The Mönstrous Kazette von der Alpages

Bon, c'est pas tout ça, mais j'ai un train à prendre.

Duvet très grand froid : check
Sur-sac de couchage étanche à la neige humide : check
Matelas évazote antigel : check.
Moufles delamorkituent : check
Bottes garanties -30° : check
Chaudes-settes à poils longs : check.
Cagoule alumino-thermique de terroriste international : check

Vais dormir dehors dans la neige, retour congelé par le prochain camion de chez Picard la semaine prochaine.

Des bises qui piquent, et joyeuses fêtes de Pâcqukes,

Le You.

- Quoi, encore un poste sur les lapins ? Mais c'est une manie !
- Oui, le Glorieux Lapin revient toujours au sommet, c'est un mythe décisif.
- Pff, rhôôô, vraiment, t'as pas honte...
- Jamais.

Après un post historique sur les autruchons gris, un sur le Féroce Lapin gardien de ce temple, un autre sur la mode qui trotte cet hiver, et un derniers sur les malheurs de mon ornithorynque ocellé... je constate avec une incrédulité pantoise que d'aucun d'entre vous en redemandent.

Bande de trogués tépravés técadents et détus.

Soit, jouons le jeu, assumons le côté gazette jusqu'au bout. Donnons des nouvelles.
Exactement les mêmes.

Par exemple de notre rhinocéros argenté.
Oui, encore.

1/ Chapon cromeugnon
Or donc notre girafon gris est passé chez le circonciseur, qui l'a déroustonnifié.
Une ablation de coucougnettes qui coûte un rein.
Il a donc désormais les bourses aussi plates que la mienne.

C'est triste pour lui, mais il faudra bien qu'il fasse avec.
Enfin, sans.

[Séquence "commentaires lives" #on#]
Maurice B.: ouaih non c'est sympa. Vous accueillez les ptits chats. Et puis pour votre pauvre confort de capitaliste rupin, vous l'émasculez. Et vous lui achetez des vêtements pour l'hiver et vous le promenez en laisse. Et après quand les viennois assiègent Paris vous préparez une grande marmite et .. pffft.

Le You : tu dis ça parce que tu es allergique au civet de chat. On en reparlera quand la ville sera à feu et à flan, et qu'on aura qqchose à manger, nous !
Un gros chapon cromeugnon.
[Séquence "commentaires lives" #off#]


(Je précise tout de même que nous n'habillons pas notre chapon bistre et zébré, contrairement à ce Maurice B laisse entendre par ses vils persifflages de jaloux. Notre marsouin tigré a peut-être perdu une partie de sa virilité, il n'en reste pas moins très exhibitionniste : il reste à poils été comme hiver.)

Voila voila.

2/ Couvre-chef
Sinon, aviez-vous remarqué que la chapka à longues oreilles était devenue le dernier accessoire hype-mode des djeunz tendance rap-Rn'B ?
Il y a quelques années, "on" m'avait déjà piqué l'exclusivité des énormes pompes de marche ; je commence à croire qu'on m'espionne...
Du coup j'ai remplacé icelle par un joli chapeau indiana-jonesque, dont le port fera nécessairement fureur d'ici une paire d'années.

Et fort de cette position de leader bondissant de la mode qui trotte, je pense sérieusement à arborer quelque couvre-chef bien plus audacieux. Il y en a de terribles à ressortir des cartons à chapeau de l'Histoire...

L'hiver prochain, les djeunz auront fière allure !

3/ Lapin compris
En parlant modes et chapeaux, je commence à me demander si je vais emporter ma chapka en pur poil de lapin pour protéger mes petites zoreilles des vents glaciaux de l'Himalaya.
En pays bouddhiste, voir débarquer un type avec l'horrifiante dépouille du cadavre d'un animal mort qu'on a tué sur la tête, ils risquent de trouver ça un peu raide...

Hop, bonnet en laine - ça leur évitera d'avoir à me jeter des cailloux pour se réchauffer.

4/ Sapin compris
Et ça, c'est juste un joli marronnier de nouillèle en guise de cul de lampe, pour faire plaisir à Tippie.

- Ah, bravo, un beau billet bien bordélique ! Si t'as encore des lecteurs après ça, c'est un miracle...
- M'en fous, j'ai casé plein de lapins ! C'est la multiplication des lapins ! Wouhouuu ! Miracolo !

Je viens de passer 45 minutes à jouer avec une ficelle à rôti.
Et j'en ai tiré une intense satisfaction.

Qu'un ornithorynque ocellé à poils laineux saute partout à la poursuite de l'extrémité de ladite ficelle, après avoir bâfré tous son saoul d'une pâté à base de broyat de léporidé, et laissé dans son bac une jolie crotte parfaitement formée n'est pas pour rien dans la plénitude azurée de mon bonheur (Icelui serait-il formulé avec la plus infâme Sainte Axe).

Voilà, ces trois quarts d'heure de jeu mettent fin à deux semaines de débâcle intestinale dudit ornithorynque, suivi d'une diète vomitoire peu ragoutante, accompagnés d'inexorables nettoyages quotidiens, vespéraux ou matutinaux ("oh mein gött, dans quoi ais-je marché ?"), et toujours intempestifs qui s'ensuivirent.

Donc, ouf.

Notre canari n'est plus malade, il ne repeindra plus le murs de l'appart.

J'espère que vous partagez ma joie à sa juste valeur.

Depuis quelques jours une horde de spams assassins tente de s'infiltrer dans ces alpages. Ils se glissent nuitamment dans les commentaires, s'immiscent, s'incrustent, prennent leurs aises comme des poulpes velus sur une pile de linge propre et laissent leurs poils partout.
Sitôt que je jette un "Buy Vi*gra" par la fenêtre, il rentre une cohorte vindicative de "free g&me online" barbus avec des grelots par la cheminée.

Au point que j'ai dû me résoudre à poster un paladin devant la porte des commentaires.

J'ai engagé le meilleur. Un tueur. Un être sanguinaire et sans pitié. Un spadassin d'élite dont la réputation n'est plus à faire :

Le lapin.

Désormais, pour laisser un commentaire, il faut invoquer son nom en écrivant lapin dans le champs adéquat.

Certes pour vous, lâcher un lapin dans un champs c'est un effort assez supportable. Surtout qu'une fois invoqué, il reste à veiller sur vous du haut de son cookie étincelant.

Mais pour un spam en maraude, gluant de haine putride et commerciale, un pourriel belliqueux et tenace à la recherche d'un havre coquet à souiller, il s'agit du Nom du Connil Honni et Terrifiant, la Bête mille fois maudite - le Lapin, c'est l'Anathème.

Ô lapin, Sauveur du Ouèbe, Massacreur des Pourriels Infâmes, Pourfendeur du Terrible Cialiviagrogameonline de l'Ouest, puisses-tu bannir à jamais ces spams infâmes.

A mes souhaits.

Ci dessus Lapin en costume de bain chassant le spam velu hors de sa baignoire
(Jacques Callot, 1627, Coll. très particulière)

La scène se passe dans un célèbre magasin d’articles de montagne parisien, un soir de semaine :

- Bonjour monsieur le marchand ! Je pars dans l’Himalaya en janvier prochain, marcher trois semaines sur une rivière gelée instable perchée à 3500m d’altitude, par -10 à -30°C. Qu’auriez-vous à me proposer pour protéger mes petites mimines ?

- Bonjour monsieur le client ! Alors justement nous avons ici d’excellentes paires de gants de ski qui…

- Ah non, pas de gants. Trop froid. Je veux que chacun de mes doigts profite de la chaleur apportée par ses petits copains. Impératif. Il me faut des moufles.

