 délicieuses années en fac de Lettres Modernes, à analyser tournures stylistiques et subtilités linguistiques (Ça, et la fréquentation très féminine d'une fac de lettres... )
Cavanna - toute la série du Hun Blond : romans barbares, rudes cavalcades, généreux coups de haches et joyeux coups de reins.
Leconte de Lisle - Poèmes Barbares : et les Parnassiens en général. Mais aussi Ponge, Saint Amant, Mallarmé, tout aïkucul (coucou !)...
Et j'oublie Patrick Süskind, Douglas adam, Neil Gaiman, Victor Hugo, William Gibson...
Bref, forts des ingrédients de cette étrange salade de fruits, tout ce que vous aurez la gentillesse de me conseiller sera bienvenu.
A vous de jouer !
Et la première qui écrit "Chenier" dans les commentaires a perdu.
Aujourd'hui, c'est la Saint Claude !
Hier, Saint Valentin, on s'est offert des fleurs...
Je place donc de grands espoirs en cette Saint Claude
J'en profite pour faire un tir groupé, et souhaiter un joyeuzanniversaire à tous ceux qui on décidé d'avoir leur anniversaire cette année.
Plus l'hiver est froid, plus les jupes sont courtes... J'adore !
Grâce à ce fabuleux programme qu'est Google Earth, on peut enfin savoir ce qui se passe dans la piscine du voisin, et regarder s'ébrouer ses bouées-canard sans se manger un pain.
Mon voisin ayant très probablement une bête baignoire non-visible depuis l'espace, je me suis plutôt employé à visiter l'intégralité des massifs montagneux de la planète. Rhââââ
Puis, poussé par la curiosité professionnelle, j'ai eu l'idée tant sotte que grenue de m'intéresser aux quais du port de Rotterdam. Après tout, je bosse pour le transport maritime depuis un bureau à Paris, et je ne vois jamais un bateau, c'était donc l'occasion d'aller voir à quoi ressemble un gros port marchand vu d'en haut à peu de frais, et sans attrapper une bronchite à grelotter en plein vent sur une sinistre aire de chargement de charbon en vrac au Havre.
Vu d'en haut et d'assez loin, le port de Rotterdam serait presque joli : dentelles grises et entrelacs fluviaux débouchant sur la Grande Bleue...
Mais pour peu que l'on zoome un tantinet...
Et oui, pris en flag par le satellite, ce gros porte-container s'"oublie" sans honte en plein port, une grosse traînée de fioul bien huileuse soulignant lascivement la courbe de son graisseux sillage...
Beurk. Si seulement c'était le seul...
Bon, finalement, je préfère retourner détailler les verts vallons de la Vanoise...
Pour les amateurs, le fichier pour Google Earth : Rotterbeurk.kmz
L'affaire des fondamentalistes musulmans ulcérés par les caricatures du Prophète me navre.
Pas tant pour les journalistes de bon goût ou pas et la liberté de la presse menacés une fois de plus.
Pas tant non plus pour la liberté de croyance et le droit au respect des superstitions, aussi stupides et éculées soient-elles.
Ce qui me navre surtout, c'est de voir à quel point tous ces pauvres gens sont dans le doute. Car il faut que leur foi soit bien vacillante sous les solides coups de boutoir de la raison, pour penser que la Lumière des Croyants puisse être si vulnérable, écornée par un simple dessin pondu par le premier infidèle barbu et casqué venu du froid.
Et oui, le monde musulman doute de sa Foi...
Alors que les plus fondamentalistes parmi les Chrétiens (que je porte autant dans mon coeur que les premier, les Raeliens et les Bouddhistes Maoïstes) sont en ce sens nettement plus forts.
Ils ne doutent pas, eux.
Ils n'ont peur de rien.
Jamais.
Et surtout pas du ridicule .
La preuve, ces statuettes "Jesus is My Coach", vendues sur le site américain CatholicSupply.com sont parmi leurs meilleures ventes.
Et je ne suis pas sûr qu'il s'agisse d'auto-dérision...
(merci à 404 Brain not Found pour la source !)
Mardi matin, nous devisions gaiement avec quelques collègues.
La conversation portait sur ces petites tracasseries quotidiennes inhérentes à toute vie de bureau, réunies chez nous sous le nom générique de "Grand Nawak Universel". Le Grand Nawak, c'est à la fois notre moteur et notre "core product".
Ma boîte en exporte dans le monde entier.
Bref.
Parfois, les radiations massives de Grand Nawak portent un peu sur les nerf, idée que je manifestais d'un :
- "Honni sois-tu, Ô Saloperie de chierie de Grand Nawak de mes Deux !"
Puis, illustrant mon propos, tel un petit garçon boudeur, je flanquais derechef un bon coup de tatane dans le mur le plus proche :
- "Wèèè, prends ça, Vile Fatalité Pourrie qui pue du nez !" VLAN !!!
C'est idiot, certes, mais ça défoule.
J'imaginais au pire laisser une légère trace noire sur ledit mur, que j'aurais effacée d'un petit coup de gomme discret.
Au lieu de ça, crac :
Hum... oups.
Un peu gêné, je fais diversion ("Oh, une huître qui s'échappe par le faux plafond !") et planque l'impact derrière mon sac à dos. Pas solide cette baraque tout de même...
Et robustes, mes pompes de montagne ! Rien senti.
Le lendemain, un peu d'ingéniosité, un pistolet à colle et un prise électrique, et il n'y parait plus !
J'ai grand hâte de voir quelle sera l'andouille qui va tenter d'y brancher son chargeur de portable ...
Jeudi, 9h56.
Bureau.
J'ai faim, j'ai froid, j'ai sommeil, et le café que je me suis servi à 8h30 en arrivant est intact, infect et tout froid.
Pas eu le temps d'y toucher.
Ça sent le lundi matin...
(En plus j'ai 15 notes blouguables sympa et positives de retard, ça m'énerve.)
Et youpi tralala, Glürtenzfeildt ein that Mönstrous Kazette von der Alpages ! Un p'tit bouquetin découvre le monde... et le grand Nawak Universel. Curieux/se? Cliquez sur le mouton
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” – Alors, ces vacances en Islande ?”
” – Oh, sympa…”
Isande, février 2015. Quelque part au nord du Hofsjökull.
Astex, ce poulet, décide de retirer ses skis pour essayer d’avancer.
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