The Mönstrous Kazette von der Alpages

D'après mon calendrier, il semblerait que nous nous apprêtions à passer du Décadi 11 Nivôse 216, jour dédié comme vous ne l'ignorez pas, au granit, au Primidi 12 Nivôse 216, jour où nous célèbrerons l'argile dans l'allégresse et l'aspirine.

Il serait d'usage d'en profiter pour envoyer des bises à des gens, avec ou sans moustaches, et plus ou moins dotés de poitrines selon les cas.
Et de leur souhaiter des trucs, sans préjudice des cas en question.

Soit, sacrifions à la coutume, voici mes bénédictions sur vos têtes :

Que la joie de la félicité submerge vos esprits taquins comme des torrents de calamars un jour de euh... très grosse averse de calamars.

Gros bisous à tous !

Jean-Paul II

[Eh, Dites]Le bronze est d'Alexander Kosolapov, artiste moscovite dont le russian-pop-art me met en joie. Quelques oeuvres sont actuellement exposées à la Galerie Vallois, rue de Seine à Paris.

Vous le savez sans doute : je martèle ma basse dans un groupe de metal rock electro goth nommé DarkAnkh. Mené par une chanteuse au magnétisme puissant, aux riffs sculptés de taille et d'estoc par une fine paire de guitaristes de choc, j'ai déjà eu le loisir de vous parler de DarkAnkh et du régal que j'ai à y cabrioler dans ce post ci.

Vu le bonheur que nous prenons à jouer, il devenait plus qu'urgent de faire un concert. Pour notre plaisir, d'abord, et pour celui de tous ceux qui auront la curiosité découvrir à quoi peut ressembler un concert metalo/electro/goth avec chanteuse envoûtante, duel de guitaristes et petit bassiste barbu et bondissant.

Ce sera bientôt chose faite... :

DarkAnkh
en concert
le
Samedi 5 Janvier à 19h
à la
Scène Bastille

Chouette idée de sortie insolite pour un samedi soir, 10€ pour voir trois groupes originaux, dans une belle salle...
Non, franchement, si j'étais vous, je n'hésiterais pas une seconde !

Pour les préventes n’hésitez pas à me contacter par commentaire, par mail : [youdesalpages (A bizarre) gmail.com], par téléphone, messenger, pigeon-voyageur bien cuit ou outarde du japon. Ou directement, ça marche aussi.

Pour en savoir plus : http://www.darkankh.com
Et avec le son ? : http://www.myspace.com/darkankh

La Scéne Bastille (Une vraie belle scène, on se fout pas de vous !)
2 Bis Rue Des Taillandiers - 75011 PARIS
METRO : Ledru Rollin ligne 8 - Bastille Lignes 1/5/8
PARKING : Ledru Rollin - Saint Antoine - Garage Campus
http://www.la-scene.com/

(Bon, je vous aime bien, je ne peux pas vous laisser là dessus.
Alors voici une photo de chaton prise en fraude à l'expo "Abysses" au Muséum d'Histoire surNaturelle, sans même me faire mordre par le vigile)

Quelqu'un est arrivé ici en googlant "fellation poisson".

J'ose espérer qu'il s'agit d'une faute de frappe.

Parce que bon, quand même, une turlutte par ça, franchement, j'hésiterais.

Ci-dessus, photographiés ce ouickquhende au péril de mon vit ma vie,

endroit plus connu pour ses... papillons. Si si.

Alors, le pisciphile, toujours partant pour le grand frisson ?

Suite logique et inéluctable du post d'hier

Avoir sous les pieds la quintessence de la technologie à roulettes n'empêche pas de subir les aléas d'une météo capricieuse et d'en pâtir en sucette.

Exercice simple

La bande de roulement de mes rollers a une surface en contact avec le sol de moins de 0.5mm de large.
Mes roulettes sont bien dures, tant pour résister à l'usure que pour garder une bonne dynamique sur le bitume.
Sec, le bitume.

Au détriment de l'adhérence, principalement obtenue par le frottement dû à mes modestes 58kg et à la vitesse vigoureusement imprimée à l'ensemble.

Or le sol de notre riante Capitale est mouillé.
Trempé par les pluies depuis hier.
Et shlisgant d'une fine couche gluïde d'hydrocarbures, amoureusement déposée par des milliers de véhicules en rut.
Une vraie patinoire.

Ces derniers jours, je me suis activement remis au roller*.
Allez savoir pourquoi.
Probablement l'envie de me sentir solidaire avec les ours polaires.
Ou d'exhiber mon musculeux corps d'albâtre aux chatoyants rayons du soleil parisien.
Haha.

Bref, pour aller bosser, tous les matins, je saute sur mes 8 roulettes.
Petit inventaire de la panoplie du ninja à roulettes :

- Une paire de rollers. Le top du top de la crème de l'arme absolue du randonneur urbain au long cours. Roulettes hi-perf' de 100mm, roulements en carbure de titane mercerisé, platine lazer-light extrudée rigid+ ultra-power, anti-vibrations Glide-n-slide. Bon, je caricature, mais à peine. Certains investissent dans un sabre, j'ai opté pour une bonne paire de rollers.
Mais pas de fioritures, pas de machins réfléchissants. Sobres, élégants.

- Un haut chaud, parce qu'il caille, un peu. En polaire. Noir.

- Un bas de super-héros, confortable, stretch. Noir mat.

- Un sac à dos pour transporter des fringues sèches. Noir de jais.

- Des gants. Couleur nuit. Noirs.

- Un bonnet. Noir, noir.

Quant au casque, aux genouillères, coudières et autres protections judicieuses chargées de préserver mes petits poignets en cas raclage de bitume forcé, je n'en parle pas.
Ils auraient été noirs aussi.

Si seulement j'en portais.

Bref, pas de couleurs vives, pas de bandes réfléchissantes, pas de gilet orange rescue. Pas de protections superflues.

Léger comme la brise.
Invisible.

Le matin ce déguisement fortuit de ninja ne m'a posé aucun problème.

Mais curieusement, rentrer de nuit, à fond, en empruntant alternativement trottoirs encombrés, voies de bus, chaussée plus ou moins embouteillée, rues à contresens, zigzaguer entre les vélos, les piétons, les taxis énervés, tout ça, je dois dire que je ne me sentais pas très rassuré.

Pourquoi ne me suis-je pas mis au vélo ?
Vous êtes fous, c'est bien trop dangereux !

.

Miss SFW se demandait hier sur son blog ("L'âge dérision", c'est bon, mangez-on) pourquoi les pilons de poulets que l'on trouve dans les boites de paëlla sont si petits, et concluait avec justesse qu'il s'agissait probablement de pilons de poussins.

Hop, ni une, ni deux, je contribue à l'édification des masses laborieuses en vous partageant ici une petite vidéo de Discovery Channel (2'30, 4Mo) absolument fascinante sur l'élevage industriel des poussins.

Attention, ça fait très, très peur.

[EDIT]
Tant que nous y sommes, connaissez vous cete fabuleuse séquence digne des plus grandes oeuvres de SF :
"La Folle Epopée des Saucisses dans le Système SSB T3" ?

Ça vient de là et c'est grandiose.
Surtout avec le son !
L'individu qui a eu l'idée d'illustrer ce film par la Chevauchée des Walkyries mériterait d'être statufié vivant.

Je vous avais promis une photo de souris...
Trouvé dans un canard gratuit quelconque (qui ne crédite pas ses sources), cette photo de Mickey prise lors des dernières manifestations en Géorgie.
Une version Onc' Picsou serait à l'étude pour les interventions de la Brigade Financière, et le costume de Pluto équipera bientôt les brigades cynophiles.

Bonne semaine de manifs/grèves/marche à tous !
Et méfiez-vous des souris...

Parfois, tu te sens trop heureux.
Euphorique, gonflé d'un bonheur pétillant qui ne demande qu'à exploser en gerbes d'étincelles joyeuses éclaboussant tout l'univers.
Au point que tu n'écris plus que sporadiquement, comme un sagouin qui plus est, et accumules métaphores et sautes syntaxiques hasardeuses.
Ou que tu n'écris plus du tout, te contentant de poster une photo de chaton de temps en temps.

Heureusement, tes amis sont là pour te rappeler à l'ordre, au devoir, à ta mission sacrée de bloguateur.

Ainsi, devrais-je, par exemple :

- Poster une photo de mon bureau, suite à une looongue chaine dont l'origine se perd dans la nuit des flans, mais probablement transmise par Tippie
- Poster une photo de moi bébé, merci Fédesbois

Allez hop, deux pour le prix d'une.

Analyse rapide pour anticiper les questions que vous ne manquerez pas de poser, bande de petits canapans sacrilloux cannes à You :

- Oui, au premier plan, c'est une choppe à bière. Non, elle ne contient que mon dernier sachet de tisane du Labrador "Délice Boréal, Mamaittuqutik".
D'ailleurs, je vais bientôt être en manque et je ne sais pas où en trouver à côté de chez moi. Le nom d'un dealer Inuit, viiiite !
(Et si vous voulez m'offrir un truc pour Noël, vous savez ce qui me fera plaisir.)

- En bas à gauche, vous apercevrez ma Tour de Londres de Pise et ma Tour Eiffel de Pise.
Gros travail de gauchissage à la lime à ongle.
Je suis actuellement à la recherche d'une réplique de la Tour de radiotélévision de Tachkent afin de lui faire subir le même sort. (Tiens, c'est bientôt Noël, et...)

- Un peu plus à gauche, devant le mouton de massage en bois (si si), un sous-bock vert en verre véritable servant de cadre à une photo de chaton. Elle, là-bas, moi, ici...

- Derrière la choppe, j'accompagne ma tisane d'un exquis morceau de Tomme fermière du Mont Cenis qui déboite sa génitrice, rhââââ, j'en bave de bonheur.

- Juste au pied de l'écran, un ticket du Musée du Quai Branly, sur lequel je dois faire une note depuis bien six mois. Je laisse le ticket bien en vue pour m'y faire penser. Hahaha. Dont acte. Pour au moins les six mois à venir, je suppose.