- Ah, oui. -30°C ? Nous avons cette superbe paire de moufles en pur duvet d’oie qui…

- Oui, mais non. Pas de duvet. Quand la glace craquera, on tombera à l’eau. On sait déjà que ça va nous arriver, ça arrive à tous ceux qui le font. Or le duvet trempé sèche très, très mal, s’agglomère, gèle, et là adieu mes doigts mignons, bonjour les moignons.

- Certes, mais un bon coup de sèche-cheveux le soir en rentrant et…

- Trois semaines. Pas d’électricité. Nuits dans des grottes à flanc de falaise, et dodo autour d’un feu de bouses de yak séchées. Moufles en duvet exclues, je veux du synthétique qui reste relativement isolant même humide.

- Euh… je sais ! Ce qu’il vous faut, c’est des gants de plongée.

- Du néoprène, par -30° ?

- Ah, euh, oui, euh, non. Bon, en moufles on a celles-ci qui…

- Elles sont modulaires ?

- Gni ?

- Je veux des moufles modulaires. Des paires gigognes. Moufle chaude dedans, déperlante, plus sur-moufle fourrée étanche dehors. S’il fait « chaud », je mets juste les moufles : glace instable, plouf, mouillé, il me reste les sur-moufles en secours. S’il fait très froid, glace solide, j’enfile le système complet, j’ai chaud, je garde mes doigts. Paires gigognes. Chaudes. A coutures thermosoudées. Avec renforts anti-abrasion pour les bâtons de marche.

- Ah. Oh. En effet. Bon. Aloooors, euh… lààà, du couuup, on a pas vraiment euh…

- Bon. Ok. Changement de tactique. Je veux voir les Millet « Expert 3/1 », les Black Diamond « Mercury », les TNF « Mountain Guide » et les Engelberg. Références catalogue 445843 et suivantes. Vous pouvez me les sortir en taille M et L s’il vous plait ? Ils sont rangés en haut à gauche derrière vous, non, un peu plus haut, voiiila, merci !

Bref, à force de lectures compulsives et d’études très approfondies, me voici incollable (et casse-pompons) sur le domaine expert et pointu des moufles d’expé en milieu glacial humide.

Sur mon CV, on pourrait ajouter : "sait acheter des moufles".
Au final, j'en ai pris une belle paire.(*)

Et à cahier des charges délirant, prix en conséquence...
A moins de considérer ces cocons protecteurs comme une sorte d’ «assurance-doigts» ?
Auquel cas je viens d’estimer la valeur de chacun d’eux à 13€ pièce.
Ce qui, tout bien pesé et vu les services qu’ils me rendent tous les jours, n’est pas si cher…

D'après ce que j'en sais, l'hiver, les Zanskarpas remontant le Tchadar gelé portent des gants en laine. Et ils ont froid. Très froid. Pendant sept longs mois...
J'ai un peu honte, avec mes moufles de l'espace...

(Non, rien, c'est juste pour effrayer les spams féroces qui commençaient à mordre les orteils du post précédent)

[EDIT]
Ah, tant que je suis là, vu que d'aucuns auront remarqué ma regrettable confusion (bien compréhensible cependant) entre kangourou et wallaby de Bennet, autant désambigüiser tout de suite : La photo ci-dessus est bien une photo de lièvre, qu'il ne faut en aucun cas confondre avec un lapin.

Voici un lièvre du Champ de Mars

Noter l'air aristocratique, la coiffure impeccable, le mascara de grande marque typique de la vague métrosexuelle très hype dans la haute bourgeoisie du XVIè arrdt. (Lièvre photographié pour Vogue au champ de courses de Longchamps)

Et voila un lapin de la Garenne-Colombe

Nettement plus rustique. Coiffé à l'arrache, look urbain, regard farouche, bombes à peinture planquées sous la doudoune, le mur derrière lui ne restera pas vierge bien longtemps.
(Lapin photographié pour "Rap n' Tag" dans un squat du 93)

Quoi, qu'ouïs-je, qu'apprends-je ? A peine pars-je quelques jours loin de la civilisation, pour dévorer force moules chez les sauvages de l'ouest du pays, qu'un vent de barbarie souffle à nos portes ?
On aurait laissé d'ignares sarrasins siffler notre glorieux hymne national lors d'un tournoi ? Et fort mal, qui plus est ?
Pour arracher ces pauvres hères à l'ignorance qui ensable leurs tympans, et leur enseigner l'air et les paroles de cet hymne qui a tant à leur apprendre sur ce qu'est le Vrai, le Juste et le Beau, je propose que nous reprenions tous en chœur ici.

Vous êtes prêts ? trois, quatre...

(Hop, ça, c'est fait.)

J'apprends aussi avec une immense tristesse la mort de celle que l'on appelait affectueusement et tout simplement : notre sœur Emmanuelle.
Emblème de générosité à travers le monde, toujours prête à dispenser à son prochain tout l'amour dont elle débordait.
La grande sœur, consolatrice des âmes esseulées.
Nombreux sont les adolescents qui, grâce à elle, ont repris fermement en main la barre de leur vite.

Sa disparition laisse un grand vide.
Good-bye, Emmanuelle.

Les fauteuils en osier du monde entier se sentent orphelins.

(Hop, ça c'est fait aussi.)

Selon l'UICN (Union internationale pour la Conservation de la nature), la moitié des espèces de mammifères est en déclin, et un tiers est directement menacé d'extinction.

Comment expliquer cet effondrement ?
C'est simple. La confiance en la pérennité des espèces a entrainé une spéculation effrénée à la hausse sur des mammifères réputés "sûr" comme les chatons.
Cette confiance s'est maintenue au point que rare sont les investisseurs à ne pas avoir au moins une action Chaton Inc dans leur panier.

Jusqu'à ce que les loutres de la Banque Fourbes, réalisent après audit que les fondements même de cette confiance étaient minés par les termites depuis des lustres. D'après leurs analystes c'est même tout le modèle écologique sur lequel repose la croissance animale qui serait menacé.
L'étude révéla que l'ensemble des félins n'était pas en mesure de garantir la fiabilité du marché aux chatons, certains étant même en très grave difficulté. La Lynx Corp, en particulier, donnait des signes de faiblesse inquiétant, que ce soit en Europe ou en Asie ; Les chats viverrins ou chats pêcheurs ( de la filiale Prionailurus Viverrinus) étant eux pratiquement en dépôt de bilan.

Or il était déjà trop tard pour diversifier les actifs à moustaches dans des paniers variés (rotin, osier etc).
Affolées, les loutres vendirent tout.

Bien entendu la vente massive de milliers de chatons inondant le marché fut un véritable séisme, entrainant une baisse de confiance générale dans tout animal actif à poils.

Ainsi, le cours du Mesocapromys Sanfelipensis s'est effondré en à peine quelques heures. Et on ne donne pas cher de la peau de Rhynchocyon Udzungwensis Pte, qu'une étincelle suffirait à emporter dans la tourmente. Le cours du Dauphin du Yangtze a plongé hier à Shanghai. Il se murmure que le lémure va dans le mur à Namur.

Depuis quelques jours, les mécanismes sous-jacents de compétition (pourtant contestés de longue date par divers acteurs du marché) sur lesquels reposait la dynamique de croissance des espèces ne suffisent plus à garantir sa stabilité.
On rapporte ainsi une augmentation sans précédent des leverage-buyout parmi les populations d'éléphants et de rhinocéros blancs, qui se retrouvent vidés de leur substance par les fourmi carnivores avant d'être abandonnés comme des coquilles vides. Les chaines alimentaires se vident, des pans entiers de l'écologie disparaissent laissant les charognards sur le carreau.