- A droite, du bordel. Dont : des bouchons d'oreilles fluo pour les répètes, une boite remplie de médiators (alors je joue de la basse aux doigts), des CD grillés, des enveloppes d'un format totalement inutilisable, des piles décédées à faire recycler je ne sais où, une coupelle remplie de bitonios et de clés alien Made In IKEAAAAaargh, une clef de porte dont j'ignore tout, un joli coquillage (bon, une demi-coque grise terne. Mais quand je l'ai ramassée, je devais avoir d'excellentes raisons pour la garder), un appareil photo "espion" qui n'a jamais marché, une fève informe, un bouchon de champagne daté de mes 31 ans, bref, tout un tas de bidules absolument vitaux.

- Et au centre de l'écran, moi, jeune. Avec un joli chapeau.

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Voila pour ce soir.

La prochaine note, je vous colle une photo de souris.

Bon, c'est décidé, demain, je poste.

Massif de la Vanoise, Oct 2007

(A suivre...)

Sommet des Dieux - Massif de la Vanoise, fin Oct 2007

(A suivre...)

Vivant.
Très.

Retour lundi.

Gros poutous.

You.

Ce matin, réunion d'équipe sur une pré-recette d'avancement de projet informatique de gestion achats/ventes (ça fait sérieux, hein ?)

Autour d'une bonne choucroute garnie.

A 9h30.

(Par souci de discrétion, tous les protagonistes de cette scène sont masqués à l'aide d'un judicieux effet de découpe à la truelle).

Merci à messieurs Charles Christ, William Saurin, Claude Léger, Leader Price et Les Connaisseurs d'avoir égayé ma matinée.
Et accessoirement lourdement plombé mon après midi.

Burp.

Note pour plus tard : le Christ manque de saucisses, et Les Connaisseurs n'y connaissent nib en choucroute, mais sont experts en gout carton bouilli.

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Ah, ça, c'est pas nos voisins du bureau du dessous qui auraient eu une idée aussi festive et conviviale !

Yo, special big up à tous les comptables, wèch wèch, bande de foufous.

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J'aurais pu vous conter la douceur d'une semaine périgourdine - mon petit Liré à moi - et assaisonner mon récit des mots "délices", "foie gras", "siestes et noix fraîches", puis étaler langoureusement le tout sur un lit de pommes rondes, sucrées, juteuses à souhait et douces sous la paume.

J'aurais pu évoquer la douceur du soleil d'automne, les arbres flamboyants, les matinées d'extase qui n'existent pas et les après-midi où le temps s'arrête en stase.

J'aurais pu poster des photos embaumant la compote et le sois-bois fleuris de champignons mignons, et vous faire bisquer sur mes vacances impromptues.

Mais en fait non.

A la place, bing, je vous colle une photo de vitrine.

A Montignac (Dordogne), le développement de commerces de proximité permet aux habitants de ne jamais manquer d'enfants bien frais (*) à croquer pour les longues soirée d'hiver.
Serait-ce la fin des délocalisations en Thaïlande ?

.

Brève envoyée à l'instant par Marcelle la Coccinelle, qui commente souvent en ces lieux de (et en) perdition :

"Ce que je viens d'entendre à la radio ds une pub pour la contraception :
« Marc et Clara sortent ensemble ce soir, et ils s'interrogent sur le préservatif qu'ils utilisent depuis des mois ...»"

Effectivement, un préservatif aussi résistant ça laisse songeur. C'est ce qu'on appelle le développement durable ?

[EDIT : Et hop, une petite illustration de circonstance qu'on m'a envoyé tantôt.]

Merci à son auteur anonyme !

Bernard Kouchner envisage une guerre avec l'Iran.
Le bonne idée.
Ça manquait, tiens, une bonne guerre.
Et puis ça justifie les mesures de sécurité paranoïaques, les restrictions de libertés individuelles, les mesures de rigueur sociale, la hausse constante du budget de l'armée, bref, la fête.

Donc décharger des sacs de riz d'un cargo humanitaire, c'est dépassé.
Maintenant, la mode c'est de les balancer directement depuis l'avion.
Beaucoup plus rapide et efficace.

Enfin, je dis des sacs de riz, mais une bombe c'est bien plus énergétique, hein.

Bon, voyons voir : entrer en guerre avec l'Iran pour empêcher ce pays d'avoir des missiles nucléaires au cas où un autre pays voudrait entrer en guerre avec eux...

Non, c'est absurde, il doit y avoir une autre explication...

Ah ben voila !
L'Iran est le second producteur d'huile solaire, alors que les iraniens ne vont jamais à la plage, ou alors avec une housse sur la tête. C'est bien la peine d'avoir le soleil toute l'année tiens.

Les diplomates ont raison, il faut leur foutre sur la gueule.
Ça les détendra.

Quel merveilleux monde de merde.

Je ne veux pas piquer le boulot (excellent) d'ulfablabla, et je suis même certain que cet exégète de le publicité a dû déjà faire un post sur les "lolitas" dans la pub.

Toujours est-il qu'en voyant cette affiche dans le métro, j'ai été choqué.

"Mais... elles sont habillées comme des putes !"

Des putes de douze ans.

Je me demande comment les responsables de cette campagne d'affichage ont pu valider ce concept, d'un bout à l'autre de la chaine des responsabilités.

Cette affiche m'a immédiatement les pires reportages sur les enfant prostitués, des trottoirs défoncés de Bangkok aux bidonvilles de Manille.
On dirait un fantasme de pédophile.

Ou alors je suis un vieux con ?
Une délurée damoiselle et un sataniste distingué de ma connaissance ayant eu exactement la même exclamation effarée que moi, je serais curieux d'avoir vos avis...

J'en profite pour dire que je vais faire un effort pour répondre plus souvent à vos commentaires. Et que je vais tenter de poster plus qu'une fois par mois, aussi.
Haha.

-« Bonjour, je m’appelle You »
- (en chœur) : Bonjour, You !
- Je suis blogoolique, mais ça fait déjà seize jours que je n’ai pas écrit une ligne.
- Hooooo… Clap clap clap clap clap !!!!

Attendu qu’on me fait passer pour mort et que c’en devient vexant, en particulier parce qu’on ne m’a pas envoyé de faire part pour mes obsèques alors que je suis tout de même le premier concerné par cette petite sauterie, je me dois de réagir et de poster une photo de chaton.

Or il se trouve que j’ai 14,732 questionnaires en retard.
Dont celui de Krazy Kitty qui, du fin-fond de sa Californie lointaine, est allée jusqu’à m’en tailler un sur mesure. Le top du must crunchy en la matière : une interview.

Comme nous nous connaissons depuis des siècles Comme ce n’est pas la moitié d’une nouille, elle a su capter l’essence spirituelle de votre serviteur. Et m’a ciselé un aréopage de questions parfaitement ciblées, dont la concision n’égale que la pertinence du propos, tout en étant inversement proportionnelle à la qualité atterrante de mes métaphores (non, parce que "ciseler un aéropage de questions" hein...).
En vrai elle a dit : « Comme le monsieur risque d'avoir la flemme de répondre à mes questions, j'ai décidé de ne pas me fouler un axone (j'en ai pas des masses, je les préserve, OK ?) »

Donc, les questions :

1. Chaton ou poney ?
Délicat sujet. Un déchirement permanent. En effet, cela fait quelques années que je me tâte pour prendre un chat (on ne rit pas, merci)
Bon, disons : «que je m'interroge sur la possibilité d'accepter de partager ma vie avec un félidé»).
Et que je repousse l’échéance pour de nombreuses raisons, trop sérieuses pour que je les évoquer ici (A la broche ou en papillote ? Quelle température de cuisson ? Et surtout avec quel vin le servir ?)
Mais cela fait tout autant de temps que je VEUX remonter sur un canasson, et les nombreuses heures passées sur un bourrin en Irlande, dans les Alpes ou en Dordogne quand j’étais petit m’ont marqué durablement.
Un galop sauvage au milieu de nulle part, ça me manque.
Voila.
Fin du coming out.
(Krazy Kitty, ta question perfide rouvre une grande blessure.)

2. Fourme d'Ambert ou Roquefort ?
Il s’agit de fromage là, on touche au sacré. Deux bleus, deux AOC. Soit.
Reformulons la question :
A ma droite, un petit fromage persillé de vache, pasteurisé, doux.
A ma gauche, un extraordinaire brebis au lait cru qui déchire tout.
Mmmh… Je peux reprendre du second, pour faire passer le premier ?

3. Montée ou descente ?
Outre que "Monter, Descendre, ça glisse pareil", Montée, sans hésiter. J’ai des pattes de bouquetin, je suis mécaniquement taillé pour la grimpette. Et pour me casser les auriculaires en descente, accessoirement.

4. System of a Down or Limp Bizkit ? (oui celle-là est encore plus con que les autres)
Qui ? Navré, je n’y connais rien en sport, alors les équipes de hockey canadiennes, euh…

5. L'oeuf ou la poule ?
Là, j’hésite… Grosse comment, la poule ?

Contre toute attente, le cocktail savamment dosé de vos conseils avisés, encouragements solidaires, lazzis moqueurs et truites saumonées a porté ses fruits.

C'est avec émotion et incrédulitude que je peux vous l'annoncer :
C: est ressuscité de parmi les morts.

La Grande Faucheuse, émue par mes larmes terrifiée par mes imprécations rageuses, a préféré jeter l'éponge et me rendre mon Dédé presque intact (que celui qui n'a jamais appelé son disque dur Dédé me jette le premier clavier)

Il a perdu quelques clusters, vite cautérisés au napalm, il bave un peu sur certains programmes dont je n'avais aucune utilité, mais, miracolo, aucune "donnée majeure" n'a été blessée ni perdue pendant l'opération de sauvetage.

Oui, j'ai pu récupérer toute ma collec' de photos de chatons.

-

Pour remercier Qui de droit, en action de grâce et en gage de ma reconnaissance éternelle, il ne me reste plus qu'à faire bruler des vierges dans une église.(*)

Faire part :

Le sale bâtard galeux de sa mère la pute.

Ce soir, par acquis de conscience, je vais tout de même tenter sur sa dépouille raide et froide :
- un reboot au défibrillateur cardiaque
- une invocation des Dieux Extérieurs (Knoppix ?)
- une cérémonie vaudou avec du sang d'hippopotame
- un exorcisme dans les règles et la douleur
- l'imposition des nains
- un appel au Démon
- et le 50/50.

'culé.

J'ai des amis dans la jet-set : un prestigieux graphiste de pub et une brillante avocate d'affaire.
Eh oui, je fréquente du beau linge [et s'ils me lisent, ils vont m'étrangler]
Ceux-ci, ayant durement travaillé plus pour gagner un bon karoshi assuré avant la quarantaine, sont parti soigner leurs futurs ulcères bronzer quelques jours dans nos colonies à la Réunion.
Mais j'ai de fortes raisons de penser qu'ils sont en fait descendu aux Enfers, renouveler leur pacte avec le Diable.

Pendant leur absence, il m'ont laissé le soin de nourrir leur lapine.

Enfin, "lapine"...

En entrant dans leur cuisine, dont la porte de chêne massif était close par de lourdes chaînes cadenassée, je suis tombé nez à nez avec La Bête.

Le monstre.

L'Antéchrist Lagomorphe.

Un mastodonte de plusieurs quintaux, enfermé dans une cage, derrière de bien frêles barreaux d'acier.

Selon les instructions que m'avaient laissé mes "amis", j'ai immédiatement invoqué les Anciennes Divinités Tutellaires depuis un pentagramme hâtivement tracé sur le sol avec du sang de porc, lui ai balancé la carcasse d'un cheval fraîchement abattu et suis parti en courant sans demander mon reste, pendant que la créature infernale faisait craquer les ossements de la pauvre bête entre ses sinistres mâchoires.

Je dois retourner la nourrir ce soir.
Une carcasse de buffle n'y suffira pas.
Pour en sortir vivant ce coup-ci, il me faudrait une dizaine de vierges

Et quelques kilos de dynamite.

.

J'ai peur.

.

Puisque mes fans* en délire me pressent de poster d'urgence, afin d'exorciser ce blouzgue de ses fantomatiques attaques de spams et d'araignées velues, voici, pour le plaisir des zyeux, deux nouvelles photos de chatons.

Non, de rien, ça me fait plaisir.

La première, c'est pour montrer que les effets cromeugnons sont cumulatifs si votre photo de chaton montre une portée complète avec un petit air mutin :

Et la seconde, c'est en réponse aux perfides insinuations de certaines lectrices, qui osent dire que je ne me focaliserais que sur les minous à poil (enfin, sans poils) - ce qui est rigoureusement faux.
Pour preuve, ce cliché d'un adorable minou à plumes.

Voila les enfants, c'est fini. La prochaine fois nous parlerons, au choix :
1 - Haute cinéphilie philosophico-magique
2 - Musicologie ontologique appliquée
3 - ou Littérature post-natale

Je ne suis pas chien, je vous laisse choisir vous-même.

(ça sent terriblement le poisson panné, vous ne trouvez pas ?)
(ou alors c'est juste ici ?)
(bizarre)

.

(* : "Fan" ça veut dire "Ventilateur" en Grand Breton. J'aime me dire que je suis entouré de ventilateurs en délire. C'est très rafraichissant.)
(Sinon, oui, mes chevilles vont bien, merci.)

C'est bien joli de participer à des concours de chatons qui excitent toute la blogosphère. Encore faut-il, pour mettre toutes les chances de votre coté et avoir l'honneur de gagner une véritable carte postale moche, maitriser l'Art et les Arcanes de la photographie pédophéline.

Car un chaton d'e-concours ne se photographie pas n'importe comment.

Il doit être at-ten-dri-ssant.

Voici donc quelques conseils pour vous permettre d'emporter la palme.
(Ou le tuba, pour les plus coquinous d'entre vous)

* D'abord, les zyeux : c'est bien connu, "rien n'est plus beau que le regard d'un enfant".

Si c'est vrai pour ces trucs qui gigotent et ont du poil dans les oreilles (un peu plus vieux, mais passons), c'est aussi vrai pour les chatons. Les zyeux d'un chaton, c'est émouvant. Montrez-les.

* Ensuite, le museau : Attention, votre petite boule de poils ne sera réellement émouvante que si la "fuzzy furrr" est révélée, sublimée par la partie humide qui s’y cache. A savoir un bout de langue, une truffe... Tout bien considéré, c’est même la seule partie qui attirera les regards. Et ça marche à tous les coups. Même chez l’homme. Particulièrement chez l’homme, en fait…
Bref, montrez le nez de votre chaton : un beau museau humide = une photo cromeugnone.

* Soignez l'attitude : un chaton meugnon, soit ça joue et c’est comique, soit ça dort et c’est attendrissant. Attention, s’il dort, il sera meugnon mais on ne verra plus ses zyeux. A vous donc d’arriver à le photographier à la fois au repos et dans une position comique.

* La photo doit être de circonstance : pour attendrir le jury, il doit s’identifier à votre protégé. Par exemple là, c'est l'été : mettez donc votre chaton dans une posture de repos ! Accablé par la chaleur, bronzant même, l'identification marchera à plein.

Bon, en même temps, cet été, il pleut tout le temps, on se croirait un 11 Novembre à Dunkerque, c'est épouvantable. Jouez encore la carte de la connivence avec votre public, et forcez le trait marin/mouillé comme s’il avait fait une bêtise et joué sous la pluie !

* Le lieu enfin. De la fantaisie, de l'insolite ! Laissez tomber le panier à fleurs, lâchez-vous ! Casserole, chaussure, plan de travail : tout est bon pour faire sourire.

Voila, fort de ces quelques conseils, vous voila fin prêts pour réussir une photo de chaton qui vous vaudra de gagner haut la main tout concours e-félin.

Mais comme un bon exemple vaut mieux qu’un long discours :

Notez bien les zyeux taquins, le petit bout de museau humide, les papattes étalées, chtit bout accablé par la fatigue, tout mouillé, rhôôô, cherchant le frais sur le plan de travail de la cuisine, hihihi.

Si avec ces conseils judicieux vous ne gagnez pas, hein...

Démenti formel à l’usage de la famille, des proches et de ceux qui s’inquiètent.

Non, je ne suis pas mort.
Au contraire.
Je flotte juste entre 15cm et 11,000m d’altitude.

D’un autre côté, c’est pas grave, tout le monde s’est barré en vacances. Ouf.

Raph, concours, chaton, pas le temps, faire vite, hop, contribution :

Petit chaton batifolant dans la prairie avant de retourner ronronner auprès du poële à bois dans son panier à fleurs, rhôô, cro-meugnon (Eté 2004)

Les modalités du concours BonPourTonPoilesque sont là : Chat-ton

(Bon, à l'origine je voulais poster un chaton sans poil, comme ça :

Noble, racé, fin et délicat - mais je ne voudrais surtout pas enfoncer ce concours dès le premier post, il faut laisser sa chance à tous, alors je m'abstiens. Vous n'avez d'ailleurs pas vu la photo ci-dessus. *Zapppp*)

PS : Bientôt ici un vrai post, mais entre les attaques de palourdes, les galopades à gauche et à gauche, les orgies de fromages, la musique, les zeugma à poils longs et le reste, j'ai un peu de mal à me poser ne serait-ce que deux minutes. Et d'ailleurs...

HAAAAAAAAaaaaaaa !!!!
Tap tap tap tap tap tap...

M@ud, cette fourbe, m’a vilement transmis le questionnaire des Sept Poules de Freestyle.

D’après icelui, je devrais vous dévoiler sept secrets inavouables, intimes et/ou coquins.

Ah.
Bien.

D’une part j’en ai déjà dit beaucoup en 32 mois de bloguingue – la vaaache, 1er post en novembre 2004, ça commence à dater - et mes perversions intimes (collection d’os de mouton, collecte de cailloux, roulades coupables dans la neige, amour de la grande cuisine zormulienne et de la cornemuse, et j’en passe) n'ont plus aucun secret pour vous.

D’autre part j’avais déjà révélé 5 trucs vachtement personnels en février (là)
Comme je ne veux pas vous saouler (à la bonne vôtre), je vais juste compléter avec les deux articles manquants. (Que celle qui a hurlé « Feignasse ! » là bas au fond vienne me voir en sortant, merci)

Zou, c'est parti :

Gentlemanie
1/ Je suis absolument nul en drague. C’est une malédiction. Il faut véritablement me rentrer dedans à coup de pelle pour que je commence à me départir de mon vernis d’aimable gentleman, et que je commence à laisser deviner mon intérêt pourtant explosif pour une gente damoiselle.

Et si cette limitation fut pour moi une sauvegarde utile lorsque j’étais en couple (une sorte de coupe-circuit automatique relativement efficace), les effets de ce comportement sont nettement calamiteux une fois rendu à la vie de célibataire.

Exemple :
Elle, étendue lascivement sur une fourrure d’ours polaire, fondant d’un désir brûlant, à demi-nue devant le feu qui crépite : « You, tu me plais, j’ai envie de toi, maintenant – viens me prendre comme une bête fauve »
Moi, impreturbable : « haha – ça doit être l’euphorie de la neige, faudrait changer la tête de delco – je te fais un thé ? »

Bon, d’un autre côté ça m’évite de passer pour un dangereux violoniste. Et puis, foncièrement pessimiste (« mheu non enfin, je me fais des idées, c’est ridicule, ha ha, elle a juste chaud »), ça me préserve des mauvaises surprises.

Le seul avantage, c’est que quelqu’accorte donzelle - fut elle une affolante bombe atomique - connaissant cette faiblesse pourra toujours en abuser et me demander absolument n’importe quoi, y compris dormir en ma compagnie, dans mon lit, y compris dans mes bras « pour ne pas avoir froid », le tout avec la certitude absolue qu’il ne se passera absolument rien

Snif.

Attention, je tiens à préciser que cette bouleversante navrante confession n’est en aucun cas un message personnel adressé à qui que ce soit hein. Je ne voudrais affoler personne ni passer pour érotomane auprès de toute damoiselle qui m’aurait adressé la parole récemment. Même si je ne suis pas insensible aux charmes de… non mais en tout bien tout honneur hein ! Enfin, non mais si, c’est, heu… (oh punaise – bon, si vous pensez vous reconnaître, dites vous que c’est certainement une pure coïncidence)
(Et si pas, merci de vous référer à l’exemple ci-dessus et de me sauter dessus)

(passons à la suite, vite)

Glamour
2/ je me parfume les aisselles avec un concentré d’extrait huileux de glande anale de chèvre-vampire indienne.

(Je crois que tout ce post n'est qu'une terrible erreur)

Voila, c’est tout pour aujourd’hui, bon appétit à tous !