Contrecoup de la crise : même le secteur des batraciens, pourtant protégé, serait gravement touché. Il s'enflamme. La Grenouille Rainette Faux-Grillon de l'Ouest se négocie désormais à plus de 20,000 œufs/tête ! Un embrasement des cours qui pourrait lui être fatal à cours terme ; L'histoire tragique de la faillite de la Salamandre du Japon dans les années 30 pourrait se répéter.

Alors que faire face à cette crise sans précédent ?
Pour l'Aï Trydactyl Gmbh, l'attentisme s'impose.
En revanche certains gouvernements ont d'ores et déjà annoncé qu'ils injecteraient plus de 700 milliards de petits lapins-béliers pour tenter de sauver le secteur mammifère menacé de faillite.
Un plan audacieux néanmoins regardé avec méfiance par les acteurs parmi les plus sérieux du monde environnemental. John Kangourou, ambassadeur de l'Australie auprès du WWF a jugé cette mesure inefficace et dangereuse.
Il l'a déjà clamé lors d'une conférence de presse hier soir : son pays s'opposera formellement à une telle mesure.

Un acte de confiance au effets immédiats : suite à cette annonce, les actions du Kangourou de Benett ont instantanément rebondi.
Trois fois.
Avant de disparaitre à leur tour derrière un fourré.

Le conseil du jour : achetez des blattes.

C'est la crise.
Un vent mauvais de récession trompette funestement dans les rues balayées par la bourrasque financière.
(Et en plus il pleut).

Les margoulins marchands rêves margoulins, toujours prompts à humer le derrière de l'air du temps l'ont senti. Le chômage en hausse, c'est un bon moyen de faire des affaires à peu de frais.
Et avec tact et bon gout, pour faire la publicité de leur site internet, certains ont choisi de surfer sur la vague du "réseau social", version "merchandising personnel".
Soit, après tout ça se tient.

Mais de là à nommer leur société de courtage humain en ligne "Erec Rut" ??!

"Je suis convoitée... avec Erec. rut"

" - Bonjour, je suis la nouvelle directrice du marketing"
" - Groarrr... bienvenue ! Installez vous sur mes genoux (slurp)"

L'hiver promet d'être chaud.

Le ouicqukhende dernier, j'étais avec un pote, on a rien foutu.
De vraies larves.

Bon, on est bien descendu au marché vite fait chercher deux/trois trucs à grignoter.
De quoi se faire un sandouitche au jambon,

Et des olives pour l'apéro.

Y'avait un stand asiatique avec des nems, mais on a hésité.

Puis on est vite rentré jouer à Super Mario Kart sur la PS3 (La 3D est top).

Avant de se rendre compte que j'avais oublié de vider la boite aux lettres.
Du coup on a fait l'aller-retour.

En remontant, on a fait une partie de mikado,

Et un Tétris.

On s'embêtait tellement qu'on a fini par jouer aux osselets avec des graviers.

Sauf qu'on avait plus de chips, il a fallu redescendre.

Et remonter...

Ah merde on a oublié la mayonnaise :

Et puis on a joué avec le chat :

En attendant le livreur de pizzas devant la Starac' à la télé.

Il a mis un temps fou, la vache.

Du coup elles sont arrivées froides...

Bref, ouickquhende plan-plan, bien pépère.
Jamais plus de 12h de marche par jour, arrivée aux refuges de nuit que deux soirs sur 3.
Et pas plus de 4 cols à 2500/2700m dans la même journée (Palet, Fresse, Leisse, Vanoise), sinon après c'est gourmandise.
Et, cerise sur la tarte aux myrtilles : un grand beau temps plusieurs minutes de suite !

Un vrai w-e glandouille quoi...

Des fois vous faites des trucs mi-pour faire plaisir, mi-parce que ça vous amuse, et vous vous retrouvez totalement dépassés.
Ne niez pas, je sais.

Exemple vécu : vous avez des copains qui jouent du jazz manouche comme des dieux. Ils ont chacun un nombre de doigts sidérants, qui deviennent tout flous dès qu'ils effleurent le manche de leur guitare, leurs sets dans les bars collent la patate à tout le monde, c'est festif, ça swingue du feu de Dieu et colle une ambiance du tonnerre.
Les voir jouer vous transporte de joie à chaque fois.

Incidemment, ils savent que vous faites de la musique, et vous lâchez un jour que "haha, avant mes aventures bassistico-métalliques, je jouais de la clarinette jazz, du temps du crétacé inférieur."

Ça ne tombe pas dans les oreilles du dos d'une cuillère à pot, et tout soudain ils vous tannent pour qu'un soir vous passiez faire "un petit bœuf sympa à la maison".

Ben voyons.

Bien entendu ils refusent d'entendre que votre clarinette prend la poussière depuis plus de dix ans, que "ah oui mais je sais plus en jouer du tout hein, vous allez être déçus".

Bon.
Bêtement, parce que vous êtes gentil, et que quand même ils sont vachtement bons et que ça fait plaisir de s'aérer un peu, vous finissez par craquer et acceptez.

Et c'est comme ça que trois semaines plus tard, vous vous retrouvez à jouer avec JabaSwing sur le stand principal de la Fédé 93 de la Fête de l'Huma, une scène amplifiée avec ingé son, retours, sunlights, loge, tous frais payés, devant plus de 120 spectateurs frénétiques.

Bien entendu, une heure avant le concert, le nombre de morceaux pendant lesquels vous aviez accepté, avec une trouille bleue, de pousser un petit coin-coin discret de temps en temps, est passé de 3 à 10. Sous prétexte que "Ah, si, faut que tu joues sur celle là aussi ! L'autre jour t'avais fait un solo bien sympa sur xxx [mettez ici le nom de n'importe quel morceau de jazz manouche bien tendu du slip à jouer à fond], t'as qu'à faire pareil sur [nom de n'importe quelle autre Django Reinhardterie encore plus hardcore] !".
Et hop, sans filet, même pas peur ! ("scrouuuuic..." répondit l'estomac.)

Bref ! Grosse trouille, excellent concert, les gars ont assuré comme des bêtes comme d'habitude, et insistent pour que je continue avec eux.

Alea Clarinetta est, si tout le monde est content (et moi le premier), on continue !

Viendez nombreux !

... la salade au poulet avalée devant l'ordi le midi au boulot sans faire gaffe à ce qu'on avale : mauvaise idée.
Très mauvaise idée.

Poulet = 1 , le You = 0

Munch schrompf gloup snif... rhgh... gh... ??... !!! ...
Khnnnn RHEUUU KOFF KOFF KOFFFF !!! Gargl...

Perplexité intense, étouffement violent et toux destructrice, vais crever, rhârgl...

Puis morceau de poulet finalement expulsé par une narine.

10 minutes pour m'en remettre.

Avaler un bout de pain dix minutes plus tard en lisant mes mails : très mauvaise idée.

Rebelotte, mais expulsion par l'autre narine.

On dit "jamais deux sans trois", mais je vais m'arrêter là pour aujourdhui, histoire de m'en tenir aux expulsions nasales...

Moralité : pour votre santé, ne mélangez pas travail et salade au poulet.
L'un d'entre eux est manifestement nuisible

Un collègue récemment parti en arrêt maladie pour une autre raison semble continuer à se nourrir tranquillement et sans souci majeur chez lui.
Doit-on y voir un indice sur l'élément le plus dangereux des deux ?