On me presse de poster ici des photos de la dernière fête médiévale de Provins.
Des photos ou l'on sentirait l'ambiance des folles danseries, des cornemuses infatigables et des tourdions virevoltants, des jongleries et des tournois de chienvaliers (si si).
Des photos de costumes vifs z'et clinquants, froufrous de soieries, armures grinçantes sous la pluie et combats à grands coups d'épées rageurs.
Des photos de farfadets sur échasses, d'échoppes débordantes de bimbeloteries, de succulences parfumées…

Bon.
J'ai regardé ce que j'avais en stock, ma seule photo potable des Médiévales de Provins de cette année, c’est ça :

Désolé.

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(A l'arrière plan en bas à gauche, on voit tout de même un type avec un saladier sur la tête, hein, c'est déjà pas si mal.)

JE SORS DU CONCERT DE KORN AU ZENITH.
C'ÉTAIT TRES BIEN.

HEIN ? MAIS NON JE HURLE PAS ! J'AI UN TROUPEAU DE BANANES DE L'ATLANTIQUE QUI FONT DU SURF DANS MES OREILLES, ÇA FAIT "schhhhhhhhhhhhhhhhh", C'EST PÉNIBLE - JE TENTE DE COUVRIR LE BRUIT, C'EST TOUT !

Au concert de Slayer en Novembre, nous avions vu une arme de destruction massive en marche (Kek avait très bien résumé le concert là)

Mais là, avec Korn, je viens de découvrir sur scène...

Bon, ok, Korn en concert, c'est plutôt un genre de gros kangourou de huit-cent-quatre-vingt-cinq tonnes, sous stéroïdes, sautant avec entrain sur les ruines de Tokyo (Hotel).

Moi j'ai trouvé ça très rafraîchissant.

Aujourd'hui c'est la Sainte Pelle.
Joyeuse fête à toutes les pelles, donc.

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(La semaine va être très, très rude.)

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[EDIT] Non mais si vous voulez des pelles allez plutôt voir là, ils sont drôles, et un beau dessin frappe bien plus plus que trois mots en vrac sans illustration. Surtout pour un coup de pelle [/EDIT]

Un post avec trop de photos qui prennent de la place.

Ainz avecque Yonel, nouz crapahutâmes en Vanoise.

En montagne, on a vu des lapins.

Plein de lapins cro-meugnons bronzant au soleil.
Ouichelist : je veux exactement les mêmes cornes.

Et puis on est allé à la plage.

Bien entendu, nous avons suivi les chemins les plus sûrs, faisant confiance aux traces laissées dans la neige par les habitants du coin les plus expérimentés. (Bouquetins, chamois, marmottes...)

D'ailleurs, en aucun cas nous n'aurions pris le moindre risque en allant patauger trois jours dans une neige instable jusqu'aux genouilles sur des pentes à 45° au Col de Chavière (2796m) ou d'Aussois (2916m), en plein soleil. Ha ha.

Loin de nous aussi l'idée de descendre à la ramasse au grand galop dans des coins à crevasses non plus - faudrait être con, hu hu hu. Surtout par temps d'orage. Hum.

Quoi qu'il en soit, nous avons grillé sous un soleil impitoyable du premier au dernier jour.3 minutes avant la fin du monde

Mais malgré toutes ces précautions, nous nous sommes tout de même fait attaquer par des bêtes sauvages (ici, un canard éterlou - jeune chamois délinquant à la dérive - qui nous a sauté dessus en criant "Papa !" afin de me faire chanter, avant de tenter de m'extrorquer mon appareil photo.)

Et molester par horrible un monstre surgi de l'espace.

Bref, c'était tout pourri, n'y allez pas.
Le Macumba Night - DJ de 23h à 6h du matin

Canard de barbarie

Huîtres carnivores géantes de Pluton

Voilà voilà.
Merci de votre attention, bonsoir.

HAAAAaaaaaaAAAaaaaaaah

Semaine de fous.
Et les suivantes seront pires.

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Bon, cassos.

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Vais voir les marmottes, nos copines de la Vanoise, avec Yonel.

*

Retour mardi soir, tard.
Si l'hélico nous retrouve. (Ha ha ha)

Là, j'aurais dû vous raconter comment j'ai plié mon sac de rando en dix minutes en oubliant certainement plein de trucs vitaux.
Ou vous servir l'anecdote de bureau du jour :

@ plouche les gens !

Reçu ce mail de la part du Golem, ma collègue valkyrie dont j'avais déjà parlé ici ou là. Mail adressé à toutes les damoiselles de ma boite.
Je vous le transcris fidèlement :

Obj : Plombier
To : Mlle X, Y et Z
Cc : "You"
-----------------------------------------------------------------
Demoiselles,

J'ai prévenu aux dessous que n'y a pas de lumière dans les Dames.

Merci.

A.

Ok, c'est noté.
Il n'y a pas de lumière dans les dames, un plombier passera pour y remédier.

"Mmmh, bonjour, mesdemoiselles... je suis le réparateur de photocop... euh de machines à laver qui fuient... Oh, mais c'est tout humide, dites moi ! Mmmh, venez par là que je vous allume, vous allez la voir, ma grosse lumière !"

Voila voila...

Mais pourquoi diable me met-elle en copie de ce genre de trucs ?

Dans le Quartier Lapin Latin, vitrine d'une boutique "Agnès B"

J'imagine qu'à l'origine, l'idée était de mettre de meugnons petits lapins fou-fous ivres de printemps, batifolant dans la tripaille sanguinolente les fraises des bois.

Quant à savoir où et quand l'effet a foiré...

En tout cas, hors de question que je repasse devant cette vitrine de nuit.

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Trois respirations réunionnaises pour nous aider à passer la semaine.

La Roche Ecrite, vaisseau de pierre fendant les nuages - Fougère arborescente, reine de Mafate - et méditation sur les falaises déchiquetées surplombant l'océan sec de la Plaine des Sables.

Bon lundi à tous !

Vu hier soir "Pirates des Caraïbes - jusqu'au bout du monde".
Le producteur a enfermé 47 scénaristes pendant un an dans une pièce avec deux tonnes de cocaïne avec pour consigne "lâchez-vous les mecs".

Le réalisateur, lui, n'a pas su choisir ce qu'il devait garder sur les 17 brouettes remplies d'annuaires rendues par les scénaristes.
Comme il avait le budget, il a décidé de tout bourrer en vrac dans 2h50.
En tassant.

Le résultat ? Une énorme bassine de porridge, avec des nouilles, des saucisses et des pépites de chocolat.

Burp.

Le rapport du toubib accompagnant mes radios de la main

Rappel clinique : traumatisme récent de l'auriculaire droit

"On met en évidence un œdème des parties molles péri-capsulaire en regard de l'interligne articulaire inter phalangien proximal de l'auriculaire droit, avec arrachement osseux postérieur de la base de la deuxième phalange"

Ça a de la gueule, non ?

Montée du Piton des Neiges (mal nommé puisqu'on n'y trouve ni python, ni neige en cette saison)

Pente raide, de notre point de départ à Salazie on se fait un beau 1700m de dénivelé pour arriver au sommet, à 3,071m d'altitude.

Du sommet de la Réunion, on domine toute l'île et peut voir l'océan Indien, lorsque le temps est dégagé.

Quand les nuages remontent, il ne faut que quelques minutes pour se retrouver perdu dans la plus dense des purées de pois. Ce qui explique probablement pourquoi le sentier et balisé d'une marque de peinture blanche tous les mètres, d'ailleurs.

En redescendant avec Astex ce jour là, léger et plein de joie, je ne sais pourquoi j'ai omis de regarder où je mettais les pieds.
Quand je marche seul, en général je fais gaffe à ne pas m'emmêler les gambettes, histoire de ne pas me retrouver coincé au milieu de nulle part avec un tibia éclaté en trois parties disjointes.

Mais là, je ne sais pas, le paysage était grandiose, la redescente facile, le pierrier accueillant, j'ai levé le nez.

Et j'ai glissé/butté sur un rocher.

Et j'ai effectué un magnifique soleil, pas du tout contrôlé.

Heureusement bras, coude, tibia et le sac ont amorti la chute, au prix de quelques hématomes très jolis et autres écorchures bigarrées. Ouf.

Sentant derrière lui comme un déséquilibre dans la Force, Astex se retourne, et me voit en vrac, tortue gigotante échouée sur le dos.
- "Hé, ça va ?"
- "Ha ha, ouais, tip top, no problémo ! Vas-y continues, je me relève et j'arrive tout de suite!"

Deux heures après, alors qu'Astex redescendait de son côté sur Cilaos et que je continuais vers Hell-Bourg, où l'on devait se rejoindre le soir même, mon vaillant auriculaire avait triplé de volume, prenant au passage une très jolie couleur bleu nuit :-s.

Heureusement, l'auriculaire sert peu pendant la marche, et j'ai pu redescendre à fond les gamelles sur Hell-Bourg la bien nommé, via les bourbiers escarpés et archi glissants de la forêt de Belouve. (coucou à Laouen au passage )

Manquant de me planter 200m en contrebas dans les fougères arborescentes une bonne trentaine de fois.
(Cette photo a été prise depuis une trouée à flanc de falaise, en regardant vers le bas de la pente...)
Quand je dis que les sentiers de la Réunion sont glissants, c'est un doux euphémisme : la terre rouge, dure, compacte et humide est comme couverte d'une fine couche de slime, chaque pas est un défi à l'équilibre et à la raison.

Je tire mon chapeau aux barges qui font le Grand Raid et qui traversent toute l'île en courant sans se tuer.

Obligé de galoper sur la fin pour arriver avant la nuit. 2,000 m de dénivelé en descente, à donf.

La nuit tombant à 18h, j'ai tout de même terminé la rando à la frontale.

Bon, là, une semaine et demi après cette lamentable vautre ce splendide soleil, j'ai fini par me bricoler une atèle avec deux bâtons de glace et un bout de Chatterton strap.

Parce que bon, d'après les radios, mon petit doigt, il est cassé, quand même.

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PS : Je suis un Saint Homme.
Quand un abruti m’a broyé la main mardi matin au bureau pour me saluer, je ne lui ai pas arraché les couilles et ai résisté à l’envie fulgurante de le balancer par la fenêtre.
Mais maintenant, je regrette.
Je suis sûr que ça lui aurait fait autant de bien qu'à moi

Ah ben tiens pile poil quand j'allais poster, paf, ya Ushuaïa Nature qui commence.
Trop pas de bol.

Tant pis pour vous, ça sera pour demain.

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(Je crois que ceci est mon plus beau post)

Depuis la plage de Boucan-Canot, Ile de La Réunion.
Photo prise l'avant-veille de l'arrivée au pouvoir de Louis-Napoléon S*rk°zy.
Nuages prophétiques, gros courants, tasse baignade dans l'Océan Indien.

En 5 petites minutes de snorkeling ce jour là, j'ai compris pourquoi la Réunion est dite "l'Ile Intense".

Après avoir barboté quelques instants avec L. et Astex, je nage tranquillement, le nez dans l'eau, à regarder les ch'tits poissons en bord de plage. Mer calme, quelques vagues labourent le bord de plage, ludique.
Enthousiasmé par mes observation subaquatiques, je finis par lever la tête pour faire part de ma joie.

Et depuis l'océan, je vois Astex, tout petit, debout sur la plage, me faire coucou de loin.
De très, très loin. Si loiiiin...
Il m'a avoué après coup que, me voyant m'éloigner emporté par la mer à peine débarqué sur l'île, il me faisait surtout de grands signes d'adieu.

Il m'a fallu 10 bonne minutes de nage forcenée à contre-courant pour parvenir enfin à m'échouer sur le sable - et sortir, l'air de rien, "waaa (hhhh, hhhh), elle est (hhh) bonne (khhr), hein ? (gargl, rhhh, rhhh)" avec un grand sourire un rien crispé.

A l'entrée de la plage de Boucan-Canot, il y avait deux gros panneaux :
"ATTENTION, COURANTS".

Ils ne sont pas là pour rire, en fait.
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(Une suite de chroniques réunionaises suivra plus tard - si, si)

Bon, les amis, c'est pas tout ça, mais j'ai réunion là.
A quelques milliers de kilomètres.

11 h de vol, pour être précis.

10 jours.

Dehors, en plein soleil, et sous l'eau aussi.

Pas n'importe quelle réunion.
Assemblée générale ? Symposium ? Conclave ?

Non : La Réunion.

YEEEEHAAAAAAA !!!

Quel calme ce matin !
La ville est déserte. Totalement privée de ses habitants.
Pas une voiture, pas un passant, pas un bruit.
Rhâââ le bonheur. Comme un 15 août.
Le métro, vide.
Les feux-rouges clignotent dans le silence.

En sortant de chez moi, comme l'an dernier, je me serais cru seul dans un remake de la scène introductive de "28 jours plus tard".

http://www.youtube.com/watch?v=zldBYfj7B3M (à voir !)

Et comme dans le film de Danny Boyle, depuis quelques minutes, il y a effectivement une horde de zombies qui s'agite en hurlant dehors.
Le 1er Mai, le F-Haine manifeste dans le quartier.
Pas de bol, on au lieu des joyeux défilés syndicaux, en bas c'est les hurlements des gros cons lepénistes.

Bon, fermer les portes, cadenasser l'entrée.
Hors de question de descendre pour manger ce midi.

Ah merde, j'ai oublié de me préparer un casse-dalle...

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En rentrant de répèt ce soir, mon regard fut attiré par une série de publicités violemment colorées bordant le périphérique.

Des affiches gigantesques dont la finesse du propos n'en disputait qu'au bon gout de l'annonceur.

Je n'ai malheureusement pas pu prendre en photo ces trésors de poésie urbaine, et j'ai dû me contenter de vous proposer une reconstitution. Je jure que le slogan écrit sur l'affiche est rigoureusement authentique. J'imagine que sa verve fougueuse, ce trait d'esprit jaillissant, aura inondé la France entière d'ici demain matin.

[EDIT] Ok, photo toute fraiche pour remplacer le montage, et je confirme : l'agence de pub en a bien collé absolument partout dans Paris [/EDIT]

J'imagine qu'une fois de plus, le publicitaire qui a proposé ce slogan a dit ça pour plaisanter, comme une grosse boutade avant de présenter son "vrai" projet.

Et que son boss, à la consternation du staff entier, s'est exclamé :
"Formidable ! Tirez-m'en 12,000 affiches de 4x3m, on va faire un carton !"

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Sondage interdit, je risque 75 000 euros d'amende :

En croisant les sensibilités politiques de tous mes amis, de mes connaissances plus ou moins proches d'ici et de là, des lapinous crétins avec qui j'échange des kilomètres de kikoololeries absurdes, d'autres bonnes rencontres fortuites de ces derniers jours, de la centaine de blogs que je suis plus ou moins régulièrement, je suis en mesure de vous donner en exclusivité et plusieurs heures à l'avance le score probable de NS, dit "Le nain bleu excité du kärcher".

Quant aux autres candidats de droite, ils n'existent tout simplement pas parmi mon panel de sondés.
La présence sporadique gens soutenant un type en orange avec de grandes oreilles restant une énigme absolue à mes yeux, en bon sondeur je préfère ignorer l'anomalie.

(Attention, le degré d'incertitude de ce sondage est de 0.03%, on est jamais à l'abri d'un bug sur une machine à voter électronique)

Voila, je vis dans un monde gaucho-écolo-altero-phile.
C'est cool.
Croisons les doigts pour que ça dure.

Petit matin.
Peu dormi.
Faim.
Gromphf.

Café.
Ah, non, y'en a plus.
Mphf.

Pain ?
Bah non.

Et pas de lait.
T'façons, j'ai plus de corn flakes non plus.
Gn.

Ah, tiens, reste une boite de rillettes de canard au fond du placard.
Chambrés à température ambiante : 25°

Bon, alea jecta canardum est, trop la dalle.

Hop, ouvre-boite, fourchette.
Petit dej'.

Exclusivité : la recette des rillettes fermières de canard

1 - Attrapez un canard bourré de cholestérol
S'il est déjà mort de thrombose, prenez-le quand même. La date du décès importe peu et ne sera pas prise en compte dans le calcul de la DLC

5 - vendez le tout bien cher au premier gogo touriste de passage.

Bon, ok, j'exagère, je n'ai pas retrouvé de plumes dans ces rillettes. C'est bien le seul truc que je n'y ai pas trouvé d'ailleurs.
En revanche, ils auraient pu marquer "riche en calcium" tellement il y avait de bouts d'os et de petits cailloux dedans.

Note pour ce soir : penser à faire les courses d'URGENCE.

Sinon au petit dej' demain matin, ce sera un grand bol de câpres sauce nuoc-mam périmée.

Vous pouvez trouver le titre de mauvais goût, de mauvaise foi, trouver que je frôle le point Godwin, ou alors que je parle drôlement bien l’Outre-Rhinois (ce en quoi vous vous tromperiez complètement).

Mais la lecture de cette brève dans le torchon journal municipal aujourd’hui m’a fait frémir, et je n’ai pu m’empêcher de penser à ces scènes horribles et nauséeuses qu’aucun de nous n’a vécu, mais que les films sur l’occupation nous empêchent heureusement d’ignorer.

Ok, je sais que ça parait con, mais quand j’ai lu ce matin que « les délais [d’obtention des passeports] étaient maintenant beaucoup plus long, les formalités plus complexes, et les pièces justificatives à joindre plus nombreuses » (*) , ça m’a laissé un sale goût au fond de la gorge.

Je me voyais déjà faire la queue à la Kommandantur préfecture, suant de trouille, attendant que l’employé découvre mon nom à consonance outrageusement étrangère, me refuse tout net mon « ausweis » et me signale au service de Pureté Ethnique.
Car je porte un nom de pouilleux des pays de l’Est, un de ces sous-homme aux origines douteuses, métèque hybride dont les grands parents ont étonnamment échappé au destin sinistre auquel leur religion, leurs origines et leurs accents hongro-polonais à trancher à la baïonnette les promettaient pourtant dans les années quarante.

Ok, je sais, ma réaction irraisonnée est complètement stupide.

Car je n'appartiens pas au public ciblé aujourd'hui par ce type de mesures.

Ha ha.

Grumphf.

(*) Les Hauts de Seine, département le plus riche de France, sont depuis janvier 2006 et à l’initiative de son président Monsieur S., alors ministre de l’Intérieur, « département pilote » pour la mise en place des passeports électroniques exigés par les US pour entrer sur leur territoire.
Ont pourrait naïvement penser que cette qualification de « département pilote » aurait visé à accroître significativement l’efficacité, la rapidité et la simplicité de traitement de cette bête démarche administrative qu’est l’obtention d’un passeport.

Eh bien manifestement, pas du tout.
Autant je comprends bien que ces fameux passeports soient plus difficiles à fabriquer, et qu'au départ ça puisse temporairement provoquer certains retards, autant les "formalités plus complexes, et les pièces justificatives à joindre plus nombreuses", je ne comprends pas.
C'est couillon, mais je trouve ça inquiétant.

Et comme le dit le credo du paranoïaque : "C’est pas parce qu’on est paranoïaque qu’on n’a pas de très bonnes raisons de l’être."

*

Bon, autant l'avouer tout de suite, je préfère poster quand j'ai une patate du tonnerre de Zeus. D'où la rareté des notes ces derniers temps - Je ne me voyais pas assombrir ces alpages de nébulosités sinistres.

Mais comme ça va mieux, je vais vous raconter une jolie histoire illustrée.

Il était une fois un petit lapin tout tristoune. Sa lapine était partie.
Ce sont des choses qui arrivent, s’était dit le petit lapin.
D’ailleurs la vie dans le terrier avait fini par manquer du genre de piment propre à réjouir un lapinou fringant, et tournait beaucoup plus autour d’histoires d’armoires Ikéa que de galipettes dans les champs. Quelle drôle d’idée !

«Qu’à cela ne tienne, je vais faire ma vie tout seul, à moi la liberté, hop ! »

Mais hélas ! Plus facile à dire qu’à faire !
Et notre pauvre lapinou n’était plus du tout habitué à gambader en solo – sans tendresse, son moral en avait pris un coup.
De gros nuages noirs s’amoncelèrent sur ses oreilles.
Les fleurs de la prairie lui semblaient bien fades désormais.

Plus tard, une folle écureuil tourbillonnante du voisinage, qui éclairait tout ceux qu’elle approchait comme un petit soleil, s’éclipsa elle aussi dans un pays lointain.
Et là, sans raison véritable, les nuages se firent plus sombres encore. Il se mit à pleuvoir dans son petit cœur de petit lapin. Trop de fils se rompaient.

Heureusement le lapinou était bien entouré par ses amis de la forêt : les uns l’embarquaient glisser et faire les fous dans la neige, d’autres préparaient avec lui des plans pour conquérir le monde en jouant de la musique qui fait peur.