Nouvelles très fraîches / Shopping de la rentrée
C'est la rentrée ; je viens de faire l'emplette d'une paire de chaussures.
Enormes.
Etanches.
Canadiennes.
Spéciales très grand froid.
Garanties efficaces par -40°C.

Non, l'été n'a pas été si pourri que ça à Paris (il n'a pas plu tous les jours), et les Anciens ne prévoient pas encore l'hiver cataclysmique qui nous fera tomber les dents.
Alors warhum ?

Eh bien il s'agit d'une mesure conservatoire, visant à répondre au cahier des charges suivant : rentrer du Zanskar cet hiver avec tous mes orteils.
Car, avec quelques givrés, j'ai bien l'intention de retourner au Ladakh/Zanskar cette année.
Cet hiver pour être précis.
Entre Janvier et Février.
Nous y marcherons sur le Chadar (nom que prend la rivière Zanskar lorsqu'elle gèle).
Oui parce que l'hiver il fait tellement froid dans cette région de l'Himalaya que les rivières gèlent, devenant pour quelques temps encore la seule voie de communication entre toutes les vallées.
Ce qui veut dire que là, ça sera tout blanc :

Ici aussi :

Là, pire, et avec des yaks velus en prime :

Et que la rivière, nous en suivrons le cours en marchand dans son lit :

Encore une ruse pour retrouver un univers sans plafond...

Bon, je ne suis pas complet sur le cahier des charges. Il ne s'agit pas seulement de rentrer avec tous mes orteils.
"On" m'a bien précisé "Entier, vivant, avec tous les appendices d'origine en état de marche".

Prochaine étape : trouver un slip en fourrure d'ours polaire.

Voila, maintenant que j'en ai parlé ici, le voyage ne peut que se faire.

Et merci à Stan qui, non content de m'envoyer des fleurs en public un 15 août, m'a envoyé plein d'inconnus qui on gaillardement explosé mes stats à grands coups de visites alors que j'hibernais. Ah, bravo hein. En plus cet individu a posté un authentique gif animé de chaton en avril 2005, ce fourbe. Ces félins, aucun amour propre.

T'ain, c'est le désert ici, y s'est tiré le taulier ou quoi ?

Rheu-brumphf... Oh, bonsoir tous, vous êtes encore là ?
Bien, mea culpa comme on disait en Haute Latinie, je vous néglige mes petits canetons. Mais le boulot, les trucs machins divers et avariés tout ça, bref, je manque parfois souvent de présence (comme) d'esprit et vous délaisse. Et me complais dans la vileté torve d'un silence inqualifiable *.

Comme par exemple lorsque j'oublie de vous signaler que nous vivons désormais avec un anatidé mi-fuligineux mais pas trop, plutôt mâle, assorti à mes chemises (d'un gris-vert-kakiâtre tirant sur le gni), et pesant non moins de 1197.53 scrupules, soit à peu près 7760 carats selon la police, et 0.2443979 stones selon les manifestants.

La principale activité de ce genre de raton-laveur (mâle) est de retourner intégralement la baraque entre 22h et 3h du matin, de poursuivre les fées, trolls, korrigans, gobelins et autres Raoul Dufy (Duck).
Son action semble particulièrement efficace : on ne trouve chez nous absolument aucun tableau de Dufy.
Et rien que pour ça, je l'en remercie.

Alors je vous vois venir : vous exigez une photo du canari (mâle) (et semi-fuligineux).

Voici donc ce cher petit, revenant d'une soirée mousse bien arrosée au Caïpirina Coco Club de Bondoufle.

Non, non, de rien, c'est tout naturel.

Oui, moi aussi, je vous embrasse.

* un silence d'autant plus inqualifiable que je ne trouvais pas d'adjectif adéquat pour terminer ma phrase.
(Oups, désolé pour ce renvoi de bas de page dû à l'indigestion du post précédent)

Pendant mes désormais lointaines dernières vacances, poussé de longue date par des amis de confiance et surtout par une jeune femme dont le bon goût infaillible n'est pas à mettre en doute si tu tiens à tes dents, j'ai enfin lu Le Maître et Marguerite, de Boulgakov.

Je n'ai pas été déçu : ce roman diabolico-moscovite n'attendait que ma lecture passionnée et attentive pour me faire plaisir.

Je ne vous déflorerais pas le sujet. Qu'il vous suffise de savoir que c'est très drôle, foutrement inventif, diaboliquement foutraque,
méchamment satyrique et diablement satanique tout à la fois. Mais pas que.
Lisez-le.

J'ai donc plongé mon nez dans l'édition poche de chez Pocket. Pas chère, bien traduite pour autant que je puisse en juger. J'étais loin de m'imaginer qu'il s'agissait aussi d'une édition savante.
Ou devrais-je dire d'une édition bavarde, celle ci etant constellée de renvois inopportuns, et bourbeuse de notes de bas de page.

De par ma longue (dé-)formation littéraire, il m'est quasi impossible de ne pas suivre ce balisage textuel, de même que déambulant dans une cité inconnue je ferais souvent quelques pas supplémentaires pour aller lire une plaque historique apposée sur la façade d'un immeuble intéressant (1).

Bref, quand je vois un petit (²), je plonge tête la première au fond de la page voir de quoi il retourne.

Mais dans cette édition, catastrophe. La première page (Titre, sous-titre, chapeau et une courte phrase d'incipit) comporte déjà trois notes, qui couvrent la moitié du papier.

Au second feuillet, le flot de notes de "bas" de page engloutit les deux tiers de la feuille...

Heureusement cette folie exegèsique se calme par la suite.
Pour en céder à des assauts d'une cuistrerie boursoufflée.

Au rayon "vétilles énervantes" :

Texte : "Au coucher du soleil, deux personnages se tenaient sur la terrasse (...) d'un des plus beaux édifices de Moscou (*) (...)

Note : "(*) Il s'agit de la maison Pachkov construite en 1784-1786 et qui abrita jusqu'en 1925 les collections du musée Roumiantsev. Le bâtiment fait actuellement parti de la bibliothèque Lénine."

... Non mais... on s'en fout ! Boulgakov n'en dit rien, aucun intérêt dans le récit, les personnages n'entrent pas dans ce foutu bâtiment, ils se contentent de dominer Moscou depuis la terrasse, point. C'est quoi cette histoire de musée dont on se contre-paluche (3) ?

Ce genre d'exemple abonde, je vous les passe donc.

Maintenant, beaucoup plus fort.

Page 80 : le nom d'un personnage (4) apparait. "[il] regarda le papier (...) : d'abord, une signature hardie de Trucbidulov (5), et, en marge, de l'écriture penchée du directeur financier Ludwig Trucovski (*) , un bon à tirer (...)"

Note de bas de page : "(*) : L'administrateur financier Ludwig Trukovski porte aussi le prénom d'un compositeur (bla bla bla, on avait remarqué merci) (re-bla bla bla, je passe cinq lignes) (...)[Il] sera victime des thèmes du musicien dont il porte le nom lorsque, par une nuit de Mai, les [créatures terribles et incongrues] monteront à l'assaut de son bureau"

Haaaan, la connasse !
Non seulement la commentatrice (6) a parlé pour ne rien dire, mais en plus elle a dévoilé une scène qui ne se passera pas avant plus d'une centaine de pages ! Et elle a parlé de [créatures terribles et incongrues], alors qu'on n'imagine pas à ce stade du récit que l'histoire puisse basculer à ce point vers l'irrationnel !
Bref, une allusion vague à un personnage, et cette cruche nous dévoile tout sur lui dans son bain de pied de bas de page. Et plombe une future scène.
Super, merci.

Championne du Monde de Cuistrerie, catégorie "Dopage universitaire".