Mais laissé à lui-même, une grosse boule de tristesse inexplicable lui enserrait la gorge.
Et pour la faire passer, parfois, il épluchait des oignons.

Mais arriva un moment où notre petit lapin finit pas se dire : « C’est tout de même curieux : moi qui vivais le jour et gambadais gaiement, c’est à peine si je distingue encore la lumière du soleil ! Et ces gros nuages noirs qui filent en permanence entre mes oreilles sont un peu inquiétants, tout de même… Et puis cette pluie qui ne s'arrête jamais... Ça ne peut plus durer !»

Alors il prit une décision. Il lui fallait partir en quête de sa bonne humeur perdue.

Un beau matin, il fourra un carnet dans sa poche (car on peut être lapin et avoir l’esprit pratique) et se mit en chemin, se promettant de noter scrupuleusement toutes les étapes de son voyage.

Il ne montrait ses notes à personne. Mais en parlait souvent avec… des amis imaginaires.
« Qu’en diriez vous, amis, si vous lisiez ces lignes ? »
Et sans bruit, ses amis imaginaires - qui agitant son tambour, qui secouant ses clochettes et la tête en cadence, qui le grondant parce qu’il aurait dû parler à ses amis de la vraie vie – lui permirent par les réponses qu'il leur inventait de retrouver la direction de son bonheur perdu.
Beaucoup d’entre eux écrivaient aussi, laissant leurs textes ouverts à la disposition de tous, ce qui aida souvent notre petit lapin à retrouver chemin distrayant.

Au fur et à mesure qu’il arpentait pensivement sa route, les nuages, miraculeusement, finirent par s’effilocher...
Car le crâne et les oreilles de notre petit lapin chauffaient tellement, qu’ils les faisaient s’évaporer !

Arrivé au sommet d’une butte, notre lapinou s’arrêta, relut ses notes, contempla le chemin parcouru, et se dit « Waaaa, la vaaaache, j’ai monté tout ça ? Eeeeh bin  »

Et il redescendit dans la vallée le cœur franchement plus léger, fermement décidé à ne plus se laisser emmerder par les gros nuages gris.

Parce que, comme il le déclara plus tard :

Haaahahahahaha, j'ai posté !

Si, ça, c'est un post.

Non ?

*
*
*
*
*
*

Bon, ok.

D'ici peu, ici, un véritable post, intime même, avec une histoire de lapin, plein de photos et tout et tout.
(Mais c'est bien parce que c'est vous)

*
*

Un truc sympa quand on fait de la musique à poil un poil électrique, c'est que, ne pouvant répéter dans son salon sous peine de prendre le risque de dégringolade à l'étage inférieur pour cause de vibration telluriques et de batteur qui cogne et d'effondrement consécutif du plancher, on doit se rendre dans un studio de répétition.

Matériel de haute volée, amplis monstrueux : tout est fait pour que, du groupe de reggae mou néo-rastafaris aux punks-à-crêtes au regard vitreux dû à l'abus chronique de houblon, tout le monde y trouve son bonheur.

Et là bas, le bonheur se mesure à 130 décibels minimum.

Rembourrages aux murs, isolation acoustique, doubles portes capitonnées : pas étonnant que ce genre de lieu attire les pires malades mentaux de la région.

Je ne parlerai pas des groupes de zouk, à trente dans une salle prévue pour cinq musiciens, qui viennent avec bidons de tiponch et tupperware d'acras de morue ; et laissent flotter dans l'air en quittant le studio toute l'ambiance chaleureuse des Antilles - en deux inspiration, vous êtes ivres-morts.
Je ne parlerai pas non plus des fondus de revival rockabily, vieux routiers cuits par les années, perfecto boulonné sur le dos, ayant tout vu, tout connu et qui mesurent le monde à la pointe de leurs santiags ; ni de ces dizaines de merveilleux groupes de néo beattolo emorock lycéens qui fleurissent partout à l'approche de la fête de la bière musique.

Non, moi, ce qui m'amuse surtout, c'est les groupes de doom, death et black-metal.
Et pourtant ce ne sont pas les plus folkloriques du lot.
Sous des dehors de zombis satanistes et velus tout de noir vêtus, ils sont en général fort polis et très discrets. On ne les entend que quand leurs batteurs font trembler les murs sous les coups de boutoir sismiques d'une double grosse caisse cataclysmique, et des trépidations épileptique de la caisse claire. Quant au magma sonore des guitaristes, et aux vociférations de bêtes de leurs chanteurs je m'en accommode fort bien aussi.

Pour tout dire, ces metaleux font parti de mon univers sonore et visuel quotidien depuis plus de 15 ans.
Je n'arbore plus moi-même ni étoile satanique ni croix renversée autour du cou ? C'est que mes colifichets fétiches de mes années estudiantines se sont oxydés à force les avoir trop porté.
Quant à l'abondante cascade de boucles brunes me tombait à mi-dos, le jour où j'ai dû la couper, j'ai conservé la queue de cheval dans un coin (je l'ai encore).

Bref, death et black metaleux m'amusent ni à cause de leur apparence, ni à cause de leur musique - qui pourtant est parfois particulièrement réjouissante.

Non, ce qui me fascine et me fait hurler de rire chez eux,
c'est le visuel de leurs noms de groupes :

Ci-dessus "Bhiyzounoürs"... ou est-ce "ChåtønsCrømeugnöns ?
[Scan d'un des nombreux flyers annonçant des concrets à venir.]

- "Tu vas voir quel groupe ?"
- "Heu... c'est... Shnyâbluïïyrk ? Non ???"

(PS : Si jamais vous déchiffriez le nom du groupe ci-dessus, contactez-moi, je serais curieux et ravi d'apprendre votre langue)

.

Pour me récompenser d'être un type sympa, poli, qui dit pas "merde" à la dame, ne met pas ses doigts dans son nez ni dans celui des autres, et aussi pour me secouer un peu parce que ça va bien les conneries maintenant, je suis retourné au cinéma.

Il me fallait un film à même d'étancher ma soif d'espace, d'images contemplatives, d'esthétisme débridé, de souffle épique, et colégram.
Comme "300" ne sort que la semaine prochaine, je suis allé voir

Dit aussi "Curse of the Golden Flower"
Ou encore "La Cité Interdite" (Pfff, faut vraiment vous mâcher le travail, hein.)

Des décors ahurissants, colonnes de verreries titanesques, places d'armes couvertes de tapis et de fleurs éclatantes - des costumes fabuleux, papillonnants de soie moirée aux mille plis chargés de lourdes broderies d'or étincelantes...

Des armures d'airain ouvragées à l'extrême, ciselées de motifs de dragons fantastiques buvant avidement de sang vermillon de milliers de soldats tourbillonnants dans des batailles chorégraphiées au millimètre...

Et quelques combats aériens - très, très aériens...

Un scénario éthique, pas de dialogue.

Qu'en dire d'autre ?

Je m'y suis fait chier, mais alors d'une force !
Sidérale.

.

Je voulais poster tout à fait autre chose, mais là je viens de voir ça, et j'en ai encore des frissons :

ou Comment poster à bon compte sans se fouler un orteil en puisant au hasard dans ses photos de vacances.

Ladakh-Zanskar - En remontant vers le Sirsir La (4805m)
[You, Août 2006]

(Note express)

Rentrer chez soi à 2h30, avoir payé 12€ de taxi et se dire que finalement ce n'est pas si cher...
Il y a quelques mois je serais rentré à pieds, bravant le froid et la nuit, me disant "je connais le chemin, plutôt crever que de laisser quiconque me ramener au bercail" !
Et je serais arrivé transi, crevé et en sueur à 4h du mat'.

Pas de doute, je m'embourgeoise...

C'est peut-être d'avoir vu Blood Diamond l'autre jour - l'anti "A la Poursuite du Diamant Vert" absolu...
Car finalement personne n'a tenté de me tirer dessus ce soir, n'a voulu me rançonner ni me réduire en esclavage, j'ai pu rentrer tranquilou dans un "chez moi" rien qu'à moi qui ne ressemble en rien à un effroyable bidonville, le tout entier, vivant, sans me faire massacrer par des gamins camés armés de kalashnikovs, sans subir d'émeutes ultra-violentes dans les rues, de "troupes rebelles" mafieuses ni de "Forces Armées Gouvernementales" paranoïaques au dernier degré, ni avoir à me demander si j'aurais à manger demain. Ou si j'aurais un balle dans la tête en guise de petit dej'.

Ok, tout va bien - bon pays, bonne époque, profitons...

Et en attendant, dodo ! (comme disait Beckett)

.

Blood Diamond est un film absolument épouvantable sur la guerre civile au Sierra Leone en 1999, et les trafics de diamants. Le genre de film qui vous secoue les tripes et vous plonge dans l'horreur absolue, et qui vous fait d'autant plus apprécier la vie.
Si jamais ça passe encore par chez vous (et que vous avez le moral), foncez !

(Sinon, "Une Nuit au Musée" est encore à l'affiche...)

Sex, drugs & Rock n'Roll : THE trilogie qui guide le monde, depuis au moins 43 générations de lagopèdes urbains.
En tant qu'heavy metaleux patenté, je me devais d'en faire une note.

A tout seigneur, tout honneur : le SEXE
Aaaaaah, le sesque…
...
.....
Ah.
Oui.
Mmmmhf.
Alors bon, pour l'instant, au vu des circonstances et des aléas d’une vie amoureuse légèrement partie en capilotade (d'ours), je pense que je vais devoir enchaîner fissa sur la suite.
En attendant je peux toujours faire un noeud avec le mien pour penser à m'en resservir le jour où le printemps me refera coucou.
Bref, passons.
Chié.
(Finalement, il est un peu pourri ce sujet de note)

Drugs
Certains semblent s'étonner dans les commentaires que je ne marie pas Heavy Metal et alcool autant qu'il le faudrait.
C'est vrai, c'est un binôme à priori indissociable, légendaire même.
Un bon Motörhead, un pack de blondes bien fraîches, et la vie vous sourit !

Récapitulons :
- De nombreux whisky-coca estudiantins ont fini à force par me rendre le goût du Coca hautement suspect.
- Le rhum : rien que son parfum me colle mal au crâne, depuis une certaine bassine de punch titanesque au dosage relativement corsé… (gargl)
- La téquila me donne des frissons d’horreur - physiquement, hein, j’en ai vraiment les cheveux qui se dressent à la base de la nuque quand je pense à cet alcool d’agave redoutable - et cela depuis un record mondial de frappés, un soir, au fond des bois
- La vodka, n’en parlons pas. Maintenant, à part allumer un feu avec…
- Et je préfère jeter un voile pudique sur messieurs Bailey, Malibu et autres Jet27, qui m’ont permis de découvrir les éclatantes nuances d’émeraude de ma bile lors de soirées mémorables.
- Enfin, il me suffit d’un demi verre de vin rouge pour sombrer dans une léthargie profonde

Pourtant je tiens bien l’alcool : je suis toujours resté digne (ou presque, hein), courtois, gentleman, et systématiquement prêt à rendre service à plus bourré que moi. Tout en étant cuit comme un castor.
Et j’étais généralement le dernier à aller me coucher au petit matin, sous les piou-pious des petit zoziaux, couvant d’un œil protecteur les cadavres de mes compagnons de beuverie échoués sur le tapis, tombés en brave au combat.

Mais bon, ya un moment, hein, bref.

Quand aux bières, ce sont les seules rescapées trouvant encore grâce à mes papilles.
Brunes, rousses, sombre amertume et tempérament de feu, sang et fumée : Je n'ai rien contre les bières en général.
Ni contre une bonne Guinness, âpre, rocailleuse et fraîche comme la bruine d'Irlande sur les tourbières en particulier.
Ou deux.
Or ce pourrait être embêtant.
Du coup, à la maison, s’il me vient l’envie de décapsuler une bonne bière, je me descends un litre de tisane. Ok, ça n’a rien à voir, mais avec tout ce que j’avale comme tisanes, je suis certain que cette habile substitution prolonge mon espérance de vie de manière absolument spectaculaire.

En revanche, ma réserve d’alcools sociaux me permet de cuisiner des courgettes au pastis absolument divines, de relever d’une délicieuse touche de whisky irlandais mon cake chêvre-lardons, et de foirer complètement une poêlée de filets de grenadier aux herbes en les arrosant d’une giclée d’hydromel en fin de cuisson.

Quant à fumer, je commencerai le jour où on me passera à l’incinérateur.

Rock n’Roll
Le rock n’roll, c’est bien.
Surtout depuis qu’il a muté en Heavy-Thrash-Doom-Metalcore-Velu-From-Hell-sans-anchois-merci
Ce qui me fait penser que je devais absolument bosser des morceaux pour Ankh ce soir. Composer à la basse des rythmiques dévastatrices répondant aux explosions de notre batteur fou, et ciseler des contrepoints aux harmonies dynamiques de notre guitariste enragé, pour soutenir les envolées de notre chanteuse de choc…
Un boulot passionnant, mais précis et très prenant.
Ah la vaaache… bon, je vous laisse, hein, j’ai du travail.

Rock n’roll, quoi !

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Une fièvre de poney(*), la tête comme une balle de coton - piteux et grelotant, j'ai dû rentrer dormir chez moi ce midi.

A mon avis, j'ai choppé la tremblante du poulet fou.

Si je suis encore vivant demain soir, et si vous êtes sages mais pas trop, vous aurez peut-être droit à une note "Sex, Drugs & Rock'n Roll" vendredi matin.

(*) : ceux qui me connaissent savent que je ne peux prétendre à la fièvre de cheval, pour une stupide histoire de hauteur sous la toise, genre je fais pas 2m72, vous ne rentrez pas dans les critères de Maastricht, monsieur ; le cheval c'est plus d'1m62, ça va as être possible désolé, vous comprenez, le cahier des charges, la directive BZ-78451-2...

M'en fous, Attila et Gengis Khan ne montaient pas des bourrins de compétition et ils se sont tout de même bien amusé pendant quelques années, à batifoler comme des foufous dans la grande prairie.
Tout en portant chacun un joli chapeau en fourrure.

Comme quoi si je passe la nuit, j'ai toutes mes chances aussi.

Gh...

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[Eh, Dites] Warningue : il existerait un faux petit (1m68 sans ses talonnettes) avec une très grosse tête, briguant un poste de Maitre du Monde en avril. Lui, par contre, s'il pouvait se prendre une directive BZ-78451-2 dans les dents, ça serait pas plus mal. Parce que vraiment, lui, non, ça va pas être possible.[/end]

1/ bonnes nouvelles du front :

- La composante Fédesbois du Gang des Fées à Moustaches vient de donner naissance à un petit Ulysse, et ça c’est drôlement chouette. Bienvenue, Ulysse ; Bon et long voyage par chez nous !

- Le Dude, mon batteur unique et préféré, non content d’avoir pris un an hier (joyeux Dudiversaire !), voit son autre groupe Abhcan passer le 2e tour du festival Fallenfest – et va jouer au Trabendo en mars. Ça me fait plaisir pour eux.
Et puis ça va l’aguerrir pour quand il fera Bercy avec nous au sein d’Ankh

- Je viens de finir le fondant au chocolat d’Aurélia dont j’ai testé la recette en live ici, en la floodant comme un immonde sagouin (pardonpardonpardon – oh et puis non ).

Eh bin ma cuisine est en ruine, je me suis carbonisé trois doigts dans le four, mais ce fondant est effectivement une tuerie.

Miam, schlurp gloaourphf grubl burp.

2/ Golemitude

Du vécu tout frais de cette semaine : une situation troublante avec notre Golem de bureau..

Le Golem : Ach, le imprimante il marche pas, ya ? : zé marké "fin de vie tambour".
Moi : ah, bon ? On vient de changer le tonner portant… ya pas un sticker collé qui bloque ? Attends je regarde…
(Je démonte l’imprimante, scrute et secoue la pièce incriminée : rien.)
Je la remets en place, espérant un miracle de Saint Hewlett Packard)
Le Golem : Ach, za marcher maintenant ?
Moi : euh…
Le Golem : Ya ! Je faire photocopie !

Et elle lance la fonction photocopie… sans poser sur la vitre le moindre document à photocopier :o

Sort une feuille blanche, bien sûr.

Le Golem prenant la feuille blanche et vierge, et l’inspecte avec attention…

Puis, parfaitement satisfaite: « Ya, za marche drès pien, merzi beaucoup ! »

Trois jours plus tard, je m’interroge toujours sur sa logique alien…

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(Juste une fois, je me lâche.
Et après promis je ne vous emmerde plus avec ça)

Se lever, le matin, et ne pas faire de bruit, mettre la radio tout doucement, pour ne pas réveiller... qui ?
Plus personne.
Douche, brossage des quenottes, un coup de déo - et un pschitt d'Acqua di Giò sur le torse pour...
Non, juste pour soi, finalement…
Le lit est déjà vide, froid – il n’y a plus de bisou tendre qui réveille en douceur à livrer avant de s'envoler bosser.

Le soir, rentrer, par habitude désormais.
Le nid est désert après tout, personne ne m'attend plus - alors pourquoi se presser de rentrer ?
Paris m’attend ! Oui... pas ce soir, qu’il attende encore un peu.

Se dire qu'on ferait bien à manger. Mais la question n'est plus "quoi ?" mais "pour qui".
Et finalement : "pourquoi ?".
Car je n'en suis pas encore au "pourquoi pas"...

Redécouvrir l'appartement.
Ces coins réservés, domaines de l'absente, étagères maintenant vides ou presque. Difficile de se réapproprier ces territoires cédés sans s'en rendre compte, et finalement si vite désertés.
Briser le tabou, effacer les ronds de poussière, y poser mes affaires, planter mon oriflamme – Il le faudra, de force, contre moi-même.
Comme un chat sentirait encore l'odeur de l'"autre" et n'oserait s'y aventurer.
J’ai encore du travail de rééducation sentimentale à faire.

Et se dire que finalement, on rachèterait bien quelques soutiens-gorge.
Pas pour les porter, non (je n'en suis pas rendu là).
Juste pour les suspendre, de ci de là.
Une guirlande de soutiens-gorge c'est bien la plus belle déco qu'on puisse faire dans un appartement !

Ce soir, après plusieurs nuits d'insomnie, j'espérais m'effondrer comme un sérac, terrassé par le sommeil, et arrêter un peu d'y penser.
Perdu. Trop crevé pour sortir patiner, trop claqué pour dormir tout de suite.
Me reste plus qu’à tester mes tisanes inuites « Délice boréal » (venant tout droit de Mamaittuqutik au Labrador) devant un bon DVD de metal (Children of Bodom ? Parfait.)

Pour renaître demain matin, un peu plus neuf, un peu plus jeune, un peu plus heureux, un peu plus libre, j’espère…

Et reprendre ma galopade dans la vie, petit bouquetin un peu timbré sautant en solo de rocher bizarre en rocs crétins par dessus les abymes.

Shptoïnk, shptoïnk, shptoïnk, shptoïnk, shptoïnk...

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Trois martyrs.

Un prêtre romain (soutane en pilou, grosses sandales en cuir de gnou), un évêque du IIIe siècle (robe de chambre brodée de soie, col en peau de chaton, suppositoire sur la tête, trop sexe), et un martyr d'Afrique du Nord dont on ignore absolument tout, à part son nom.

Tous trois ont mal fini, préférant mourir puceaux sous la torture plutôt que jouir de la vie à faire des trucs intéressants.

Tous trois ont été canonisés par l'Eglise.

Tous trois s'appelaient Valentin.

A mon avis, dès le départ, elle était mal barrée, cette fête...

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(Et qu'on ne me dise pas que je suis de parti pris, parce que je suis de parti pris ! (Bien que techniquement, je ne sois désormais plus un parti pris - ceci expliquant peut être cela. (Ah, la la, pour une fois que cette ânerie ne me concerne plus, je trouve encore le moyen d'être ronchon. (L'être humain est bien compliqué, ma pov' dame. (Et je suis confus si je veux, rhâââ mais ! (Elle vous plaisent, mes parenthèses ? Ça tombe bien, il m'en reste un plein sac, je vous fais un lot juste là : ))))))

Suis allé voir le dernier David Lynch, INLAND EMPIRE.
J'avais adoré Mulholland Drive et Lost Highway, et j'avais du temps à passer dehors (dans tous les sens du terme), on peut dire que la sortie de ce (très) long métrage tombait à pic.

Deux heures et cinquante deux minutes d'images troubles à la DV, délires fragmentaires, entre grâce et cauchemar fiévreux, avec des actrices paranoïaques et des lapins qui parlent (si si).