Elle aurait fait ça au cinéma, on l'aurait foutue dehors après lui avoir fait bouffer son siège par le nez.

"Ah, ça c'est la future copine du héros. L'actrice qui joue le rôle a aussi tourné dans un film Moldave il y a 7 ans. Elle se marie avec son frère à la fin du film".

"Demain y'aura mon copain Bidule à la fête. Tu verras il est super sympa. Sa maîtresse de CM2 était bègue et elle adorait le bleu. Il mourra dans trois mois d'une collision avec un orignal"

Non mais franchement, des fois, ya des baffes qui se perdent.

(1) Généralement pour y lire "Ici naquis Marcel Ragouin, président d'honneur du Cercle Municipal des Amis des Arts, 1824-1911".

(²) Non, rien, c'était juste pour l'exemple.

(3) L'ex-Bibliothèque Lénine s'appelle désormais Bibliothèque d’État de Russie (en russe, Российская государственная библиотека ) Elle ne doit pas être confondue avec la Bibliothèque nationale russe, située à Saint-Pétersbourg. Derrière la façade de cet édifice se trouvent plus de 275 kilomètres d'étagères, plus de 42 millions d'objets, dont 17 millions de livres et de tomes de séries, 13 million de journaux, 350 000 enregistrements musicaux, 150 000 cartes et autres. Les médias représentent 247 langues parlées dans le monde, la partie étrangère représentant environ 29% de la collection intégrale.
Devant l'entrée principale du bâtiment se dresse un monument à Fedor Dostoïevski. Ah, là tout de suite on comprend mieux de quoi on parle. Parce qu'"Un des plus beaux édifices de Moscou", ça faisait un peu cheap, sans doute. Merci Machine pour ces précisions vitales. Vous pouvez remonter finir votre lecture.

(4) Personnage dont le nom n'est pas Tatyana Ivanovna Petrovskaia, bien que ce nom eût été crédible. Une recherche Google Image sans filtre sur ce prénom aurait pu orienter Boulgakov vers une vie plus onaniste qu'artistique s'il avait eu Internet et qu'il avait voulu tester les noms de ses personnages afin de voir à quoi pouvaient ressembler leurs avatars vivants. Or il faut rappeler que cette technique littéraire n'était pas de mise parmi les romancier de Russie Soviétique entre les années 30 et 60. Il est d'ailleurs à noter qu'une étude de santé Suisse de 1995 démontre que le taux de foulure du poignet chez les romanciers russes du début du XXe siècle n'est pas corrélée à leur consommation d'hentai, qui par ailleurs n'est pas encore quantifiée à ce jour.

(5) En vrai le nom n'était pas Trucbidulov. Il ne s'agit pas nom (7) plus du personnage sur lequel la note mettra l'emphase. La note concerne le second personnage, comme vous le verrez d'ici quelques mots. Vous pouvez continuer à lire. (Agaçant, non ?)

(6) Je tairai le nom de cette pédante indélicate, bien qu'elle ne le mérite pas.

(7) "Nom plus", hahaha... hum.

Au bureau nous avons une imprimante couleur multifonction.
Cette fabuleuse machine, comme son nom le laisse deviner, fait aussi télécopieur, photocopieuse, scanner, permet de retoucher des photos directement via l'interface de haute technologie de son écran digital un pouce et demi, soigne les écrouelles et, accessoirement, se prend pour une déchiqueteuse dernier cri.
Cette dernière particularité n'entre malheureusement pas dans ses déjà trop nombreuses attributions officielles, attributions dont la multiplicité plonge une partie non négligeable du personnel dans une affliction muette dès qu'il s'agit d'imprimer (Ô tâche illusoire) le moindre document en noir et blanc.
Pensez : sa façade ostentatoire ne comporte pas moins de quarante-sept boutons, dont un multi-directionnel hérissé de flèches peu engageantes.

Bien entendu, le manuel de quatorze-milles sept-cents trente deux pages traduit quinze langues dont le Texto Araméen inversé - manuel volontairement perdu au fond d'une armoire pour préserver la santé mentale de tous, jamais ouvert par un esprit sain depuis la livraison de La Bête - précise qu'elle peut être entièrement pilotée à distance.
Depuis n'importe quel ordinateur relié au réseau.
Hahaha.
Sous réserve d'avoir un post-doctorat de physique nucléaire non euclidienne, option parapsychologie et vaudou appliqué, sans doute.

Bref. Aujourd'hui cette merveille s'est une fois de plus prise pour Déchiquetatorvskaïa, l'héroïne du KGB qui détruisait les documents secrets avant même leur rédaction.
Au grand damn de ma collègue norvégienne (le Golem) : "Le imprimante il pas rendre papier ?!"

Peste. Ni une, ni douze, je me jette hors de mon fier destrier inclinable à roulette, et fonce pourfendre le Dragon. (Non, pas le Golem, l'autre).

Arrachant prestement sa robuste carapace plastique, je plonge dans les entrailles du monstre (je parle toujours de l'imprimante là) et farfouille à l'aveuglette.

Ha ! Un cadavre déchiqueté de feuille à moitié digéré paralyse sa digestion ! D'un mouvement habile quoique totalement vain j'entreprends de débusquer l'infamant feuillet.

Une imprimante comporte d'ordinaire un aréopage de galets de caoutchoucs, dont la compétente et souple organisation assure la progression harmonieuse du papier. Plongeant la main dans la mécanique j'entrepris de les activer d'un doigt ferme et vigoureux.

Aucun résultat.

J'insistais, appuyant plus fermement afin de faire rouler ces putains de galets.

Queud'.

Je finis par forcer comme un bourrin pour libérer cette putain de feuille de ces enfoirés de galets récalcitrants, m'acharnant dessus d'un index rageur.

Et bien vous savez quoi ? Ils étaient garnis de fines aiguilles d'acier.
Plus je poussais, plus ils me lacéraient fourbement l'index.

Ce matin, une imprimante-vampire folle m'a déchiqueté le doigt sans même que je m'en rende compte.

Je suis sûr que j'ai perdu au moins deux litres de sang dans la bataille.

Sinon, la vie, c'est chouette : invité par la femme de ma vie à un extraordinaire concert du saxophoniste de jazz James Carter au New Morning hier soir ; harcelé par trois bébés ornithorynques à la maison - sachant que l'un d'eux restera vivre avec nous ; et j'en passe. Si je savais ronronner on m'entendrait jusqu'aux antipodes !

"Attendu que nous sommes le 3 Juillet,
Attendu que ça arrive globalement une fois par an,
Attendu que le prévenu ne pouvait pas dire qu'il ne s'y attendait pas,
Attendu, enfin, que ça fait trente cinq fois que l'individu récidive, et qu'il ne semble pas avoir l'intention d'arrêter,

La Cour condamne le You des Alpages à un an ferme de plus.

Vous pouvez emmener l'individu vers sa trente-sixième année."

Madame le Juge, intraitable.

"Et cinq qui nous font 35" - le prévenu fanfaronne.

Gâteau de fromagiversaire

Les co-détenus, des durs, des tatoués

En route pour la suite !

Ah, je vous avais pas dit que j'étais retourné transhumer en Vanoise la semaine dernière ? Oups...

Envoyer des mails depuis un téléphone portable, c'est magique.
Utiliser la technologie et ses multiples avatars de sorcellerie pour gagner du temps en déplacement professionnel, c'est mystique.

Malheureusement certains téléphones portables ont une très intuitive fonction "T9", dite d'"auto complétion intelligente".