Lynch a ce coup-ci définitivement abandonné toute tentative de suivi d'un hypothétique scénario. Le mot d'ordre pour comprendre ce film : démerdez-vous !

"Tiens, voilà deux planches de kougloff à découpe non euclidienne et 18kgs de vis, tu dois faire une armoire normande avec ça. Ou un canard spongieux".

Je ne vous raconte pas l'histoire, non pas pour ne pas vous spoiler le film. Non, juste parce que ce serait juste un défi totalement vain.

Lynch est un cinéaste qui s'adresse à notre cerveau. Et qui demande un effort de suivi et d'interprétation ludique.
Mais là, après deux heures cinquante deux, il vous rend votre encéphale dans son état d'origine. A savoir : une masse informe de gelée grisâtre parcourue de chocs électriques aléatoires. Avec quelques tics nerveux en prime.

Mais je sens que vous n'êtes pas convaincus par ma critique.
Je vous livre donc en exclusivité mon analyse à la sortie de la salle

J'ai hâte de lire des débats enflammés et les interpétations délirantes qui vont inonder les forums ces prochains jours...

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Un crocodile avec une jupe en skaï sera toujours moins ridicule qu'en pantalon.

"Le Club de Cinq" ou...
"Cinq trucs sur le You, que vous auriez préféré ignorer, finalement"

Je pensais être tranquille et passer à travers, mais ce questionnaire maudit a tellement tourné qu'il devait finir par me tomber sur le museau.
Dragibus, ce fourbe thrashmetaleux me l'a passé en douce. Puis Aurélia, cette violente ponk rose, a enfoncé le clou (aïeu) en en faisant de même.
C’est donc acculé que je m'exécute. (Pan ! - arghl)

Racolage : Je suis le fils spirituel de Marilyn Monroe. Je dors nu.
Complètement à poual sous la couette.
L'homme dans toute sa splendeur - Adam au dodo.
J’ai pris cette habitude avec ma première conquête féminine, probablement pour faciliter notre toute jeune vie d’amoureux effrénés, et je ne m’imagine plus dormir autrement que totalement libre de toute entrave caleçonique.
Du coup j'appliquerais bien cette liberté vestimentaire à ma vie diurne, mais je crains que mes collègues ne commencent à me regarder de travers.
Ou avec un peu trop de concupiscence, ce qui, l'un dans l'autre et pour connaître l'esprit pervers de certains d'entre eux, ne serait guère mieux.

Magie de l'enfance : Quand j'étais petit, je préparais toujours un banquet pour la Petite Souris. Lorsque je perdais une dent de lait, elle avait droit, pour se reposer de son long voyage, à un canapé moelleux fait avec une toque de Davy Crockett, des biscuits, et à l'accueil chaleureux de tous ses amis : un mickey en plastique, mes peluches, et le staff complet de la Lego's Corp prêt à la combler de leurs bienfait attentifs...
Et pourtant, je n'ai jamais cru à l'existence de la petite Souris. Et je savais très bien que la boîte de Playmobils posée là le lendemain matin avait été apportée par un couple d’ornithorynques.
Mais maintenant encore, je continue à faire semblant de croire au "petit Peuple", et à empiler en rando cailloux et fleurs des champs, pour rendre hommage aux lutins, aux elfes, sylves et autres dryades.

Révélation intime : Mlle MaPuce et moi nous nous séparons. Une belle page de 6 ans se tourne, et ce n'est pas très rigolo. (Voilà, c'est dit, merci de ne pas épiloguer là-dessus dans les commentaires)
70% de mes dernières notes avaient trait à ce sujet précis, et je les ai toutes effacées au fur et à mesure avant publication. Mais ce blog et ce faux dialogue muet avec vous, lecteurs virtuels qui n’en avez jamais rien su, m’ont à coup sûr aidé à réfléchir, à prendre un peu de recul et à avaler cette séparation.

Gerbouladisme : je viens de comprendre pourquoi les cookies au chocolat que j'avale depuis 1/2h ne sont pas très bon. La DLC sur le paquet indique "12/2005". Yurk.

Nawak : il n’y aura pas de cinquième révélation intime, car j’ai toujours préféré « Les Six Compagnon » au « Club des Cinq ».

Et de cinq + 1 : penser à racheter du produit à vaisselle, j'en ai plus

Voilou !

Je passe le relais à Seb (Lotte l’a déjà passé à Fedesbois), Maurice Bouchon, Krazy Kitty (si elle veut, hein), Crooke, Mlle Moi avant qu'elle ne s'envole vers les antipodes et The Dude.
Oui, je sais, ça fait six, c’est comme d’habitude complètement arbitraire (une vache), mais j’ai encre une douzaine de noms de victimes potentielles dans mon calepin, alors faisez gaffe…

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Un souffle éthéré et glacial (-17°C !)

Une explosion de crème fouettée

Une paire d'amis crétins montés sur des planches (très) véloces

L'impression de s'envoler, partout, tout le temps

... par tous le moyens, suspendus à un fil

... Et des instants de grâce

De la grâce, vous dis-je !

Bref, inutile d'en dire plus, je pense.
On appelle ça des vacances.

Sinon, il vient de m'arriver un truc incroyable :
ce soir, j'ai acheté deux poireaux.
Or c'est la première fois de ma vie que j'achète des poireaux.

Ouais, je sais, je tourne punk.

Ou alors c'est pour compenser les menus achats fromagers que j'ai accompli dans les alpages. Une (toute petite) demi-tomme mignonne, grasse et gouttue à en fondre de plaisir, et (un peu) de beaufort d'été, d'un âge et d'une force de caractère très respectable.

Soit 2,6 kg de fromage au total.
Pour moi tout seul.

MouuuahahahahahahahaaaaAAAAA !!!

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Bonjour, vous êtes bien sur le répondeur du You des Alpages.

Parti empêcher les marmottes de dormir, en glissant sur le toît de leurs chambres à l'aide de deux planches de bois.

Semaine de reconstitution des provisions annuelles de Beaufort et de confiture de myrtilles, et recharge des batteries du You.

Retour le 29.

Bonnes semaine à vous !

Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiip...

Et pas par n'importe qui.
Par une institution majeure de notre gouvernement.

J'explique :

Je suis le Mal incarné, le Prince des Ténèbres, Démon parmi les hommes. Je suis Légion à moi tout seul.

Si si.

Ok, ça peut vous paraître étrange, mais c'est un fait.
Parfois je fais croire que non, je planque mes cornes de bouc sous ma chapka et mes pattes fourchues dans de lourdes pompes de montagne.
Ha ha - un être naïf s'y tromperait presque.

Mais j'occupe une tanière, une Antre de la Folie imprégnée par le Vice.
Ça, je ne peux le cacher, l'aura maléfique de mon repaire me trahit.

Et c'est pas moi qui le dit, c'est Bercy.
Cette année, le Ministère des Finances m'a réclamé la Taxe d'Habitation adéquate, un somme parfaitement adaptée à mon sweethome démoniaque :

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Il va sans dire que là, j'étais ravi de les payer !
Et que la lettre de rappel des Impôts +10% pour non paiement suite à la perte du chèque par la Poste m'a un tout petit peu énervé, du coup.

(Hey, vous avez vu ? avec une note pareille, je suis presque présidentiable )

Bonne résolution n°1 du jour :
"Mon actuelle humeur de dogue ne doit pas ressurgir sur mon entourage."

Phase 1 : Mise en pratique
6h30 : réveil - en passant me faire un café dans la cuisine, j'allume l'ordi.
6h35 : première mise en application de ma bonne résolution - je réponds à un mail pro (première erreur), dans lequel j'envoie chier un commercial d'une phrase lapidaire.

7h43 : deuxième tentative de communication avec l'extérieur - le type qui me grille la priorité au passage piéton en est quitte pour un bon coup de pied dans le pare-choc. Ça lui apprendra à téléphoner en conduisant. Grumphf.

Phase 2 : Analyse
On peut constater le relatif échec de la mise en application de la bonne résolution n°1.

Phase 3 : Bilan
La Résolution n°1 n'était manifestement pas adaptée à un lundi 2007.

Phase 4 : Solution envisagée
Révision de l'objectif principal par une mise à niveau d'échelle.

Bonne résolution n°1 du jour, V2.0 :
"Eviter, dans la mesure du possible, de me rendre coupable de violences, tortures et barbarie aggravée sur la personne d'un baleineau cruciverbiste borgne.
Sous réserve bien entendu qu'il ne se fasse pas prendre en photo dans un panier - parce que bon, il y a des limites tout de même."

Dans le doute et pour maximiser mes chances de réussite, ne pas manger au sushi ce midi.

- Euh, sinon, ça va ?
- Ouais, ouais, on fait haler.

Une petite conversation MSN qui m'a fait chaud au coeur ce matin :

Oh. Ah.
Tout de même.
Moi, attaqué par des fous-furieux à coups de machettes.
Dans le rêve de quelqu'un à qui je n'ai pas fait de mal.
Sympa. C'est pas prémonitoire au moins ?

Mes contacts ont des rêves bizarres.
Enfin merci pour le petit smiley à la fin, c'est vrai que ça passe mieux...

Non parce que ça tombe bien, je n'ai pas du tout le moral dans l'échauguette en ce moment.
Et l'année 2007 (enfin, la mienne - je ne vais tout de même pas plomber la votre, ma générosité a des limites) s'annonce brillante et pleine d'espoir nacré, avec de grosses volutes de mouches bleues posées dessus.
Youpi.

Donc :
Question à tous ceux qui m'ont gentiment souhaité la bonne année ces derniers jours : avez-vous le numéro de téléphone du SAV* ?
*(Service Après Voeux)

Parce que pour l'instant, j'ai beau retourner le mode d'emploi dans tous les sens, j'arrive pas du tout à faire fonctionner cette version 2007 correctement.
Malgré quelques bonus sympa (félicitations aux bonus en question, et merci à vous !), ma 2007.1 est pour le moment bourrée de bugs et de messages d'erreurs déroutants, de reboots impromptus et de ré-instals de partitions pas franchement virtuelles.

Bref, pas glop.

Donc, si vous avez fait des rêves bizarres à mon sujet ces derniers temps, vous serez fort aimables de les garder pour vous.

Ou de ne me relater que les épisodes impliquant des infirmières cochonnes.

Merci !

Bonnet Niais !