Je dis "malheureusement" parce que parfois on reçoit des mails tout ce qu'il y a de plus urgents et professionnels (ré)écris ainsi :

Canada someone explain tô him how tô do?
It s justice when yougoslave ré client u usually rush for ligin without reading public site

Troublant.

Cette publicité horrifique ornait nos murs ces derniers jours :

La bannière ne ment pas, rance en effet - on ne saurait mieux dire...
Fruit du hasard, ou facétie espiègle d'un photographe taquin ?

.

Les deux créatures étonnées et ravies sortirent la tête de leur boite.
C'est alors que la Fée Bleue se demanda si, tout compte fait, le vieux Gepetto ne se serait pas un peu foutu de sa gueule...

Koâ ? Un mois entier sans donner de nouvelles ? Sans poster ne serais-ce qu’une photo de chaton kromeugnon ?
Serait-il décédé, le You ? Perdu au fond d’un trou, happé par les lèvres goulues de quelque traîtresse crevasse ?
Ou parti sans laisser d’adresse vers un pays mythique où il n’y a pas de plafond ?

Nenni.
Pour tout vous dire, ces dernières semaines j’ai :

- Enterré un ami
- Mais l’ai marié la semaine suivante (traditionnel, il parait)
- Témoigné que oui, il avait bien consenti tout bien comme il faut, félicitations
- Contemplé des phoques faisant la banane sur un banc de sable
- Assisté à un hélitreuillage de nouilles lors de marées en Baie de Somme
- Descendu des tonnes de bordel aux encombrants
- Gouté aux délices de l’amour
- Avalé des lanières de poulpe séché, gout pétrole, spécial couples amoureux
- Visité le Pays des Nains de Chardin
- Vu démissionner trois ex-collègues
- Repris du rab de délices de l’amour
- Avalé une cohorte de petits pois fris au wasabi (miam)
- Hébergé une Lapine Psychopathe de l’Enfer Dévoreuse de Câbles (et Electro-proof)
- Posé un parquet (par amour)
- Peint deux chambres (avec amour)
- Me suis fait livrer une énorme armoire Ikéaargh en kit au 7è lorsque l’ascenseur était en panne (Vous le saviez vous, que les livreurs ne sont pas tenus de monter au delà du 5ème étage ? Eh bin sachez-le, ça vous évitera des surprises…)
- Ai monté ladite armoire aux 12845 vices vis
- Fait des trous dans les murs, ai tenté d’y faire tenir des trucs.
- Sauté en duo d’un avion en vol, à 4000m d’altitude
- Fait coucou à ma Belle arrivés vers 1500m du sol avant de partir en vrille
- Eu envie de recommencer sitôt posé au sol
- Emménagé à deux et yeeehaaa wahou et toute cette sorte de choses

Et euh… Ah, si, ya un jour où j’ai fait une lessive, aussi.

Bref, j'ai/on a fait deux trois bricoles.
Rien de très blogable, quoi...

Allez, ça vous manquait :
Après les photos de grands espaces hier, voici quelques portraits de taulards...
Trois portraits de chatons (dernier Salon de l'agriculture)

Méchoui 3103 - Ce tatoué dur de dur est derrière les barreaux depuis sa naissance - ce qu'il a fait dans une vie antérieure doit être réellement abomifreux.

Fluffy - Nébulosus Dessousd'brasis Simplex (de gouttière, pure race)
Dans la nature, cet adorable félin se nourrit essentiellement de ce sur quoi il trébuche par inadvertance.
En général, ses lacets.
Espèce malheureusement menacée par la disparition de son habitat, la déforestation galopante s'attaquant aussi à son refuge préféré : les dessous de bras.

L'Accusatrice - elle, elle sait ce qui va lui arriver...
Jamais je n'aurais cru me sentir aussi coupable de photographier un poulpe.

Je vous avais promis du blanc, en voila.
Alors oui, je sais, la Saison du Blanc normalement c'est en Janvier, or nous sommes en Avril, et les articles suivant sont en magasin depuis bien trois semaines maintenant.
Soit, je vous fais un lot.

Vous savez maintenant pourquoi, en social-traitre à peine honteux, je pars skier dans une station huppée de bourgeois bling-blings à fourrure, de chirurgiens-dentistes londoniens brunis aux U.V. artificiels et de mafieux russes.
Tout bêtement parce que ces gens ne skient rarement plus de deux heures par jour.
Le reste du temps, nous avions la montagne rien que pour nous.

Sinon, mention spéciale au graphiste responsable de l'auto-collant ornant l'intérieur des télécabines :

Eh oui, pour être hype cette année, il fallait skier en costume trois pièces impeccablement repassé, cravate et mocassins.
Le port du nez étant facultatif.

Autant dire qu'avec mon bonnet et des stalactites plein la moustache*, sur les pistes je ressemblais au dernier des ploucs.

* Ah oui, parce que cette année, nous nous sommes laissé poussé la moustache pour la semaine, William, Jack, Averell et moi. Curieusement les gens nous regardaient parfois d'un air bizarre.

Vivant - stop - vacances - stop - vais m'ébrouer dans la neige fraîche - retour fin du mois, photos du Grand Blanc prévues - stop.
Je pense à vous.

Bisous

You

L’industrie du transport maritime est très fleur bleue.
Les armateurs aiment les petites attentions délicates, et les petits cadeaux impromptus qui entretiennent l'amitié (comme à l'Ile de Ré en 2006.)

Pour fêter dignement le trentième anniversaire du naufrage de l’Amoco Cadiz, ils nous ont offert des fleurs.
Enfin, plutôt une grosse boite de chocolats.

Vide.

Bien posé sur la plage des Sables d’Olonne, l’Artémis, petit cargo néerlandais qui a un poil loupé son virage à l’entrée du chenal lundi dernier. A la décharge du capitaine, il y avait du vent.
Et surtout les cales étaient vides.

Ah, la la.
Tout ça ne serait pas arrivé avec un bon vieux tanker bien lesté de 300,000 tonnes de brut, comme au bon vieux temps. Mais le pétrole est tellement cher de nos jours.

N'empêche, ils auraient tout de même pu lui nouer un gros ruban rouge autour de la coque pour marquer le coup.

Les transporteurs maritimes ne sont rien qu'une vile bande de mesquins sans frontière.

.

Depuis six et trois dix qui nous font, voyons voir... vingt ans que je tiens ce blouzgue, vous le savez, j'ai une Mission Sacrée.
Apporter dans vos chaumières la lumière de la connaissance, la vérité dans vos cœurs, et la joie dans ton cul. C'est la raison par laquelle, le coude sur la cheminée, la pipe à la bouche et le ver à la main, je vous abreuve régulièrement de mes expérience plus ou moins culinaires, cadenassées du fait de leur dangerosité dans une rubrique à haute toxicité nommé "J'ai testé".

Vous avez jusqu'à présent échappé aux tests sur la viande séchée en poudre, sur les boissons à la "semence de basilique", et sur les trop justement oubliées "Kompact Ration K1000". N'ayez crainte, j'y reviendrai bientôt.

Aujourd'hui, chevalier du gout sans peur et sans rôt proche, je me propose de vous faire découvrir sans aucun risque pour vous un nectar rare, vert et bio.

Le Jus de Choucroute

Ingrédients : Jus de choucroute (issu de l'agriculture biologique), sel marin.
Point.

Au moins c'est sobre.
L'étiquette indique aussi que le mode de culture du chou ayant servi à concocter ce breuvage de vie s'appuie entre autres sur la "prise en compte des forces telluriques et cosmiques", ce qui a l'avantage de m'avoir bien fait rire, et donc d'être bon pour la santé.

Bon, ok, assez tergiversé, vous voulez savoir.
Je vous comprends, et je partage votre appréhension.
Allez, je la prends même totalement à mon compte, soyons généreux.

Alors voyons.
Le gout.

Allez, en direct devant vous, et devant témoin : j'en prends un grand verre.
Cul sec.
Hop.

.
..
...
....
.....
......
.......
........

T'ain la vache !
Rhârgl !
Ça tabasse, ce truc !
J'en ai les nyeux qui piquent.
Rheurgl, rhâ-theu-theu - kh...

Bon, n'essayez pas, c'est vraiment complètement con.

L'Union Européenne ayant issu une nouvelle recommandation visant à proscrire les produits où le jouet «n’est accessible qu’après avoir consommé la nourriture», le fabriquant de friandises chocolatées Ferrero, propriétaire de Kinder Surprise a immédiatement réagi.

Mettant ses meilleurs ingénieurs sur le coup, le chocolatier vient de sortir de ses laboratoires les premiers prototypes de ce que seront les futurs Kinders.

Désormais, l'œuf ne sera plus autour, mais dans le jouet.

Ici, une figurine de Titi (série spéciale Titi et Gros Minet)

Non, vraiment, nous avons le Président le Plus Classe du monde.
Bien entendu, quelques gauchistes chafouins - souvent d'infâmes parasites tels qu'enseignants, scientifiques souvent expatriés, journalistes, travailleurs sociaux, photographes talentueux, illustrateurs, ainsi qu'un quota d'informaticiens, sans compter le Parti de l'étranger - bref, incontestablement la lie de notre société, gênés râlent (*).
Et tentent de salir la réputation de notre Chef Bien Aimé, le Petit Caporal.
Les rustres.

Tout cela sous prétexte qu'il aurait remis à sa place, lors d'un salon paysan, un individu mal luné un peu trop soucieux de son hygiène corporelle au détriment de la syntaxe de notre belle langue.
"Touche moi pas, tu me salis" - non mais vraiment, on croit rêver ! Bien sûr que flatter le cul des vaches, c'est salissant ! Que croyait donc cet homme ? Prenait-il le Salon de l'Agriculture pour une annexe des cuisines du Ritz ?
Bref, si cet individu s'était laissé approcher par notre Maitre Et des Poussières, nul doute qu'ils en auraient tiré mutuellement beaucoup de plaisir.

Quel dommage que son portrait officiel ne reflète pas, comme ici, le sens profond de la mesure, du sérieux, et de la dignité de la fonction présidentielle de Saint Nicolas.

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En attendant, je me dois de faire passer ici une nouvelle Chaine de L'Espoir :

Yvan-Chrysostome Dolto, dit Carlos, chanteur fantaisiste, reçut en mai 2007 une enveloppe contenant quelques bulletins de vote. Il demanda à sa secrétaire de faire le tri et de ne conserver que le bulletin avec le nom le plus rigolo, au mépris des avertissements de ses proches. Contre tout sens commun, il choisit de soutenir un petit énervé avec une grosse montre qui fait bling-bling.
A peine quelques mois plus tard, il mourut d’un cancer foudroyant.

Henri Gabriel Salvador, autre chanteur fantaisiste, reçut lui aussi cette même enveloppe, mais oublia qu'il devait se débarrasser dans les 96 heures du bulletin du Petit Caporal dans la corbeille à papier, et non point dans l’urne. Pire, il le soutint publiquement et vota pour lui sans réfléchir.
Il perdit la vie moins de neuf mois plus tard.

Il se murmure que depuis, Johnny Hallyday, Mireille Matthieu, Christian Clavier, Gilbert Montagné, Doc Gyneco, Enrico Macias, Michel Sardou, Daniel Prévost, Alain Delon et les autres seraient vaguement inquiets...

(*) Oui, j'aime les jeux de mots à 50M d'€.
Oh, si vous venez souvent ici mais que vous ne vous êtes pas reconnus dans la liste, c'est juste par manque de place, mais vous êtes probablement dans ma blogroll tout de même hein !

Ce mercredi, c'est la veille des Encombrants. Sorte de lutins magiques, les Encombrants passent la nuit embarquer des bouts d'armoires mortes, des valises défoncées, morceaux de tables, tuyaux et radiateurs en fonte abandonnés par leurs propriétaires.

Qu'en font-ils ? Mystère... Toujours est-il que ce soir j'ai un cadeau pour eux. Une maudite "Pièce du fond" à vider, autant que faire se peut (Ceux qui connaissent l'histoire de cette pièce s'abstiendront de commenter, merci).

Bref, j'ai posé ma journée, aujourd'hui, c'est le grand ménage.

Au fond de cette pièce infâmante vivote une vieille armoire grise. Et moche. Et à demi-pleine d'antédiluviennes revues scientifiques dont l'initiale qualité documentaire s'est fanée avec les ans, à mesure du jaunissement des pages et des progrès de la recherche.

J'ai convenu de m'en débarrasser. Armoire et entrailles, ainsi que d'un nombre incalculable de gros cartons vides, carcasses d'ordinateurs desséchées, sacs-dont-le-contenu-oublié-effraie.

Phase I
Après un vidage en règle, je veux donner à cette armoire de plus de 100 ans une sépulture décente, si ce n'est une seconde chance : je décide de la descendre entière, et de la laisser intacte sur le trottoir. En aura l'usufruit quiconque possédant une camionnette avant le passage des lutins de la nuit. Un bon coup de peinture et hop, elle sera repartie pour cinquante ans d'usage. Si moi, je ne peux plus la voir, autant qu'un autre en profite.

Je la traine donc hors de la pièce du fond.

C'est monstrueusement lourd, une armoire, même vide.

Et encombrant, aussi.

Pestant, suant, soufflant et au prix de heurts violents, je lui fais descendre, seul, la volée d'une dizaine de marches menant à l'ascenseur.

Pour réaliser que la bête d'1m20 de large, 50cm de profondeur et plus de 2m de haut n'entrera jamais de son plein gré dans la petite cabine. Ni de mon gré à moi, d'ailleurs.

Salope.

Phase II
N'étant pas prêt à lui faire descendre 7 étages à pieds, je remonte l'armoire chez moi. Connasse. Et décide de la démonter proprement.

Mais point de vis, que des chevilles entrées à force et des clous invisibles.

Baste, méthode forte. Scie sauteuse. Vais devoir lui démonter la gueule.

Phase III
Après avoir pété mes deux lames de scie sauteuse chinoise à 29,90€ sur des clous cachés, j'attaque la bête à grands coups de marteau.

Qui finit par casser, lui aussi.

[EDIT : il manquait des bouts]
Phase IV
Interloqué devant les débris du marteau - Doute - Désespoir.

Phase V
Ressaisissement - Révolte - Explosion
[fin de l'EDIT, la vérité historique est enfin sauve]

Phase VI
Sous un accès de véritable rage meurtrière, j'arrive à lui faire sauter les portes à coups de latte vengeurs, puis m'arqueboutant à l'intérieur de sa carcasse échouée au sol, je pousse en hurlant. Les côtes cèdent. Je force comme un damné, fou de haine. Je me détruis les bras et mains.

RHÂÂÂ... HANNNN !!!

La structure craque, mes vertèbres aussi.

La suite se passe dans un nuage de poussière aveugle : il n'est resté de la vielle dame que des miettes.

Le You : 1
L'armoire : 0 (enfin, elle m'a tout de même emporté les vertèbres L4/L5 - R.I.P.)

M'étant débarrassé des reliefs du corps et après une bonne douche, je viens de retrouver une paire de gants de bricolage planqués sous un carton... les fourbes

Message personnel :

Je voudrais dire à Pipher Kannel, Bifeng Thoeng, Shelby Walter, Bruno Mckee, Erick E. Malone, Laverne L. Fountain, Cassie Slater, Jane Lin, Orville H. Joseph, les frères Erick S. et Erick D. Harper, Malinda K. Kincaid, Kimberly F. Oneil, Alva T. Benton, Megan R. Escobar, Rosalin G. Wolff, Lucas F. Barber, Bob P. Alvarez, Audrey S. Brandon, Lorie M. Winkler, Roscoe Y. Comb, Ana X. Gagnon,

Mais aussi à Horace Pena, Emery Tanner, Alejandra North, Vandel Fabre, Jon Palmer, Burt J. Mercer, Ashley Calhoun, Fino Whiteneck, Amado Anna, Kathie Rowell, Yao Stranks, Nikki R. Story, Moises Cameron, Cory Smart, Clarence Parker, Jean Bush, Herber Perry, Dominick Greenwook, Santiago Maxwell, Patrice C. Feliciano, Jerald Pope, Dana U. Bolten, Felipe Walton, Burton Roach, Johanna Ferris, Axiguli Brusensky, Allan V. Schmidt, Barney R. Lowery, Nelson Carr, Jordan Meyer

Tout comme à Maryanne Herndon, Shauna G. Roper, Clint Z. Hampton, Meghan Mccord, Millie Roland, Lorie Z. Winkler (soeur de la précedente ?), Jennifer Devine, Elva Purcell, Ambrosio Ronitt, Tanya B. Coffman, la famille Beulah D, C, R et J Bruno, Elba B. Gold, Malinda Y. Kinkaid, Bree Noriega, Clyde Z.Reyes, Buford Morse (Buford ? c'est un prénom ?), Mae Ninua, Soseph Mcdonald, Booker Harding, Roger Mitchell, Harvey Gilbert, Milo Bolton, Cibyl Carlisle, Reynaldo Chase, Brien Tai, Wendell Santiago, Annie H. Ibarra, Vilma Esposito, Stewart Flowers, Parker Decorah, Sweigard Corsi, Christopher Jones,

Ainsi qu'à Minerva, Militarry, Chief Financial, Luxury et Normal Sexual (???)

Que : NON, JE NE SOUHAITE PAS ETRE MUNI D'UNE BITE TITANESQUE.

Et si je ne porte PAS de montre c'est parce que je DETESTE ça, et que les Rolex, vraie ou fausses, c'est pour les cons.

Cessez donc de m'écrire, merci.

Merci de votre attention, bonsoir.

Juste une réflexion en passant comme ça : et si on mettait la fraise à la mode ?

Tant qu'à revenir aux années 80, pourquoi ne pas choisir 1580 ?
Non, parce que franchement le jean slim, la casquette et les sweat à damiers fluo, hein...

Alors que fraise, chausses et culotte à crevées : voila qui aurait de l'allure dans le métro. Et puis pourquoi ne pas remplacer les chaines par de belles et bonnes plaques d'acier damasquinées ? Et le casque à plumes ?

Les amis, je compte sur vous pour faire passer le mot. Si on fait tous un effort, d'ici six mois les rues seront emplies de chatoyances froufroutantes et de velours profonds, les djeunz marcheront fièrement, le nez au vent, et MacDo fera faillite pour cause d'incompatibilité bigmaco-fraisière.

Etouffons le bling-bling beaufisant sous un monceau de dentelles outrancières !
Le ridicule absolu vaincra !
Tous en fraise !

Sinon, rien à voir, j'ai un petit cadeau pour vous.
Je vous ai déniché une adorable photo de... de... de ?? Mmmh ???

Allez, je vous aide, ça commence par cha-, ça termine par -ton.

Cet adorable félin se nomme Lasiognathus Amphirhamphus. Mais il a un peu de mal à prononcer son prénom. Ses moustaches gênent légèrement son élocution.

Voila voila.

Hum.

Sur ce, la semaine fut rude, il est plus que temps d'aller engloutir un seau de moules à Etretat.
Bon ouickhende, les gens !

Haaaaaa ! (tap tap tap) Quelle heure est-il ? Hein ? Déjà ?
On a quoi ce soir ? Houlà vite vite... Et le diner chez xx, c'est quel jour ? Le lendemain de la soirée "Bienvenue chez les fous" ? La veille du concert de bidule ou le lendemain du restau avec X, Y et Z ? Ah oui, et le même jour on doit aller au cinéma aussi. Et on enchaine sur une pendaison de crémière le même soir. Ok. Oh, zutre, fallait que je rappelle le plombiste aussi. En calant bien le rendez-vous je peux poser une demi journée et m'occuper de la voiture, prendre un rencard chez le toubib, aller chez l'ostéo et faire refaire ma carte d'identité. Oui allô... Quoi, comment ça "ça marche pas, tout est planté" faut que je revienne au bureau tout de suite ? Mais vous avez fait quoi ? Rien ? Gn !
Hé mais c'est quoi ce courrier ? J'aurais dû envoyer ça il y a six mois au moins ! Et... Pinaise, les factures, elles sont toujours dans mon sac ! Bon, je fonce à la poste dès que la machine a fini de tourner, je l'étends en rentrant des courses et j'en relance une. Avec un peu de chance je repasse à la maison d'ici cinq jours, le linge n'aura pas moisi quand je l'en sortirai. Ah, faudra que je réponde aux zoziaux que c'est ok pour le 25. Ou c'est le 28 ? Rhaaargl, mais alors c'est quoi le 25 ? Et meeerdum de tabernacle-à-clous, je devais appeler pour réserver un hôtel pour le ouickquhende du 1er avant hier !

Très léger besoin de vacances, là.

Merci à Astex pour cette magnifique photo de félin, parfaite illustration de euh...
non rien

Décidément, j'adore passer par la Rue de Seine et le quartier des galeries d'art derrière St Germain des Prés. Après la Sainte Famille revisitée, voici un magnifique capridé sauvage des tranchées :

Avouez que ça vous manquait, une jolie photo de chaton.

Je n'ai pas eu la présence d'esprit de noter le nom de l'artiste, mais ses associations loufoques façon "Cabinet de curiosité foutraque du XIXè siècle" m'ont beaucoup plu.

Bon, je sais que je n'ai pas été très présent depuis Noël, mais mon PC a décidé de claquer tout seul comme un grand, préférant le silence nacré d'un ventilateur immobile aux joyeux cliquetis de mes bâtises internautiques.

Mais tout n'est pas perdu, je me suis refourni en photos absolument craquantes de chatons, vous m'en direz des nouvelles.
J'espère juste que vous n'êtes pas trop sensibles...

Inutile d'attendre, voici les premières photos de notre concert à la Scène Bastille, ainsi que la vidéo de notre "Grand Final" surprise :

Merci à TT02 et Reno pour les photos !

Petite note rapide en forme de "Merci"
De la part de DarkAnkh, MERCI à tous ceux d'entre vous qui ont pu venir nous voir jouer samedi soir à la Scène Bastille - Si Cassandra, Ol, Sebfish et moi avons pris un tel plaisir à jouer, à bondir partout et cravacher tout ce qui bouge, c'est bien grâce à vous. Et du coup, on reviendra

Et pour les autres, pas de souci : nous viendrons jouer à Londres, en Californie, en Suisse, à Aix, Lyon, La Rochelle, Fricheule-la-Belle, La Réunion, en Hollande, à Bondoufle, à Singapour...

A bientôt avec plein de photos de cette soirée d'enfer